REVUE DE PRESSE
Azerbaïdjan : huit jeunes opposants condamnés à de lourdes peines
Ce mardi matin, en Azerbaïdjan, huit membres du groupe de jeunesse
NIDA ont été condamnés à de très lourdes peines de prison, de 6 à 8
ans. Ils sont accusés d'avoir organisé du désordre public et d'avoir
détenu des armes. Pour Human Rights Watch, c'est une prétexte pour
écraser une formation bien organisée et critique vis-Ã-vis d'un régime
corrompu et de plus en plus dictatorial.
Avec notre correspondant à Tbilissi, Régis Genté
A considérer les charges invoquées contre les huit activistes de NIDA,
le doute s'impose. Comme souvent dans les régimes dictatoriaux et
autoritaires de l'ex-URSS, les opposants sont accusés d'avoir organisé
du désordre public et d'avoir détenu de la drogue et des armes. Ce qui
est certain, c'est que les armes dont ces jeunes se servaient jusqu'Ã
leur arrestation en mars 2013 n'étaient autre que Facebook, Twitter et
autres site de blogging.
NIDA est un groupe formé en 2010, se présentant comme non affilié Ã
des partis politiques, non-violent et luttant pour la démocratie. Le
mouvement a aussi le tort d'être bien organisé, mené par des jeunes
déterminés, créatifs, souvent formés à l'étranger.
Pour les ONG de défense des droits de l'homme, le pouvoir
azerbaïdjanais veut à la fois envoyer un message à la jeunesse et
couper l'herbe sous le pied du mécontentement qui s'exprime dans le
pays, la manne pétrolière ne profitant guère aux 9 millions
d'Azerbaïdjanais. Après la lecture du verdict, des affrontements ont
eu lieu entre ceux qui les soutiennent et la police.
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20140507-azerbaidjan-nida-huit-jeunes-opposants-condamnes-lourdes-peines-prison/
dimanche 11 mai 2014,
Stéphane ©armenews.com
Azerbaïdjan : huit jeunes opposants condamnés à de lourdes peines
Ce mardi matin, en Azerbaïdjan, huit membres du groupe de jeunesse
NIDA ont été condamnés à de très lourdes peines de prison, de 6 à 8
ans. Ils sont accusés d'avoir organisé du désordre public et d'avoir
détenu des armes. Pour Human Rights Watch, c'est une prétexte pour
écraser une formation bien organisée et critique vis-Ã-vis d'un régime
corrompu et de plus en plus dictatorial.
Avec notre correspondant à Tbilissi, Régis Genté
A considérer les charges invoquées contre les huit activistes de NIDA,
le doute s'impose. Comme souvent dans les régimes dictatoriaux et
autoritaires de l'ex-URSS, les opposants sont accusés d'avoir organisé
du désordre public et d'avoir détenu de la drogue et des armes. Ce qui
est certain, c'est que les armes dont ces jeunes se servaient jusqu'Ã
leur arrestation en mars 2013 n'étaient autre que Facebook, Twitter et
autres site de blogging.
NIDA est un groupe formé en 2010, se présentant comme non affilié Ã
des partis politiques, non-violent et luttant pour la démocratie. Le
mouvement a aussi le tort d'être bien organisé, mené par des jeunes
déterminés, créatifs, souvent formés à l'étranger.
Pour les ONG de défense des droits de l'homme, le pouvoir
azerbaïdjanais veut à la fois envoyer un message à la jeunesse et
couper l'herbe sous le pied du mécontentement qui s'exprime dans le
pays, la manne pétrolière ne profitant guère aux 9 millions
d'Azerbaïdjanais. Après la lecture du verdict, des affrontements ont
eu lieu entre ceux qui les soutiennent et la police.
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20140507-azerbaidjan-nida-huit-jeunes-opposants-condamnes-lourdes-peines-prison/
dimanche 11 mai 2014,
Stéphane ©armenews.com