Agence France Presse
13 mai 2014 mardi 10:36 AM GMT
Hollande prône une formule "exceptionnelle" pour rapprocher l'Arménie de l'UE
Erevan 13 mai 2014
Le président français François Hollande a prôné mardi à Erevan une
"formule exceptionnelle" pour permettre à l'Arménie de se rapprocher
de l'Union européenn sans rompre ses liens avec l'Union douanière
pilotée par Moscou.
"Je vais soutenir la démarche de l'Arménie d'avoir sa situation
exceptionnelle reconnue comme telle dans une formule qui doit être
exceptionnelle", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse
conjointe avec son homologue arménien Serge Sarkissian.
Cette formule, a-t-il expliqué, doit permettre "à l'Arménie de rester
elle-même et d'être toujours dans un processus lui permettant de se
rapprocher de l'Union européenne sans rompre d'autre liens".
"Je souhaite que l'Arménie soit pleinement associée à l'Union
européenne parce que ce sont ses aspirations, ses valeurs, son intérêt
et en même temps je ne vais pas forcer l'Arménie à rompre ses
relations commerciales avec la Russie dans le cadre de l'Union
douanière", a-t-il insisté.
"Chacun peut imaginer que (la situation de l'Arménie) est particulière
dans le contexte que l'Arménie connaît, géographique et politique, qui
la conduit à préserver ses liens avec la Russie", a-t-il fait valoir,
affirmant ne pas avoir à "juger" mais à "comprendre".
Interrogé sur l'approbation exprimée par le président Sarkissian au
rapprochement de la Crimée à la Russie, François Hollande a simplement
rappelé que la France était "attachée à un principe de droit
international qui est (le) respect de l'intégrité territoriale".
"La base des relations entre la Russie et l'Arménie, c'est une amitié
séculaire", a fait valoir pour sa part le président arménien.
"Nous sommes liés par la culture, par les liens économiques et je
crois que personne n'a vraiment été surpris par le souhait de
l'Arménie de rejoindre l'Union douanière" pilotée par Moscou, a-t-il
poursuivi, invoquant le "traité d'amitié" qui lie Erevan à Moscou mais
aussi leur appartenance à un "même système sécuritaire".
Serge Sarkissian a églement fait valoir la possibilité pour son pays
"d'importer des hydrocarbures (de Russie) à des prix très compétitifs"
grce à cette union douanière. "C'est ça qui a guidé notre décision
avec l'Union européenne", a-t-il encore souligné.
En septembre 2013, le président arménien avait surpris nombre de ses
compatriotes, acceptant que son pays rejoigne l'Union douanière
constituée par la Russie, le Bélarus et le Kazakhstan alors qu'après
de longues négociations, elle devait sceller deux mois plus tard un
accord de libre-échange avec l'UE, qui aurait constitué un premier pas
vers une intégration future au bloc européen.
13 mai 2014 mardi 10:36 AM GMT
Hollande prône une formule "exceptionnelle" pour rapprocher l'Arménie de l'UE
Erevan 13 mai 2014
Le président français François Hollande a prôné mardi à Erevan une
"formule exceptionnelle" pour permettre à l'Arménie de se rapprocher
de l'Union européenn sans rompre ses liens avec l'Union douanière
pilotée par Moscou.
"Je vais soutenir la démarche de l'Arménie d'avoir sa situation
exceptionnelle reconnue comme telle dans une formule qui doit être
exceptionnelle", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse
conjointe avec son homologue arménien Serge Sarkissian.
Cette formule, a-t-il expliqué, doit permettre "à l'Arménie de rester
elle-même et d'être toujours dans un processus lui permettant de se
rapprocher de l'Union européenne sans rompre d'autre liens".
"Je souhaite que l'Arménie soit pleinement associée à l'Union
européenne parce que ce sont ses aspirations, ses valeurs, son intérêt
et en même temps je ne vais pas forcer l'Arménie à rompre ses
relations commerciales avec la Russie dans le cadre de l'Union
douanière", a-t-il insisté.
"Chacun peut imaginer que (la situation de l'Arménie) est particulière
dans le contexte que l'Arménie connaît, géographique et politique, qui
la conduit à préserver ses liens avec la Russie", a-t-il fait valoir,
affirmant ne pas avoir à "juger" mais à "comprendre".
Interrogé sur l'approbation exprimée par le président Sarkissian au
rapprochement de la Crimée à la Russie, François Hollande a simplement
rappelé que la France était "attachée à un principe de droit
international qui est (le) respect de l'intégrité territoriale".
"La base des relations entre la Russie et l'Arménie, c'est une amitié
séculaire", a fait valoir pour sa part le président arménien.
"Nous sommes liés par la culture, par les liens économiques et je
crois que personne n'a vraiment été surpris par le souhait de
l'Arménie de rejoindre l'Union douanière" pilotée par Moscou, a-t-il
poursuivi, invoquant le "traité d'amitié" qui lie Erevan à Moscou mais
aussi leur appartenance à un "même système sécuritaire".
Serge Sarkissian a églement fait valoir la possibilité pour son pays
"d'importer des hydrocarbures (de Russie) à des prix très compétitifs"
grce à cette union douanière. "C'est ça qui a guidé notre décision
avec l'Union européenne", a-t-il encore souligné.
En septembre 2013, le président arménien avait surpris nombre de ses
compatriotes, acceptant que son pays rejoigne l'Union douanière
constituée par la Russie, le Bélarus et le Kazakhstan alors qu'après
de longues négociations, elle devait sceller deux mois plus tard un
accord de libre-échange avec l'UE, qui aurait constitué un premier pas
vers une intégration future au bloc européen.