L'Opinion.fr
jeudi 20 novembre 2014 12:18 PM GMT
Serge Kasparian, le patron de jeux qui n'aimait pas le hasard dans le foot
Le patron du Cercle de jeux Cadet et actionnaire du Nîmes Olympique
aurait reconnu son implication dans l'affaire des matchs de football
présumés truqués de Ligue 2
par Gilles Sengès
Tout patron du cercle de jeux Cadet qu'il était jusqu'à ce que le
service des courses et des jeux de la police judiciaire ne mette le
nez dans ses affaires, Serge Kasparian ne croyait visiblement pas au
hasard lorsqu'il s'agissait d'investir son argent. Pas question en
tout cas de se fier à la seule glorieuse incertitude du sport! Nouveau
copropriétaire du club de football du Nîmes Olympique, en avril 2014,
moyennant un investissement de 7,5 millions d'euros réalisé en
compagnie de Jean-Marc Conrad, PDG d'un des principaux groupes
français de presse gratuite immobilière, et Rani Assaf, l'une des
têtes pensantes et cofondateur du groupe de télécommunications Illiad
- Free au côté de Xavier Niel, s'est rapidement inquiété des
contre-performances de son équipe. Evoluant en Ligue 2, les
«crocodiles» tutoyaient alors la descente en division inférieure, en
National. Ce qui aurait signifié des pertes importantes en matière de
recettes pour le club et ses nouveaux propriétaires.
Un match de football, ce peut être simple comme un coup de fil! C'est
ce que s'est dit visiblement Serge Kasparian qui s'est inquiété avec
ses homologues de plusieurs clubs de L2 des prochaines rencontres du
Nîmes Olympique. Manque de chance, ce dynamique homme d'affaires
d'origine arménienne se trouvait depuis quelque temps mis sur écoute
par les policiers du service des courses et des jeux subodorant des
faits de blanchiment, d'abus de confiance et autre association de
malfaiteurs dans le centre Cadet. Difficile de nier toute intervention
face aux enregistrements téléphoniques et l'intéressé aurait tout
avoué, selon le journal Le Parisien. Ce qui risque de mettre en
difficulté certains patrons de clubs et joueurs de football. L'affaire
n'en a sans doute pas fini avec les rebondissements.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
jeudi 20 novembre 2014 12:18 PM GMT
Serge Kasparian, le patron de jeux qui n'aimait pas le hasard dans le foot
Le patron du Cercle de jeux Cadet et actionnaire du Nîmes Olympique
aurait reconnu son implication dans l'affaire des matchs de football
présumés truqués de Ligue 2
par Gilles Sengès
Tout patron du cercle de jeux Cadet qu'il était jusqu'à ce que le
service des courses et des jeux de la police judiciaire ne mette le
nez dans ses affaires, Serge Kasparian ne croyait visiblement pas au
hasard lorsqu'il s'agissait d'investir son argent. Pas question en
tout cas de se fier à la seule glorieuse incertitude du sport! Nouveau
copropriétaire du club de football du Nîmes Olympique, en avril 2014,
moyennant un investissement de 7,5 millions d'euros réalisé en
compagnie de Jean-Marc Conrad, PDG d'un des principaux groupes
français de presse gratuite immobilière, et Rani Assaf, l'une des
têtes pensantes et cofondateur du groupe de télécommunications Illiad
- Free au côté de Xavier Niel, s'est rapidement inquiété des
contre-performances de son équipe. Evoluant en Ligue 2, les
«crocodiles» tutoyaient alors la descente en division inférieure, en
National. Ce qui aurait signifié des pertes importantes en matière de
recettes pour le club et ses nouveaux propriétaires.
Un match de football, ce peut être simple comme un coup de fil! C'est
ce que s'est dit visiblement Serge Kasparian qui s'est inquiété avec
ses homologues de plusieurs clubs de L2 des prochaines rencontres du
Nîmes Olympique. Manque de chance, ce dynamique homme d'affaires
d'origine arménienne se trouvait depuis quelque temps mis sur écoute
par les policiers du service des courses et des jeux subodorant des
faits de blanchiment, d'abus de confiance et autre association de
malfaiteurs dans le centre Cadet. Difficile de nier toute intervention
face aux enregistrements téléphoniques et l'intéressé aurait tout
avoué, selon le journal Le Parisien. Ce qui risque de mettre en
difficulté certains patrons de clubs et joueurs de football. L'affaire
n'en a sans doute pas fini avec les rebondissements.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress