REVUE DE PRESSE
Les soldats oubliés de la Grande Guerre
En ces temps de commémoration de la guerre de 14, le sujet a été
laissé un peu de côté. L'action entreprise par les les soldats du
Front d'Orient a pourtant été déterminante pour mettre fin au conflit.
En consacrant une exposition à cette thématique, le musée d'Histoire
répare cet oubli. "Marseille a été le principal point de départ de
milliers de soldats, rappelle Laurent VĂ©drine, conservateur en chef du
musée d'Histoire. La ville a accueilli également de nombreux réfugiés,
comme les Arméniens rescapés du génocide". Bti sur plusieurs
séquences, le parcours proposé explique le contexte international, les
enjeux, la vie quotidienne des soldats pendant cette période. Plus de
300 objets, affiches de propagande de différents pays, journaux
personnels, cartes, sont rassemblés. Les photographies du Marseillais
Fernand Detaille, présent pendant cette période dans les Dardanelles,
ont gravé sur des plaques de verre les mouvements des troupes sur le
terrain. Son regard sert de fil conducteur Ă l'exposition. "On Ă©voque
le conflit vu d'en haut, du point de vue de la hiérarchie militaire et
vu d'en bas, avec les conditions de vie des militaires", poursuit
Laurent Vedrine. On s'attardera sur les objets personnels de ces
soldats, témoignages précieux de leur quotidien. Le point de départ du
récit commence avec l'embarquement des troupes à Marseille. On finit
le parcours sur la maquette du monument aux Armées d'Orient, implanté
sur la Corniche. "Ces soldats engagés sur le Front d'Orient se sont
sentis oubliés, ignorés, déplore Jean-Yves Le Naour, historien,
commissaire de l'exposition. Aucun lieu ne leur rend hommage, sauf le
monument aux Poilus d'Orient sur la Corniche, inauguré en 1927, en
même temps que l'escalier de la gare Saint-Charles". La guerre, perçue
sous différents angles. "Nous parlons d'histoires intimes pour parler
d'une histoire universelle", résume Laurent Vedrine.
Jusqu'au 17 mai 2015 au musée d'Histoire, 2 rue Henri Barbusse (1er).
Ouvert tous les jours sauf le lundi de 10h Ă 18h. 04 91 55 36 00.
LA PROVENCE
samedi 22 novembre 2014,
Stéphane (c)armenews.com
From: Baghdasarian
Les soldats oubliés de la Grande Guerre
En ces temps de commémoration de la guerre de 14, le sujet a été
laissé un peu de côté. L'action entreprise par les les soldats du
Front d'Orient a pourtant été déterminante pour mettre fin au conflit.
En consacrant une exposition à cette thématique, le musée d'Histoire
répare cet oubli. "Marseille a été le principal point de départ de
milliers de soldats, rappelle Laurent VĂ©drine, conservateur en chef du
musée d'Histoire. La ville a accueilli également de nombreux réfugiés,
comme les Arméniens rescapés du génocide". Bti sur plusieurs
séquences, le parcours proposé explique le contexte international, les
enjeux, la vie quotidienne des soldats pendant cette période. Plus de
300 objets, affiches de propagande de différents pays, journaux
personnels, cartes, sont rassemblés. Les photographies du Marseillais
Fernand Detaille, présent pendant cette période dans les Dardanelles,
ont gravé sur des plaques de verre les mouvements des troupes sur le
terrain. Son regard sert de fil conducteur Ă l'exposition. "On Ă©voque
le conflit vu d'en haut, du point de vue de la hiérarchie militaire et
vu d'en bas, avec les conditions de vie des militaires", poursuit
Laurent Vedrine. On s'attardera sur les objets personnels de ces
soldats, témoignages précieux de leur quotidien. Le point de départ du
récit commence avec l'embarquement des troupes à Marseille. On finit
le parcours sur la maquette du monument aux Armées d'Orient, implanté
sur la Corniche. "Ces soldats engagés sur le Front d'Orient se sont
sentis oubliés, ignorés, déplore Jean-Yves Le Naour, historien,
commissaire de l'exposition. Aucun lieu ne leur rend hommage, sauf le
monument aux Poilus d'Orient sur la Corniche, inauguré en 1927, en
même temps que l'escalier de la gare Saint-Charles". La guerre, perçue
sous différents angles. "Nous parlons d'histoires intimes pour parler
d'une histoire universelle", résume Laurent Vedrine.
Jusqu'au 17 mai 2015 au musée d'Histoire, 2 rue Henri Barbusse (1er).
Ouvert tous les jours sauf le lundi de 10h Ă 18h. 04 91 55 36 00.
LA PROVENCE
samedi 22 novembre 2014,
Stéphane (c)armenews.com
From: Baghdasarian