UNE ROMA PRIDE POUR LA DIGNITE DES ROMS ET DES GENS DU VOYAGE !
DIMANCHE 5 OCTOBRE 14H PLACE DE REPUBLIQUE À PARIS
Marseille 2012, Saint-Denis 2013, Pierrefitte 2014 : de la ratonade au
meurtre collectif raciste evite de justesse, ces trois lieux disent
l'aggravation continue des violences contre les Roms ces dernières
annees en France. Ces manifestations populaires de haine anti-Roms ont
ete symboliquement autorisees par des discours stigmatisant perclus de
stereotypes tenus par des figures d'autorites, parfois les plus hautes
autorites de l'Etat. Elles sont accompagnees depuis plusieurs annees de
la mise en acte de politiques toujours plus violentes a l'encontre des
quelque vingt milles membres de cette petite communaute. Par exemple,
jamais la France n'a expulse autant de Roms qu'aujourd'hui, faisant
parfois de certains individus de veritables refugies interieurs sur
le territoire national.
Pour ce faire, il a fallu fouler aux pieds une certaine idee de
la justice ainsi que le realisme economique, car ces expulsions a
repetition sont une aberration financière. Il a fallu egalement pour
le gouvernement ne pas respecter certains de ses propres textes,
comme sa circulaire du 28 août 2012 stipulant que les expulsions
ne doivent etre mises en acte qu'a la condition expresse que des
solutions de relogement soient trouvees, afin de ne pas contraindre
les expulses au vagabondage. Il a fallu enfin brutalement revoquer un
prefet republicain et humaniste qui s'obstinait, malgre les pressions,
a se battre pour le respecte de la loi.
Les consequences de ces politiques sont desastreuses, notamment pour
les jeunes generations. La moitie des enfants roms n'ont ainsi pas
accès a l'instruction primaire, dans la majorite des cas a cause du
refus d'inscription des maires, alors meme que celle-ci est legalement
obligatoire jusqu'a 16 ans. Les expulsions, repetees parfois plusieurs
fois par an, parfois les veilles de rentrees scolaires, obstruent
pour les enfants toute perspective d'education, donc d'insertion dans
la societe. C'est criminel pour la jeunesse et absurde pour le pays
dont on ne règle pas les problèmes.
Similairement, les declarations stigmatisant les Tsiganes, Gitans,
Manouches, Sintis, Yeniches, gens du voyage, tous citoyens francais,
sont devenues rituelles. Elles sont egalement accompagnees du
non-respect de certaines lois par ses depositaires. Par exemple,
quatorze ans après la loi Louis Besson, un tiers des aires d'accueil
devant etre construites par les mairies manquent, et seuls 18 des
96 departements metropolitains atteignent les objectifs fixes dans
leurs ,
veritables passeports interieurs qu'ils doivent posseder et faire viser
regulièrement par les forces de l'ordre. Elle impose egalement un >, leur interdisant de representer plus de 3%
de la population d'une commune...
A l'encontre de ces funestes dynamiques, de nombreuses institutions -
communes, conseils regionaux - sont engagees avec efficacite, souvent
dans la discretion, pour construire des solutions aux problèmes poses.
Loin de toutes essentialisation des populations concernees, elles
mènent des projets d'insertion, utilisant notamment les fonds europeens
qui leur sont dedies, et qui ne sont que très partiellement utilises
par les institutions nationales et locales.
De meme, la societe civile s'engage : simultanement avec quinze pays
europeens, nous nous rassemblerons, de manière festive et fraternelle,
le dimanche 5 octobre prochain, pour la >. Ensemble, nous contribuerons a
restaurer le respect de la dignite et la fierte de ceux qui sont
discrimines voire persecutes en France comme ailleurs sur le continent,
en donnant corps a une Europe de la solidarite.
Venus de differents horizons, d'origines et de croyances variees,
nous reclamerons :
1. La suppression integrale de la loi de 1969.
2. La poursuite par le parquet de tous les maires ou presidents
de Conseils generaux qui refusent l'inscription des enfants Roms a
l'ecole, ce qui est illegal.
3. L'arret de la politique actuelle d'expulsions, qui est violente,
inefficace, coûteuse et destructrice de perspectives d'avenir pour les
nouvelles generations. En particulier, la moindre des choses serait
que le gouvernement respecte les lois et circulaires de la Republique,
en particulier celle du 28 août 2012.
4. La condamnation ferme de la part des plus hautes autorites
politiques des discours racistes. L'engagement systematique de
poursuites par l'Etat est un symbole essentiel.
5. La contrainte par l'Etat des communes qui ne respectent toujours
pas, depuis quatorze ans, la loi Louis Besson, afin qu'elles
construisent enfin les aires d'accueil et de grands passages prevus
par la loi.
Le 5 octobre prochain, faisons vivre les valeurs de la solidarite et
de l'egalite avec la Roma Pride !
Liste complète des signataires
Benjamin Abtan, president du Mouvement Antiraciste Europeen EGAM,
Alain Daumas et Francine Jacob, president et vice-presidente de
l'Union Francaise des Associations Tsiganes (UFAT), Dominique Sopo,
president de SOS Racisme, Bernard Kouchner, ancien Ministre des
Affaires Etrangères, Tony Gatlif, cineaste, Claude Lanzmann, cineaste,
Bernard-Henry Levy, philosophe, ecrivain, Daniel Cohn Bendit, ancien
deputee europeen, Edgar Morin, sociologue, Andre Glucksman, philosophe,
Roberto Romero, vice-president de la Region Ile-de-France en charge des
affaires internationales et europeennes, Emmanuelle Cosse, Secretaire
nationale d'EELV, Vice-presidente de la region Ile-de-France en
charge du Logement, Benjamin Stora, historien et president de la
Cite nationale de l'immigration, Eric Piolle, maire de Grenoble,
Rebecca Zlotowski, cineaste, Yvan Le Bolloc'h, musicien, Penelope
Bagieu, illustratrice et dessinatrice de bandes dessinees, Gaël Faye,
slameur, Smaïn, humoriste, C215, street artiste, Alexandre et Delia
Romanès, dirigeants du Cirque Romanès, Christophe Sauve, President de
l'Association Nationale des Gens du Voyage Catholiques, Danielle Auroi,
deputee, presidente de la commission des Affaires europeennes, Laure
Lechatellier, vice-presidente de la region Ile-de-France en charge
de l'action sociale et de la sante, Ara Toranian, co-president du
Conseil de coordination des organisations armeniennes de France (CCAF),
Laurent El Ghozi, president de la FNASAT, Barbara Pompili, deputee
de la Somme et co-presidente du groupe ecologiste, Jean-Luc Romero,
adjoint a la maire du 12e arrondissement de Paris, Laura Slimani,
presidente des Jeunes Socialistes, Laura Chatel et Lucas Nedelec,
co-secretaires federaux des Jeunes Ecologistes, Umberto Guerra,
president de Rromeurope, Andrea Caizzi, pour le Collectif de soutien
aux Roms et Bulgares de Bobigny, Isabelle Durant, deputee europeenne &
vice-presidente du Parlement europeen, Bernadette Caliskan-Heniau,
adjointe au maire de Sevran, Nordine Idir, secretaire general du
Mouvement des Jeunes Communistes, Geraldine Guilpain, presidente
des Jeunes Radicaux de Gauche, Baptiste Payou, president des Gitans
du Languedoc-Roussillon, Noël Mamère, depute de Gironde, maire de
Bègles, Anne Souyris, co-presidente du groupe ecologiste de Paris,
Sonia Aïchi, presidente de la Federation independante et democratique
lyceenne, Corentin Durand, president de l'Union nationale lyceenne,
Baptiste Riot, president de Malki Tsigani, Pouria Amirshahi, depute
des Francais de l'etranger - Maghreb / Afrique de l'Ouest, Francois
Siebecke, conseiller municipal d'Aulnay-sous-Bois, Alain Jakubowicz,
president de la LICRA, Bernadette Hetier, co-presidente du MRAP,
Celine et Tony Larivière, co-presidents des Francais du voyage,
Barbara Romagnan, deputee du Doubs, Michèle Cormier, responsable de
l'espace departemental des solidarites de Joinville Saint Maur, William
Martinet, president de l'UNEF, Sacha Reingewirtz, president de l'Union
des etudiants juifs de France, Catherine de Wenden, directrice de
recherche au CNRS, Sasha Zanko, president de Tchatchipen, Karima Delli,
deputee europeenne, Karim Lahidji, president de la FIDH, Yves Ternon,
historien, Christophe Cortez, president des Gitans de Cavaillon,
Laurence Abeille, deputee du Val-de-Marne, Pap Ndiaye, historien,
professeur d'histoire nord-americaine a Sciences Po, Catherine Perret,
pour la direction confederale CGT, Pipo Sargera, president du Centre
culturel gitan, Brigitte Allain, deputee de Dordogne, Eric Fassin,
sociologue, Universite Paris-8, Pierre Henry, directeur general de
France Terre d'Asile, Gaby Baptiste, president de Rumba Compas, Razzy
Hammadi, depute de Seine-Saint-Denis, Jean-Luc Bennahmias, fondateur
du Front democrate, ecologiste et social, Nathalie Dinner, conseillère
generale du Val-de-Marne, chargee de l'Observatoire de l'egalite,
de la lutte contre les discriminations, des droits de l'Homme et
des droits des migrants, Catherine Coquio, professeur de litterature
comparee, presidente-fondatrice de l'association internationale de
recherche sur les crimes contre l'humanite et les genocides, Francois
Espinas, president de l'association culturelle des gens du voyage,
Christophe Cavard, depute du Gard, Yann Moix, ecrivain, Iannis Roder,
historien, Memorial de la Shoah, Giorgi Viccini, president du comite
pour le respect des droits des Tsiganes, Arnaud Leroy, depute des
Francais etablis hors de France, Stephane Melchiorri, responsable
actions politiques a Emmaus International, Caroline Mecary, avocate,
Emile Scheitz, president de l'AFGVIF, Philip Cordery, depute des
Francais du Benelux, Nonna Mayer, directrice de recherche emerite
au CNRS, Segolène Pruvot, co-presidente d'Alternatives europeennes,
Marius Bauer, president de Latcho Drom, Jean-Yves Leconte, senateur
des Francais etablis hors de France, Ameziane Abdat, president de
Z'y va Nanterre, Kamal Hachkar, cineaste, Jacky Mamou, president du
Collectif Urgence Darfour, Miran Faipi, president de l'Union des
Roms de l'ex-Yougoslavie en diaspora, Avela Guilloux, directrice
de la Maison ouverte de Montreuil, Michel Serfaty, president
de l'Amitie judeo-musulmane de France, Jose Publi, president des
Gitans de France, Seta Papazian, presidente du Collectif de vigilance
armenienne contre le negationnisme, Maria de Franca, directrice de la
redaction de La Règle du Jeu, Marcel Hognon, president du mouvement
des intellectuels tziganes, Michel Kichka, dessinateur, Joël Gombin,
chercheur, Maljoku-Raif, president de Romano Phralipe, Rajan Zed,
president de la Societe universelle hindouiste, Albert Herszkowicz,
porte-parole du collectif Memorial 98, Joseph Stimbach, president de
Chave Foun, Sasha Obradovic, producteur de spectacles, Colette Olczyk,
vice-presidente de l'association de solidarite en Essone avec les
familles roms roumaines, Pierre Menager, president de Entraide gens du
voyage, Renardo Lorier, president de l'ONAT, Yago Brizet, president de
Niglo Breizh, Yohann Sales, president des Gitans de Tarascon, Andrea
Caizzi, president d'ASET93, Esther Benbassa, Senatrice du Val-de-Marne,
Sandrine Rousseau, porte--parole d'EELV, vice-presidente de la region
Nord - Pas de Calais, Michel Bock, conseiller regional Ile-de-France,
president de la commission International, Claire Monod, conseillère
regionale Ile-de-France, Julie Nouvion, conseillère regionale
Ile-de-France, Ouarda Sadoudi, directrice generale de l'association
HOME, Militante Feministe, Mme Carrey-Conte, Deputee de Paris
jeudi 2 octobre 2014, Ara (c)armenews.com
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DIMANCHE 5 OCTOBRE 14H PLACE DE REPUBLIQUE À PARIS
Marseille 2012, Saint-Denis 2013, Pierrefitte 2014 : de la ratonade au
meurtre collectif raciste evite de justesse, ces trois lieux disent
l'aggravation continue des violences contre les Roms ces dernières
annees en France. Ces manifestations populaires de haine anti-Roms ont
ete symboliquement autorisees par des discours stigmatisant perclus de
stereotypes tenus par des figures d'autorites, parfois les plus hautes
autorites de l'Etat. Elles sont accompagnees depuis plusieurs annees de
la mise en acte de politiques toujours plus violentes a l'encontre des
quelque vingt milles membres de cette petite communaute. Par exemple,
jamais la France n'a expulse autant de Roms qu'aujourd'hui, faisant
parfois de certains individus de veritables refugies interieurs sur
le territoire national.
Pour ce faire, il a fallu fouler aux pieds une certaine idee de
la justice ainsi que le realisme economique, car ces expulsions a
repetition sont une aberration financière. Il a fallu egalement pour
le gouvernement ne pas respecter certains de ses propres textes,
comme sa circulaire du 28 août 2012 stipulant que les expulsions
ne doivent etre mises en acte qu'a la condition expresse que des
solutions de relogement soient trouvees, afin de ne pas contraindre
les expulses au vagabondage. Il a fallu enfin brutalement revoquer un
prefet republicain et humaniste qui s'obstinait, malgre les pressions,
a se battre pour le respecte de la loi.
Les consequences de ces politiques sont desastreuses, notamment pour
les jeunes generations. La moitie des enfants roms n'ont ainsi pas
accès a l'instruction primaire, dans la majorite des cas a cause du
refus d'inscription des maires, alors meme que celle-ci est legalement
obligatoire jusqu'a 16 ans. Les expulsions, repetees parfois plusieurs
fois par an, parfois les veilles de rentrees scolaires, obstruent
pour les enfants toute perspective d'education, donc d'insertion dans
la societe. C'est criminel pour la jeunesse et absurde pour le pays
dont on ne règle pas les problèmes.
Similairement, les declarations stigmatisant les Tsiganes, Gitans,
Manouches, Sintis, Yeniches, gens du voyage, tous citoyens francais,
sont devenues rituelles. Elles sont egalement accompagnees du
non-respect de certaines lois par ses depositaires. Par exemple,
quatorze ans après la loi Louis Besson, un tiers des aires d'accueil
devant etre construites par les mairies manquent, et seuls 18 des
96 departements metropolitains atteignent les objectifs fixes dans
leurs ,
veritables passeports interieurs qu'ils doivent posseder et faire viser
regulièrement par les forces de l'ordre. Elle impose egalement un >, leur interdisant de representer plus de 3%
de la population d'une commune...
A l'encontre de ces funestes dynamiques, de nombreuses institutions -
communes, conseils regionaux - sont engagees avec efficacite, souvent
dans la discretion, pour construire des solutions aux problèmes poses.
Loin de toutes essentialisation des populations concernees, elles
mènent des projets d'insertion, utilisant notamment les fonds europeens
qui leur sont dedies, et qui ne sont que très partiellement utilises
par les institutions nationales et locales.
De meme, la societe civile s'engage : simultanement avec quinze pays
europeens, nous nous rassemblerons, de manière festive et fraternelle,
le dimanche 5 octobre prochain, pour la >. Ensemble, nous contribuerons a
restaurer le respect de la dignite et la fierte de ceux qui sont
discrimines voire persecutes en France comme ailleurs sur le continent,
en donnant corps a une Europe de la solidarite.
Venus de differents horizons, d'origines et de croyances variees,
nous reclamerons :
1. La suppression integrale de la loi de 1969.
2. La poursuite par le parquet de tous les maires ou presidents
de Conseils generaux qui refusent l'inscription des enfants Roms a
l'ecole, ce qui est illegal.
3. L'arret de la politique actuelle d'expulsions, qui est violente,
inefficace, coûteuse et destructrice de perspectives d'avenir pour les
nouvelles generations. En particulier, la moindre des choses serait
que le gouvernement respecte les lois et circulaires de la Republique,
en particulier celle du 28 août 2012.
4. La condamnation ferme de la part des plus hautes autorites
politiques des discours racistes. L'engagement systematique de
poursuites par l'Etat est un symbole essentiel.
5. La contrainte par l'Etat des communes qui ne respectent toujours
pas, depuis quatorze ans, la loi Louis Besson, afin qu'elles
construisent enfin les aires d'accueil et de grands passages prevus
par la loi.
Le 5 octobre prochain, faisons vivre les valeurs de la solidarite et
de l'egalite avec la Roma Pride !
Liste complète des signataires
Benjamin Abtan, president du Mouvement Antiraciste Europeen EGAM,
Alain Daumas et Francine Jacob, president et vice-presidente de
l'Union Francaise des Associations Tsiganes (UFAT), Dominique Sopo,
president de SOS Racisme, Bernard Kouchner, ancien Ministre des
Affaires Etrangères, Tony Gatlif, cineaste, Claude Lanzmann, cineaste,
Bernard-Henry Levy, philosophe, ecrivain, Daniel Cohn Bendit, ancien
deputee europeen, Edgar Morin, sociologue, Andre Glucksman, philosophe,
Roberto Romero, vice-president de la Region Ile-de-France en charge des
affaires internationales et europeennes, Emmanuelle Cosse, Secretaire
nationale d'EELV, Vice-presidente de la region Ile-de-France en
charge du Logement, Benjamin Stora, historien et president de la
Cite nationale de l'immigration, Eric Piolle, maire de Grenoble,
Rebecca Zlotowski, cineaste, Yvan Le Bolloc'h, musicien, Penelope
Bagieu, illustratrice et dessinatrice de bandes dessinees, Gaël Faye,
slameur, Smaïn, humoriste, C215, street artiste, Alexandre et Delia
Romanès, dirigeants du Cirque Romanès, Christophe Sauve, President de
l'Association Nationale des Gens du Voyage Catholiques, Danielle Auroi,
deputee, presidente de la commission des Affaires europeennes, Laure
Lechatellier, vice-presidente de la region Ile-de-France en charge
de l'action sociale et de la sante, Ara Toranian, co-president du
Conseil de coordination des organisations armeniennes de France (CCAF),
Laurent El Ghozi, president de la FNASAT, Barbara Pompili, deputee
de la Somme et co-presidente du groupe ecologiste, Jean-Luc Romero,
adjoint a la maire du 12e arrondissement de Paris, Laura Slimani,
presidente des Jeunes Socialistes, Laura Chatel et Lucas Nedelec,
co-secretaires federaux des Jeunes Ecologistes, Umberto Guerra,
president de Rromeurope, Andrea Caizzi, pour le Collectif de soutien
aux Roms et Bulgares de Bobigny, Isabelle Durant, deputee europeenne &
vice-presidente du Parlement europeen, Bernadette Caliskan-Heniau,
adjointe au maire de Sevran, Nordine Idir, secretaire general du
Mouvement des Jeunes Communistes, Geraldine Guilpain, presidente
des Jeunes Radicaux de Gauche, Baptiste Payou, president des Gitans
du Languedoc-Roussillon, Noël Mamère, depute de Gironde, maire de
Bègles, Anne Souyris, co-presidente du groupe ecologiste de Paris,
Sonia Aïchi, presidente de la Federation independante et democratique
lyceenne, Corentin Durand, president de l'Union nationale lyceenne,
Baptiste Riot, president de Malki Tsigani, Pouria Amirshahi, depute
des Francais de l'etranger - Maghreb / Afrique de l'Ouest, Francois
Siebecke, conseiller municipal d'Aulnay-sous-Bois, Alain Jakubowicz,
president de la LICRA, Bernadette Hetier, co-presidente du MRAP,
Celine et Tony Larivière, co-presidents des Francais du voyage,
Barbara Romagnan, deputee du Doubs, Michèle Cormier, responsable de
l'espace departemental des solidarites de Joinville Saint Maur, William
Martinet, president de l'UNEF, Sacha Reingewirtz, president de l'Union
des etudiants juifs de France, Catherine de Wenden, directrice de
recherche au CNRS, Sasha Zanko, president de Tchatchipen, Karima Delli,
deputee europeenne, Karim Lahidji, president de la FIDH, Yves Ternon,
historien, Christophe Cortez, president des Gitans de Cavaillon,
Laurence Abeille, deputee du Val-de-Marne, Pap Ndiaye, historien,
professeur d'histoire nord-americaine a Sciences Po, Catherine Perret,
pour la direction confederale CGT, Pipo Sargera, president du Centre
culturel gitan, Brigitte Allain, deputee de Dordogne, Eric Fassin,
sociologue, Universite Paris-8, Pierre Henry, directeur general de
France Terre d'Asile, Gaby Baptiste, president de Rumba Compas, Razzy
Hammadi, depute de Seine-Saint-Denis, Jean-Luc Bennahmias, fondateur
du Front democrate, ecologiste et social, Nathalie Dinner, conseillère
generale du Val-de-Marne, chargee de l'Observatoire de l'egalite,
de la lutte contre les discriminations, des droits de l'Homme et
des droits des migrants, Catherine Coquio, professeur de litterature
comparee, presidente-fondatrice de l'association internationale de
recherche sur les crimes contre l'humanite et les genocides, Francois
Espinas, president de l'association culturelle des gens du voyage,
Christophe Cavard, depute du Gard, Yann Moix, ecrivain, Iannis Roder,
historien, Memorial de la Shoah, Giorgi Viccini, president du comite
pour le respect des droits des Tsiganes, Arnaud Leroy, depute des
Francais etablis hors de France, Stephane Melchiorri, responsable
actions politiques a Emmaus International, Caroline Mecary, avocate,
Emile Scheitz, president de l'AFGVIF, Philip Cordery, depute des
Francais du Benelux, Nonna Mayer, directrice de recherche emerite
au CNRS, Segolène Pruvot, co-presidente d'Alternatives europeennes,
Marius Bauer, president de Latcho Drom, Jean-Yves Leconte, senateur
des Francais etablis hors de France, Ameziane Abdat, president de
Z'y va Nanterre, Kamal Hachkar, cineaste, Jacky Mamou, president du
Collectif Urgence Darfour, Miran Faipi, president de l'Union des
Roms de l'ex-Yougoslavie en diaspora, Avela Guilloux, directrice
de la Maison ouverte de Montreuil, Michel Serfaty, president
de l'Amitie judeo-musulmane de France, Jose Publi, president des
Gitans de France, Seta Papazian, presidente du Collectif de vigilance
armenienne contre le negationnisme, Maria de Franca, directrice de la
redaction de La Règle du Jeu, Marcel Hognon, president du mouvement
des intellectuels tziganes, Michel Kichka, dessinateur, Joël Gombin,
chercheur, Maljoku-Raif, president de Romano Phralipe, Rajan Zed,
president de la Societe universelle hindouiste, Albert Herszkowicz,
porte-parole du collectif Memorial 98, Joseph Stimbach, president de
Chave Foun, Sasha Obradovic, producteur de spectacles, Colette Olczyk,
vice-presidente de l'association de solidarite en Essone avec les
familles roms roumaines, Pierre Menager, president de Entraide gens du
voyage, Renardo Lorier, president de l'ONAT, Yago Brizet, president de
Niglo Breizh, Yohann Sales, president des Gitans de Tarascon, Andrea
Caizzi, president d'ASET93, Esther Benbassa, Senatrice du Val-de-Marne,
Sandrine Rousseau, porte--parole d'EELV, vice-presidente de la region
Nord - Pas de Calais, Michel Bock, conseiller regional Ile-de-France,
president de la commission International, Claire Monod, conseillère
regionale Ile-de-France, Julie Nouvion, conseillère regionale
Ile-de-France, Ouarda Sadoudi, directrice generale de l'association
HOME, Militante Feministe, Mme Carrey-Conte, Deputee de Paris
jeudi 2 octobre 2014, Ara (c)armenews.com
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