ARMENIE
Le Parlement rejette le projet de loi de l'opposition sur la situation d'urgence
L'Assemblée nationale a rejeté mercredi une proposition de
l'opposition visant à interdire au Président Serge Sarkissian
d'utiliser les forces armées de l'Arménie afin de faire respecter
l'état d'urgence si nécessaire. Les députés du Congrès National
Arménien (HAK) ont proposé des amendements correspondants à la loi qui
donne ce pouvoir au président de la république. La loi a été
promulguée en 2012, il y a quatre ans après une répression meurtrière
post-électorale à l'encontre d'un mouvement du chef du HAK Levon
Ter-Petrossian.
Dix personnes ont été tuées et plus de 100 autres blessées lorsque les
forces de sécurité ont mis fin aux protestations des partisans de
Ter-Petrossian.
Gagik Jahangirian, député du HAK et auteur principal des amendements,
a prédit mardi que la majorité pro-gouvernementale du Parlement va
bloquer l'initiative de l'opposition. Il a dit que cet acte prouve que
les actes de Robert Kotcharian étaient illégales en 2008.
Seuls 35 membres du parlement sur les 131 sièges ont voté pour
l'amendement. Le comité du Parlement sur les affaires juridiques
s'était prononcé contre eux le mois dernier. Jahangirian a nié tout
lien entre l'initiative du HAK et les manifestations
anti-gouvernementales en cours mis en scène par le HAK, le parti
Zharangutyun et le Parti Arménie prospère (BHK). Les trois forces
politiques rallieront leurs partisans à Erevan le 10 Octobre dans ce
qui pourrait être le début de leur campagne conjointe de
manifestations soutenues visant à renverser Serge Sarkissian.
Le chef de la police arménienne, Vladimir Gasparian, a prévenu le mois
dernier que les forces de sécurité n'hésiteraient pas à > répondre à toutes les actions qui seront jugées inconstitutionnelles
par les autorités. Gasparian a cité la nécessité d'éviter une
répétition de l'effusion de sang de Mars 2008. Le ministre de la
Défense Seyran Ohanian a ensuite déclaré que l'armée arménienne ne
pourrait pas intervenir pour aider le gouvernement à réprimer les
manifestations possibles qui menacent l'emprise de Serge Sarkissian
sur le pouvoir.
dimanche 5 octobre 2014,
Stéphane (c)armenews.com
Le Parlement rejette le projet de loi de l'opposition sur la situation d'urgence
L'Assemblée nationale a rejeté mercredi une proposition de
l'opposition visant à interdire au Président Serge Sarkissian
d'utiliser les forces armées de l'Arménie afin de faire respecter
l'état d'urgence si nécessaire. Les députés du Congrès National
Arménien (HAK) ont proposé des amendements correspondants à la loi qui
donne ce pouvoir au président de la république. La loi a été
promulguée en 2012, il y a quatre ans après une répression meurtrière
post-électorale à l'encontre d'un mouvement du chef du HAK Levon
Ter-Petrossian.
Dix personnes ont été tuées et plus de 100 autres blessées lorsque les
forces de sécurité ont mis fin aux protestations des partisans de
Ter-Petrossian.
Gagik Jahangirian, député du HAK et auteur principal des amendements,
a prédit mardi que la majorité pro-gouvernementale du Parlement va
bloquer l'initiative de l'opposition. Il a dit que cet acte prouve que
les actes de Robert Kotcharian étaient illégales en 2008.
Seuls 35 membres du parlement sur les 131 sièges ont voté pour
l'amendement. Le comité du Parlement sur les affaires juridiques
s'était prononcé contre eux le mois dernier. Jahangirian a nié tout
lien entre l'initiative du HAK et les manifestations
anti-gouvernementales en cours mis en scène par le HAK, le parti
Zharangutyun et le Parti Arménie prospère (BHK). Les trois forces
politiques rallieront leurs partisans à Erevan le 10 Octobre dans ce
qui pourrait être le début de leur campagne conjointe de
manifestations soutenues visant à renverser Serge Sarkissian.
Le chef de la police arménienne, Vladimir Gasparian, a prévenu le mois
dernier que les forces de sécurité n'hésiteraient pas à > répondre à toutes les actions qui seront jugées inconstitutionnelles
par les autorités. Gasparian a cité la nécessité d'éviter une
répétition de l'effusion de sang de Mars 2008. Le ministre de la
Défense Seyran Ohanian a ensuite déclaré que l'armée arménienne ne
pourrait pas intervenir pour aider le gouvernement à réprimer les
manifestations possibles qui menacent l'emprise de Serge Sarkissian
sur le pouvoir.
dimanche 5 octobre 2014,
Stéphane (c)armenews.com