LA TURQUIE INSISTE SUR L'ENSEIGNEMENT RELIGIEUX MALGRE L'ARRET DE LA CEDH
TURQUIE
Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a denonce mercredi un arret
rendu la veille par la Cour europeenne des droits de l'Homme (CEDH)
sur l'enseignement religieux obligatoire a l'ecole, indiquant que
son absence radicaliserait le pays musulman comme en Syrie en et Irak.
"Si vous regardez les developpements autour de la Turquie, vous verrez
que (l'enseignement religieux) est une necessite", a-t-il dit devant
la presse.
Il faisait allusion a la montee des actions du groupe Etat islamique
(EI), accuse d'atrocites, en Syrie et en Irak voisines.
"Si l'Etat (...) ne dispense pas une education religieuse correcte,
cela aura pour consequence de generer la radicalisation que l'on
observe autour de nous", c'est-a-dire les jihadistes extremistes qui
sont aux portes de la Turquie et retiennent depuis plus de trois mois
46 Turcs en otage a Mossoul (nord de l'Irak), a estime M. Davutoglu.
La Turquie doit reformer "sans tarder" l'enseignement religieux
a l'ecole pour garantir le respect des convictions des parents, a
demande la CEDH en condamnant le pays officiellement a 99% musulman
pour violation du droit a l'instruction.
L'affaire en question concernait des parents de confession alevie,
une branche minoritaire de l'islam, qui estimaient que le contenu
des cours obligatoires de culture religieuse et morale mettaient en
avant l'approche sunnite de l'islam.
"La situation dans un pays de Scandinavie et en Turquie n'est
pas la meme", a defendu M. Davutoglu qui dirige un gouvernement
islamo-conservateur, insistant que "meme une personne athee doit
acquerir des notions de la culture religieuse".
Le système turc n'offre de possibilite de dispense qu'aux elèves
chretiens et juifs, seules minorites reconnues du pays.
Les Alevis, un groupe musulman heterodoxe et progressiste, sont
très attaches a la laïcite, mais l'Etat turc n'a jamais reconnu leur
confession, pratiquant la discrimination a l'encontre d'une communaute
qui represente environ 20% de la population de 76 millions d'habitants
a majorite sunnite.
mardi 7 octobre 2014, Stephane (c)armenews.com
TURQUIE
Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a denonce mercredi un arret
rendu la veille par la Cour europeenne des droits de l'Homme (CEDH)
sur l'enseignement religieux obligatoire a l'ecole, indiquant que
son absence radicaliserait le pays musulman comme en Syrie en et Irak.
"Si vous regardez les developpements autour de la Turquie, vous verrez
que (l'enseignement religieux) est une necessite", a-t-il dit devant
la presse.
Il faisait allusion a la montee des actions du groupe Etat islamique
(EI), accuse d'atrocites, en Syrie et en Irak voisines.
"Si l'Etat (...) ne dispense pas une education religieuse correcte,
cela aura pour consequence de generer la radicalisation que l'on
observe autour de nous", c'est-a-dire les jihadistes extremistes qui
sont aux portes de la Turquie et retiennent depuis plus de trois mois
46 Turcs en otage a Mossoul (nord de l'Irak), a estime M. Davutoglu.
La Turquie doit reformer "sans tarder" l'enseignement religieux
a l'ecole pour garantir le respect des convictions des parents, a
demande la CEDH en condamnant le pays officiellement a 99% musulman
pour violation du droit a l'instruction.
L'affaire en question concernait des parents de confession alevie,
une branche minoritaire de l'islam, qui estimaient que le contenu
des cours obligatoires de culture religieuse et morale mettaient en
avant l'approche sunnite de l'islam.
"La situation dans un pays de Scandinavie et en Turquie n'est
pas la meme", a defendu M. Davutoglu qui dirige un gouvernement
islamo-conservateur, insistant que "meme une personne athee doit
acquerir des notions de la culture religieuse".
Le système turc n'offre de possibilite de dispense qu'aux elèves
chretiens et juifs, seules minorites reconnues du pays.
Les Alevis, un groupe musulman heterodoxe et progressiste, sont
très attaches a la laïcite, mais l'Etat turc n'a jamais reconnu leur
confession, pratiquant la discrimination a l'encontre d'une communaute
qui represente environ 20% de la population de 76 millions d'habitants
a majorite sunnite.
mardi 7 octobre 2014, Stephane (c)armenews.com