LE GOUVERNEMENT ATTENTISTE FACE A LA FUITE DES CERVEAUX DANS LES UNIVERSITES
ARMENIE
Le gouvernement armenien n'a toujours pas agi pour empecher des
dizaines de jeunes specialistes de quitter les universites publiques
et les instituts de recherche en raison d'une reforme controversee
des retraites mis en place par celui-ci.
Le nouveau système exige que les travailleurs nes après 1973 versent
des sommes equivalentes a 10 pour cent de leur salaire brut a des
fonds de pension prives jusqu'a leur retraite. La reforme, initialement
introduit en Janvier, a rencontre une resistance farouche de la part
de nombreux Armeniens touches, la plupart d'entre eux travaillant
dans des firmes privees, et a effectivement ete bloque par la Cour
constitutionnelle en Avril.
Le gouvernement a reagi en rendant la reforme obligatoire que pour les
65 000 employes du secteur public. Un projet de loi approuve par le
parlement en Juin a permis aux gens travaillant dans le secteur prive
de ne pas cotises au nouveau regime de retraite jusqu'en Juillet 2017.
La grande majorite des salaries du secteur prive est soupconne d'avoir
opte pour le report de trois ans. Mais ceux d'entre eux qui ont aussi
des emplois a temps partiel dans le secteur public se voient refuser
un tel choix avec des autorites fiscales faisant des deductions
considerables de leurs salaires verses par les employeurs prives.
Parmi eux figurent de jeunes universitaires et scientifiques.
Plusieurs dizaines d'entre eux ont quitte les universites publiques
et centres de recherche qui font partie de l'Academie nationale des
Sciences d'Armenie afin d' eviter cet impôt supplementaire.
L'Universite d'Etat d'Erevan (YSU), le plus grand du pays, a perdu
33 de ces savants a ce jour. Les fonctionnaires craignent que des
dizaines d'autres suivront bientôt. Au moins 9 enseignants âges de
40 ans et les plus jeunes ont quitte l'Universite d'Etat d'ingenierie
d'Armenie (SEUA). Son recteur, Hovannes Tokmajian, a declare jeudi que
ces departs sapent un > de la SEUA d'embaucher
plus de personnel jeune dans le but de renforcer ses normes educatives.
Tous les responsables des universites d'Etat ont deja fait part de
leurs graves preoccupations au gouvernement le mois dernier. Hovik
Abrahamian Premier ministre a repondu en demandant au ministère des
Finances de proposer des modifications a une loi reglementant la
reforme contreversee des retraites.
Un porte-parole du ministère a dit au service armenien de RFE /
RL (Azatutyun.am) que la question est encore >. Le ministre des Sciences et de l'Education Armen
Ashotian, qui partage les preoccupations des universites, a declare
lui aussi etre en attente de l'action du gouvernement face a la fuite
des cerveaux .
Armen Ashotian et les recteurs des universites ont propose recemment
que les autorites fiscales fassent des deductions que sur les salaires
des chercheurs payes par les institutions de l'Etat.
lundi 13 octobre 2014, Stephane (c)armenews.com
From: A. Papazian
ARMENIE
Le gouvernement armenien n'a toujours pas agi pour empecher des
dizaines de jeunes specialistes de quitter les universites publiques
et les instituts de recherche en raison d'une reforme controversee
des retraites mis en place par celui-ci.
Le nouveau système exige que les travailleurs nes après 1973 versent
des sommes equivalentes a 10 pour cent de leur salaire brut a des
fonds de pension prives jusqu'a leur retraite. La reforme, initialement
introduit en Janvier, a rencontre une resistance farouche de la part
de nombreux Armeniens touches, la plupart d'entre eux travaillant
dans des firmes privees, et a effectivement ete bloque par la Cour
constitutionnelle en Avril.
Le gouvernement a reagi en rendant la reforme obligatoire que pour les
65 000 employes du secteur public. Un projet de loi approuve par le
parlement en Juin a permis aux gens travaillant dans le secteur prive
de ne pas cotises au nouveau regime de retraite jusqu'en Juillet 2017.
La grande majorite des salaries du secteur prive est soupconne d'avoir
opte pour le report de trois ans. Mais ceux d'entre eux qui ont aussi
des emplois a temps partiel dans le secteur public se voient refuser
un tel choix avec des autorites fiscales faisant des deductions
considerables de leurs salaires verses par les employeurs prives.
Parmi eux figurent de jeunes universitaires et scientifiques.
Plusieurs dizaines d'entre eux ont quitte les universites publiques
et centres de recherche qui font partie de l'Academie nationale des
Sciences d'Armenie afin d' eviter cet impôt supplementaire.
L'Universite d'Etat d'Erevan (YSU), le plus grand du pays, a perdu
33 de ces savants a ce jour. Les fonctionnaires craignent que des
dizaines d'autres suivront bientôt. Au moins 9 enseignants âges de
40 ans et les plus jeunes ont quitte l'Universite d'Etat d'ingenierie
d'Armenie (SEUA). Son recteur, Hovannes Tokmajian, a declare jeudi que
ces departs sapent un > de la SEUA d'embaucher
plus de personnel jeune dans le but de renforcer ses normes educatives.
Tous les responsables des universites d'Etat ont deja fait part de
leurs graves preoccupations au gouvernement le mois dernier. Hovik
Abrahamian Premier ministre a repondu en demandant au ministère des
Finances de proposer des modifications a une loi reglementant la
reforme contreversee des retraites.
Un porte-parole du ministère a dit au service armenien de RFE /
RL (Azatutyun.am) que la question est encore >. Le ministre des Sciences et de l'Education Armen
Ashotian, qui partage les preoccupations des universites, a declare
lui aussi etre en attente de l'action du gouvernement face a la fuite
des cerveaux .
Armen Ashotian et les recteurs des universites ont propose recemment
que les autorites fiscales fassent des deductions que sur les salaires
des chercheurs payes par les institutions de l'Etat.
lundi 13 octobre 2014, Stephane (c)armenews.com
From: A. Papazian