LA PRESSE SYRIENNE SE DECHAINE CONTRE LE PRESIDENT TURC ERDOGAN
SYRIE
La presse syrienne se dechaine lundi contre le president turc Recep
Tayyip Erdogan qui veut instaurer une "zone tampon" dans le nord de
la Syrie, et l'accuse d'avoir perdu la tete.
"L'aventurier (Erdogan) pretend que son but est de tuer les
(jihadistes) de Daesh (acronyme en arabe du groupe Etat islamique)
alors que les faits prouvent qu'il est de la meme trempe terroriste
que les adorateurs du couperet", assure le quotidien gouvernemental
As Saoura.
Le journal fait allusion aux decapitations pratiquees par l'EI.
"Erdogan (et le chef de l'EI Abou Bakr al-Baghdadi) sont des
dictateurs", ajoute le quotidien.
La Turquie a pose comme condition a sa participation a la coalition
internationale anti-jihadistes dirigee par les Etats-Unis la mise en
place d'une "zone-tampon" et d'une zone d'exclusion aerienne dans le
nord de la Syrie pour accueillir les refugies et proteger les secteurs
du territoire syrien encore tenus par l'opposition moderee.
Les "declarations insensees d'Erdogan sur cette zone montrent que
le sultan ottoman est totalement deboussole", ajoute ce journal. La
presse syrienne reagit lundi car elle n'a pas paru durant dix jours
en raison de la fete musulmane d'Adha.
Pour al-Baas, organe du parti qui dirige la Syrie depuis plus d'un
demi-siècle, M. Erdogan "parle de la necessite de combattre Daesh
alors qu'il empeche les Kurdes qui veulent aider leurs proches de
traverser la frontière en direction de Ain El Arab" (Kobane en kurde).
Pour Techrine, "l'attaque de Daesh sur Ain El Arab est soutenue
militairement, politiquement et financièrement par des dizaines de pays
qui ont envoye leurs terroristes avec la protection du gouvernement
du parti de l'AKP", le parti islamo-conservateur dirige par M. Erdogan.
La Turquie est accusee par ses allies d'avoir longtemps soutenu les
mouvements syriens les plus radicaux, dont l'EI, pour accelerer la
chute du regime de Damas.
mardi 14 octobre 2014, Stephane (c)armenews.com
SYRIE
La presse syrienne se dechaine lundi contre le president turc Recep
Tayyip Erdogan qui veut instaurer une "zone tampon" dans le nord de
la Syrie, et l'accuse d'avoir perdu la tete.
"L'aventurier (Erdogan) pretend que son but est de tuer les
(jihadistes) de Daesh (acronyme en arabe du groupe Etat islamique)
alors que les faits prouvent qu'il est de la meme trempe terroriste
que les adorateurs du couperet", assure le quotidien gouvernemental
As Saoura.
Le journal fait allusion aux decapitations pratiquees par l'EI.
"Erdogan (et le chef de l'EI Abou Bakr al-Baghdadi) sont des
dictateurs", ajoute le quotidien.
La Turquie a pose comme condition a sa participation a la coalition
internationale anti-jihadistes dirigee par les Etats-Unis la mise en
place d'une "zone-tampon" et d'une zone d'exclusion aerienne dans le
nord de la Syrie pour accueillir les refugies et proteger les secteurs
du territoire syrien encore tenus par l'opposition moderee.
Les "declarations insensees d'Erdogan sur cette zone montrent que
le sultan ottoman est totalement deboussole", ajoute ce journal. La
presse syrienne reagit lundi car elle n'a pas paru durant dix jours
en raison de la fete musulmane d'Adha.
Pour al-Baas, organe du parti qui dirige la Syrie depuis plus d'un
demi-siècle, M. Erdogan "parle de la necessite de combattre Daesh
alors qu'il empeche les Kurdes qui veulent aider leurs proches de
traverser la frontière en direction de Ain El Arab" (Kobane en kurde).
Pour Techrine, "l'attaque de Daesh sur Ain El Arab est soutenue
militairement, politiquement et financièrement par des dizaines de pays
qui ont envoye leurs terroristes avec la protection du gouvernement
du parti de l'AKP", le parti islamo-conservateur dirige par M. Erdogan.
La Turquie est accusee par ses allies d'avoir longtemps soutenu les
mouvements syriens les plus radicaux, dont l'EI, pour accelerer la
chute du regime de Damas.
mardi 14 octobre 2014, Stephane (c)armenews.com