La Nouvelle République du Centre Ouest, France
jeudi 16 octobre 2014
Solidarité pour une famille arménienne
par Jean ROUZIES
Une centaine de personnes ont manifesté hier soir pour réclamer un
logement d'urgence en faveur d'une famille menacée d'expulsion.
Rassemblement de solidarité hier soir place Auzanneau, dans le
quartier du Clou-Bouchet. Une petite centaine de personnes sont venues
manifester leur soutien à une famille arménienne sans logement depuis
le mois de juillet. Majoritairement des membres de la communauté
arménienne niortaise, ainsi que des représentants de diverses
associations, notamment l'ARDDI (Association pour la reconnaissance et
la défense des droits des immigrés), sont venus réclamer « un logement
d'urgence » pour Gagik Melkonyan, son épouse et ses deux enfants, gés
de 18 et 13 ans, tous deux scolarisés. Entre hébergement précaire,
chez des amis, dans un foyer, parfois à l'hôtel, tantôt dans une
voiture ou sous la tente, la famille se retrouve maintenant à la rue :
« Le 115 propose des logements incompatibles avec la scolarisation des
enfants », proteste l'un des porte-parole. « La revendication, c'est
un hébergement stable pour que les enfants soient scolarisés. Mais
c'est le dialogue de sourds. » Dossier d'autant plus sensible que la
famille Melkonyan, arrivée en France depuis cinq ans, à Niort depuis
décembre 2013, est sous le coup d'un arrêté de reconduite à la
frontière, qui vient de faire l'objet d'un recours.
A l'issue de la manifestation, une entrevue devait avoir lieu entre
Claude Juin, le président de l'ARDDI, ainsi qu'un représentant de la
préfecture.
From: A. Papazian
jeudi 16 octobre 2014
Solidarité pour une famille arménienne
par Jean ROUZIES
Une centaine de personnes ont manifesté hier soir pour réclamer un
logement d'urgence en faveur d'une famille menacée d'expulsion.
Rassemblement de solidarité hier soir place Auzanneau, dans le
quartier du Clou-Bouchet. Une petite centaine de personnes sont venues
manifester leur soutien à une famille arménienne sans logement depuis
le mois de juillet. Majoritairement des membres de la communauté
arménienne niortaise, ainsi que des représentants de diverses
associations, notamment l'ARDDI (Association pour la reconnaissance et
la défense des droits des immigrés), sont venus réclamer « un logement
d'urgence » pour Gagik Melkonyan, son épouse et ses deux enfants, gés
de 18 et 13 ans, tous deux scolarisés. Entre hébergement précaire,
chez des amis, dans un foyer, parfois à l'hôtel, tantôt dans une
voiture ou sous la tente, la famille se retrouve maintenant à la rue :
« Le 115 propose des logements incompatibles avec la scolarisation des
enfants », proteste l'un des porte-parole. « La revendication, c'est
un hébergement stable pour que les enfants soient scolarisés. Mais
c'est le dialogue de sourds. » Dossier d'autant plus sensible que la
famille Melkonyan, arrivée en France depuis cinq ans, à Niort depuis
décembre 2013, est sous le coup d'un arrêté de reconduite à la
frontière, qui vient de faire l'objet d'un recours.
A l'issue de la manifestation, une entrevue devait avoir lieu entre
Claude Juin, le président de l'ARDDI, ainsi qu'un représentant de la
préfecture.
From: A. Papazian