REVUE DE PRESSE
Génocide arménien : un si long siècle de négation
2015 se veut l'année d'une mobilisation historique de toute la diaspora
Représentant une communauté de plus de 80000 mes, soit près de 10 %
de la population marseillaise,les trois coprésidents du CCAF Sud
(Conseil de coordination des organisations arméniennes de France) Azad
Balalas-Kazandjian, Simon Azilazian et Jacques Donabedian ont présenté
hier le préprogramme d'une année 2015 qui se veut historique à plus
d'un titre.
Le génocide perpétré à leur encontre par l'État turc en 1915, reste en
effet une plaie béante pour tous les Arméniens, notamment la diaspora
qui entend saisir l'occasion du centenaire de cette tragédie pour
faire aboutir ses deux principales revendications : obtenir de la
Turquie qu'elle reconnaisse le génocide en tant que tel ainsi que la
responsabilité de ses dirigeants de l'époque,mais aussi convaincre un
maximum de pays -Ã commencer par la France- d'inscrire dans leur
législation la pénalisation de la négation de ce même génocide, comme
c'est déjà le cas en Suisse et en Grèce.
"Nous espérons que la Turquie saura saisir cette opportunité pour
faire le geste fort que nous attendons depuis 100 ans", souligne Simon
Azilazian. Et pour montrer sa détermination, la communauté arménienne
a fait en sorte que cette année commémorative soit avant tout celle de
l'union et de la mobilisation de l'ensemble de ses forces vive,
qu'elles soient religieuses, politiques ou associatives. Mise en place
par la République d'Arménie et le CCAF, la "Mission 2015 " fédère
ainsi les trois églises catholiques, protestante et apostolique
arméniennes, les trois grands partis (FRA Dachnaksoutioun, Ramgavar et
Hentchakian), mais aussi la JAF (Jeunesse arménienne de France), les
Scouts apostoliques ou encore le Fonds arménien de France. "L'objectif
de la mission est de coordonner tous les événements qui marqueront ce
centenaire, avec notamment le lancement d'une bourse de projets en vue
de leur labellisation, précise Julien Harounyan.
Parmi les temps forts qui devraient marquer ce douloureux
anniversaire, on retiendra l'ambitieux projet de faire sonner toutes
les cloches des églises de France le 24 avril à 19h15 (pour 1915), la
construction d'un "mur de la mémoire et des survivants", la plantation
d'une centaine d'arbres symboles de renaissance et une opération
spectaculaire d'Amnésie International.
Une présidence collégiale
Le nouveau bureau du CCAF vise à relever le défi du centenaire avec la
mise en place d'une direction collégiale (et non plus tournante)
constituée de trois présidents dont la mandature ne coure plus d'avril
à avril mais de janvier à décembre. Ce bureau intègre également deux
référents "mission 2015" : Julien Harounyan et d'Annie Stepanow.
La Provence
samedi 11 octobre 2014
dimanche 19 octobre 2014,
Stéphane (c)armenews.com
Génocide arménien : un si long siècle de négation
2015 se veut l'année d'une mobilisation historique de toute la diaspora
Représentant une communauté de plus de 80000 mes, soit près de 10 %
de la population marseillaise,les trois coprésidents du CCAF Sud
(Conseil de coordination des organisations arméniennes de France) Azad
Balalas-Kazandjian, Simon Azilazian et Jacques Donabedian ont présenté
hier le préprogramme d'une année 2015 qui se veut historique à plus
d'un titre.
Le génocide perpétré à leur encontre par l'État turc en 1915, reste en
effet une plaie béante pour tous les Arméniens, notamment la diaspora
qui entend saisir l'occasion du centenaire de cette tragédie pour
faire aboutir ses deux principales revendications : obtenir de la
Turquie qu'elle reconnaisse le génocide en tant que tel ainsi que la
responsabilité de ses dirigeants de l'époque,mais aussi convaincre un
maximum de pays -Ã commencer par la France- d'inscrire dans leur
législation la pénalisation de la négation de ce même génocide, comme
c'est déjà le cas en Suisse et en Grèce.
"Nous espérons que la Turquie saura saisir cette opportunité pour
faire le geste fort que nous attendons depuis 100 ans", souligne Simon
Azilazian. Et pour montrer sa détermination, la communauté arménienne
a fait en sorte que cette année commémorative soit avant tout celle de
l'union et de la mobilisation de l'ensemble de ses forces vive,
qu'elles soient religieuses, politiques ou associatives. Mise en place
par la République d'Arménie et le CCAF, la "Mission 2015 " fédère
ainsi les trois églises catholiques, protestante et apostolique
arméniennes, les trois grands partis (FRA Dachnaksoutioun, Ramgavar et
Hentchakian), mais aussi la JAF (Jeunesse arménienne de France), les
Scouts apostoliques ou encore le Fonds arménien de France. "L'objectif
de la mission est de coordonner tous les événements qui marqueront ce
centenaire, avec notamment le lancement d'une bourse de projets en vue
de leur labellisation, précise Julien Harounyan.
Parmi les temps forts qui devraient marquer ce douloureux
anniversaire, on retiendra l'ambitieux projet de faire sonner toutes
les cloches des églises de France le 24 avril à 19h15 (pour 1915), la
construction d'un "mur de la mémoire et des survivants", la plantation
d'une centaine d'arbres symboles de renaissance et une opération
spectaculaire d'Amnésie International.
Une présidence collégiale
Le nouveau bureau du CCAF vise à relever le défi du centenaire avec la
mise en place d'une direction collégiale (et non plus tournante)
constituée de trois présidents dont la mandature ne coure plus d'avril
à avril mais de janvier à décembre. Ce bureau intègre également deux
référents "mission 2015" : Julien Harounyan et d'Annie Stepanow.
La Provence
samedi 11 octobre 2014
dimanche 19 octobre 2014,
Stéphane (c)armenews.com