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    Du > au >

    jeudi 9 octobre 2014


    L'identité arménienne et turque aujourd'hui

    Point de vue de Turquie


    Aïché Hur

    Ecrivaine et chroniqueuse au journal Radikal



    Les termes >, >, >, > apparurent
    initialement dans les sources chinoises, et entrèrent ensuite dans la
    littérature arabe et byzantine à partir du IXème siècle traduits par
    'türk' (et türük ou türküt au pluriel) dans les sources
    arabo-musulmanes. Le terme passa définitivement dans la littérature
    européenne avec les travaux du linguiste danois Thomsen. En 1893, il
    prononçait > certains termes retrouvés sur les inscriptions
    d'Orhon-Yenisey (datées du VI-VIIIe siècle). Aujourd'hui, certains
    scientifiques pensent que les Chinois désignaient tous les étrangers
    par le mot >. D'autres avancent que le terme désignait
    différentes lignées qui auraient eu un ancêtre commun. Ils affirment
    qu'il viendrait de la confusion avec le terme mongol > qui
    signifie > ou >, et qu'il désignerait des
    populations à l'organisation pyramidale, rappelant la forme d'un
    casque. D'autres, enfin, soutiennent que c'est le nom d'une société
    parlant une seule et même langue, la langue turque (D'après eux, le
    mot > signifierait >, >).

    Au temps du >

    Nous ne saurions dire laquelle de ces thèses est juste, mais dans le
    dernier quart du XIème siècle, Mahmoud de Kachgar (auteur de Recueil
    des langues turques, et il les a rendus maîtres du
    monde. Il a fait d'eux les seigneurs de notre temps. Il leur a remis
    les rênes des peuples du monde. Il a favorisé ceux qui sont à leurs
    côtés et ceux qui travaillent pour eux. Grce aux Turcs, il a exaucé
    tous leurs voeux. Il les a protégés eux des méfaits des gueux et des
    méchants. Pour ne pas être la cible des flèches turques, celui doté
    d'intelligence se doit de suivre la trace de ces hommes. Pour leur
    faire entendre ses difficultés et être en paix avec eux, il n'y a
    d'autres solutions que de parler la langue des Turcs >>. Mahmoud de
    Kachgar disait : (Turcs) et > (Turquie) dans les documents
    byzantins, ou encore > (les Turcs barbares) dans les
    documents de la papauté. Le 11 octobre 1098, après les guerres de la
    région d'Antioche, un prêtre (ayant pris part à la première croisade)
    écrivait dans son journal : >. Un siècle plus
    tard, Guillaume de Tyr racontait cette croisade et parlait de >. En 1228-1229, le poète
    bavarois Tannhäuser, autre croisé, écrivait dans son chant aux
    croisades [Kreuzfahrtlied] >.

    Au temps du >

    Vers 1270, Marco Polo passait par Istanbul et par l'Anatolie. Selon
    lui : >.

    Une trentaine d'années après le passage de Marco Polo, l'une des
    tribus dites turques, les > (kayý), aurait alors fondé l'Empire
    Ottoman mais le caractère originel de la > de l'Etat a
    toujours fait l'objet de débats. En effet, dans l'Empire Ottoman, les
    non-Turcs étaient nombreux, aussi bien parmi les dirigeants que parmi
    le peuple. Une partie de la classe dirigeante, certains propriétaires
    de dirlik[2] et tous les kapýkulu[3] n'étaient ni Turcs, ni musulmans.
    A quelques exceptions près, les hommes de la dynastie ont largement
    dilué > en se mariant à des femmes non-turques. Le turc
    était, en revanche, la langue parlée par la dynastie et dans les
    différents secteurs de l'Etat. Tous les documents d'Etat furent
    rédigés en turc pendant des centaines d'années sans interruption. On
    apprenait l'arabe dans les médersas, mais la langue parlée restait le
    turc. Pour compliquer encore un peu les choses, de nombreux autres
    termes étaient utilisés par les Ottomans eux-mêmes pour désigner leur
    peuple, leur pays, leurs institutions, et leur langue dans les
    documents officiels : Kayzer-i Rum (Le roi des Roums), Memleket-i Rûm
    (Le pays des Roums) Þuara-yý Rûm (Les poètes roums), Ulema-yý Rûm (Les
    savants/oulémas roums), Lisan-ý Rum (la langue roum), >, >, Eyalet-i Rûm (La province roum). En
    bref, les Ottomans se qualifiaient eux-mêmes de >
    (Rappelons-nous que pour l'auteur du 11èmesiècle, Mahmoud de Kashgar,
    l'Anatolie était déjà le >).

    Les points de vue sur la turcité n'étaient pas non plus uniformes. Le
    terme > apparaît alternativement dans un sens positif, négatif
    ou neutre. C'est par exemple le cas dans l'oeuvre d'þýkpaþazade (mort
    en 1481), Tevarih-i li Osman, la plus important traité de la première
    période de l'Empire Ottoman. Il raconte l'arrivée des Turcs en
    Anatolie : ils y sont décrits comme un peuple issu >, >. Selon lui, personne
    ne s'intéresserait à la langue turque, et mêmes les Turcs ne la
    parleraient pas. A l'inverse, le sultan Cem est évoqué en termes
    flatteurs comme .

    Mais ouvrons une parenthèse. Jusqu'à la chute de Grenade en 1492, ce
    sont les Arabes qui sont l'> de l'Europe. Le discours sur les
    Turcs est ainsi généralement positif. Après 1492, l'ottoman (turc)
    devient l'> à son tour et le discours se fait dès lors
    péjoratif. Même après la défaite de Vienne en 1529, les Turcs sont
    évoqués en des termes particulièrement humiliants : >... La raison en
    est certainement >. On peut trouver l'héritage de
    cette >(obsession turque) de l'époque encore dans la
    langue d'aujourd'hui comme en atteste l'expression italienne > (>). D'après certaines affirmations,
    les Turcs de cette époque auraient été la source d'inspiration de
    termes comme > (faire souffrir), > (torture),
    > ou >(fourberie ou cruauté).

    Refermons ici la parenthèse et reprenons. L'écrivain Suzi Çelebi (mort
    en 1524), témoin des débuts du règne deSoliman Le Magnifique[6], fut
    le premier à affirmer : >. Mais le fameux
    poète du divan Baki brouille les pistes : à la même époque, dans le
    poème qu'il présentait au Législateur (ndlr : à Soliman), >, il écrivait >. Hafýz Hamdi Çelebi, autre poète de
    l'époque, n'aimait pas les Turcs et renchérissait :
    à la place de > au moment même où les armées de Murat
    Pasha le Puisatier (Kuyucu Murat Paþa) massacraient ces derniers en
    Anatolie en 1609. Il n'est alors pas surprenant de lire des
    qualificatifs tels >(brigand), >(bandit),>(féroce),>(rebelle)ou encore> (hérétique) les
    concernant.

    L'idéologie de la turcité

    Avec les Tanzimat apparut l'usage de définitions >.
    Emigré polonais, Constantin Borzecki (rebaptisé du nom musulman
    Mustafa Celaleddin après s'être réfugié à Istanbul) fut l'un des
    premiers à utiliser le concept > pour une catégorie ethnique.
    Avec son ouvrage Les Turcs anciens et modernes, publié à Istanbul et à
    Paris en 1870, l'auteur joua un rôle important dans le développement
    d'une conscience de la >.

    Parmi les envoyés d'Abdülhamid II, Arminius Vambery, orientaliste juif
    hongrois, écrivit également sur la question. Dans son livre Voyage en
    Asie centrale (1873), l'auteur a maintes fois recours à des termes
    comme >, > ou >. Le turcologue
    français Léon Cahun fut quant à lui à l'origine de la thèse selon
    laquelle les Turcs vivaient en Asie centrale près d'une mer intérieure
    et qu'ils durent commencer leur migration vers l'Eurasie après son
    assèchement. C'est grce à son livre intitulé Introduction à
    l'histoire de l'Asie sorti en 1896 que Cahun se fit connaître. L'oeuvre
    permit de rendre célèbre les inscriptions d'Orhun découvertes entre
    1889 et 1893, et l'on sait que Mustafa Kemal le lut puisqu'on retrouva
    son écriture sur un exemplaire.

    Le concept de > inventé par ces écrivains s'apprêtait alors
    à devenir un projet politique. Les nouvelles générations d'élites (les
    Jeunes Turcs) voyaient s'éloigner de l'Empire les minorités ethniques,
    influencées par les courants nationalistes depuis la Révolution
    française de 1789. L'Occidentalisme, l'Ottomanisme et l'Islamisme
    avaient échoué à sauver l'empire, et ils s'appuyèrent sur la > qui permettait de mettre en avant l'identité turque et de combiner
    les dimensions ethnique, politique et culturelle. Cette rapide
    modernisation à l'occidentale avait été vécue à l'identique en Russie.
    D'origine russe, des intellectuels comme Gaspýralý Ýsmail, Hüseyinzade
    Ali, Aðaoðlu Ahmet, Caferoðlu Ahmed, Mehmet Emin Resulzade, Zeki
    Velidi Togan et Yusuf Akçura avaient importé ce courant de pensée en
    terres ottomanes (courant initialement né d'une réaction au
    nationalisme russe). Considéré a posteriori comme le manifeste
    politique de la turcité, l'article Trois styles de politique (Üç Tarzý
    Siyaset. 1904) résumait les positions d'Akçura jugées >,
    >, >, > à l'époque. L'oeuvre
    influença beaucoup les intellectuels ottomans de la fin de l'empire
    comme Ziya Gökalp, Ömer Seyfettin, Moiz Kohen ve Mehmet Emin.

    La découverte du peuple turc

    Le poète Yahya Kemal, issu de cette génération, rapporte les propos de
    l'un de ses professeurs d'université à la Sorbonne, Albert Sorel. En
    cours, il disait à ses étudiants : >. Cette phrase
    eut l'effet d'un éclair dans l'esprit de Yahya Kemal : par le
    peuple n'allait pas être aussi simple. On peut trouver un indice dans
    les mémoires de guerre (Première Guerre Mondiale) de l'officier
    ottoman Rahmi Apak. A Erzurum, Rahmi Bey rencontre un jeune soldat qui
    pense être arménien. Voici leur échange :

    - Tu es de quel millet ?
    - Je suis ottoman.
    - Qu'est-ce-que ça veut dire ottoman, tu n'es pas Turc toi ?
    - Non, moi je ne suis pas Turc, je suis ottoman.
    - D'accord, mais quelle langue tu parles ? L'arménien ou le turc ?
    - Je parle turc.
    - Si tu parles le turc, tu es Turc alors.
    - Non, monsieur, je ne suis pas Turc.
    - Mais si enfin, tu es Turc, moi aussi je suis Turc.
    - Monsieur, vous, vous pouvez être Turc, ça ne me regarde pas, mais
    moi, je ne suis pas Turc.
    - Et, p'tit gars, t'es fou ou quoi, même le Sultan est Turc.
    - Monsieur, ne salissez pas le nom de notre Sultan, le Sultan ne peut
    pas être Turc !

    Dans son oeuvre autobiographique Le chercheur d'eau, Þevket Süreyya
    (Aydemir) raconte une situation similaire. Au cours de la Première
    Guerre Mondiale, étudiant de 17 ans, il se trouve au front dans le
    Caucase et interroge un groupe de soldats composé de paysans
    d'Anatolie : >. Les réponses fusent : > répond l'un, > dit un autre. Þevket Süreyya demande >. Les réponses fusent à nouveau. Il y en a même un qui répond >. Þevket Süreyya poursuit : >. Chacun donne encore une réponse différente. L'écrivain essaie de
    leur faciliter la tche : >. Les soldats
    s'exclament en coeur, indignés: >.

    Il fallut du temps avant de réussir à faire crier à ces soldats >, eux qui se pensaient insultés d'être dits
    Turcs. A l'origine de ce changement radical et fulgurant, Mustafa
    Kemal, qui l'organisa en trois étapes. La guerre d'indépendance (milli
    mücadele) était une première étape (1919-1922) ; il avait d'abord
    utilisé des définitions > pour fédérer les populations
    musulmanes d'Anatolie et de Roumélie face aux Grandes puissances
    (Düvel-i Muazzam). Dans un deuxième temps, la définition >
    remplaça progressivement la définition >. On accola
    d'abord le mot > au nom du Parlement le 8 février 1921.
    Mustafa Kemal utilisa le mot > dans son sens politique pour la
    première fois le 21 septembre 1922 dans son discours sur la Grande
    Victoire (Büyük Zafer). En octobre 1922, s'adressant à groupe
    d'instituteurs, il dit : : >.

    Le 8 avril 1923 lors de l'annonce de la création du Parti du peuple
    (Halk Fýrkasý), on tenta de rééquilibrer cette vision raciste avec
    l'idée issue des Neuf principes (Dokuz Umde[8]) selon laquelle
    existerait un >. Après la signature du traité de
    Lausanne, les échanges de populations entre la Grèce et la Turquie
    s'étaient ainsi réalisés sur le principe religieux. Malgré tout, les
    alliances[9] faites pendant de la guerre d'indépendance semblaient
    être de plus en plus obsolètes.

    Dans ses prises de position sur la Constitution de 1924, Hamdullah
    Suphi Tanrýöver précisait qu'il ne fallait pas considérer les
    Arméniens, les Roums et les Juifs comme >
    tant qu'ils ne se seraient pas approprié le terreau de la Turquie (sa
    langue et sa culture). Celal Nuri Ileri aussi avançait que > étaient les >. Finalement, la citoyenneté fut formulée ainsi dans
    l'article 88 : >. Mais l'article 12
    précisait >, excluant d'emblée les minorités non-musulmanes et les
    Kurdes tout particulièrement.

    Après avoir écrasé la révolte de Þeyh Said (soulèvement probablement
    en réaction à cette exclusion), le premier ministre Ismet Paþa
    confirmait le caractère raciste du régime à venir dans sa déclaration
    publiée dans le journal Vakit, le 27 Avril 1925 : >.

    Mustafa Kemal avait pendant longtemps, on le sait, étudié avec grande
    attention les oeuvres de penseurs racistes comme Pittard et Gobineau;
    le Centre d'études anthropologiques fondé en 1925 menait des
    recherches sur ses directives. Parmi ses premiers travaux, il y avait
    des recherches comparées comme > et , d'une >.

    La construction de la >

    Lors du premier Congrès d'Histoire des 2-11 juillet 1932, on avait
    commencé à débattre de la thèse selon laquelle l'Histoire turque
    serait à l'origine de toutes les civilisations du monde ; Reþit Galip
    décrivit la > de la manière suivante :
    et les problèmes de logement que rencontraient les musulmans
    (muhacir[10]) qui arrivaient par vague en Turquie ; le territoire fut
    divisé en trois régions, à grand renfort de termes tels que >, >, >. Ainsi, on comprit à nouveau ce que
    recouvrait le terme > de l'article 88 de la Constitution de
    1924.

    La théorie de la langue Soleil fut formulée en 1936 ; en résumé, elle
    disait : >. Cette même
    année, Afet Inan, le bras droit de Mustafa Kemal, fit soumettre sur
    ordre d'Atatürk pas moins de 64 000 personnes à des mesures
    anthropométriques, dans le cadre du travail de doctorat de
    l'anthropologue suisse Pittard qui visait à >.

    Lors du 2e Congrès d'histoire des 20-25 septembre 1937, les
    interventions présentées s'intitulaient : > (Dr. Nurettin Onur). Publié
    entre 1925 et 1939 sous les auspices Ministère de l'Education (Maarif
    Vekilleri), le Journal d'Anthropologie Turc était bourré d'exemples
    qui montraient combien, à l'époque, on s'était donné du mal pour
    prouver la supériorité de la race turque en instrumentalisant
    l'anthropologie comme garantie scientifique.

    L'ère du >

    Après la défaite de l'Allemagne en 1945, les liens créés avec le bloc
    occidental dissuadaient largement de soutenir ouvertement les thèses
    fascistes. Les Turcs racistes durent modifier leur discours. Ils
    remplaçaient désormais > par >, > par > et > (Bozkurtlar) par >. Ils tentaient de diffuser leurs nouvelles théories
    par l'intermédiaire d'organisations comme l'association de la lutte
    contre le communisme, l'association de la culture turque de Chypre, le
    parti de la jeunesse turque ainsi que par des publications comme > (Hareket), > (Büyük Doðu), >, > ou > (Millet).

    Rassemblés au sein du Foyer des Intellectuel fondé en 1970, les
    intellectuels conservateurs se donnèrent beaucoup de mal pour trouver
    une nouvelle définition à la turcité. Selon eux, la >
    était une culture très ancienne, au rôle important dans l'histoire
    mondiale, aux traditions ancrées, géographiquement étendue, étant
    parvenue à dominer le monde ; .

    Alparslan Türkeþ, leader du Mouvement nationaliste (MHP) fondé à cette
    époque, répondait à la question des journalistes : > >. Les montagnes de Dieu étaient une énorme chaîne de montagnes dont
    le plus haut sommet s'élevait à 7 429 tandis que le mont Hira (Nur)
    n'était qu'une petite colline de 281 mètres de hauteur. La formule
    donnait ainsi des éléments pour comprendre ce que recouvraient les
    termes > et > d'après Türkeþ.

    Pendant la période qui a suivi le coup d'Etat de 1980, où régnait
    l'état d'exception, la synthèse turco-islamique vint à nouveau ouvrir
    des perspectives idéologiques aux putschistes : ils promettaient de
    restaurer l'ordre social perdu, de protéger à jamais son unité et son
    intégrité. De nos jours, le pilier de la turcité s'est non seulement
    maintenu, mais le pilier islamique de la formule de Türkeþ se trouve
    nettement renforcé.

    Les termes >, > ou > que nous
    utilisons aujourd'hui sont donc le fruit d'un processus de > particulièrement complexe, débuté il y a des siècles et
    qui s'est poursuivi jusqu'à nos jours. Il y a, de plus, des signaux
    forts qui attestent que ce processus est toujours en cours. Affirmer
    qu'une identité construite est supérieure à d'autres identités
    probablement tout aussi construites atteste, au mieux, d'un manque de
    conscience historique. Il est alors utile de prendre une profonde
    inspiration et de se remémorer cet historique quand nous bombons le
    torse au slogan >.

    ________________________________

    [1] Ndlt : Paroles du Prophète.

    [2] Le dirlik est une entité géographique. Il désigne un système fondé
    sur une forme de location de territoire que le sultan ou l'empire
    remet provisoirement à un seigneur en échange d'une taxe.

    [3] Ensemble des soldats de l'Empire ottoman.

    [4] Yafes, troisième fils du prophète Nuh. Il s'installe au nord de la
    mer Caspienne (Hazar denizi) après le déluge

    [5] Seigneur dans l'Empire ottoman

    [6] Il est appelé > en turc (Kanuni Sultan Süleyman)

    [7] Ulumi Siyasiye Mektebi

    [8] Référence aux neuf principes de la turcité.

    [9] Alliances conclues avec les peuples locaux non-turcs pour
    combattre l'envahisseur.

    [10] Populations musulmanes issues des territoires de l'ancien Empire musulman.

    [11] La montagne Hira correspond au lieu où Mohamed fut déclaré
    prophète pour la première fois, le lieu où l'Islam en tant que
    religion pratiquée a débuté, en quelque sorte. Les montagnes de Dieu,
    situées en Asie centrale, symbolisent les premiers territoires de la
    turcité.

    Sources :

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    Kültürünü Araþtýrma Enstitüsü Yayýnlarý, 1997; Onur Bilge Kula,
    "'Türkiye' Sözcüðünün Kullanýldýðý Almanca Ýlk Belge:Tannhauser'in
    'Haçlý Seferi Þarkýsý'", Tarih ve Toplum, Aralýk 1992, S. 108, s. 329;
    Hakan Erdem, "Osmanlý Kaynaklarýndan Yansýyan Türk Ýmaj(lar)ý",
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    diðerleri, Türk-Ýslam Sentezi, Sarmal Yayýnlarý, 1994; Ýbrahim
    Kafesoðlu, Türk-Ýslam Sentezi, Aydýnlar Ocaðý Yayýnlarý, 1985.

    http://repairfuture.net/index.php/fr/l-identite-point-de-vue-de-turquie/du-turc-barbare-au-turc-musulman

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