SCANDALE JUDICIAIRE : NON-LIEU POUR L'AFFAIRE DE CORRUPTION VISANT LE GOUVERNEMENT
TURQUIE
La justice turque a abandonne vendredi ses poursuites contre 53
personnes, dont deux fils d'anciens ministres, inculpees dans une
retentissante affaire de corruption qui a fait trembler le gouvernement
islamo-conservateur au pouvoir l'hiver dernier, a rapporte l'agence
de presse officielle Anatolie.
Le procureur d'Istanbul charge de l'enquete a prononce un non-lieu
general en citant un "manque de preuve", des "irregularites dans
la collecte des preuves" et "l'absence d'elements prouvant que ces
personnes faisaient partie d'une organisation criminelle", selon
Anatolie.
Parmi les personnes mises hors de cause figurent Baris Guler et Kaan
Caglayan, respectivement fils des ex-ministres de l'Interieur et de
l'Economie, ainsi que l'homme d'affaires d'origine azerbaïdjanaise Reza
Zarrab et le directeur de la banque publique Halkbank Suleyman Arslan.
M. Zarrab etait poursuivi pour avoir organise un trafic illegal d'or
avec l'Iran sous embargo en versant des pots de vin aux fils des deux
ministres ainsi qu'a leurs pères.
Les 53 suspects de cette affaire avaient ete interpellees mi-decembre,
dans le cadre d'un vaste coup de filet anticorruption qui a provoque la
demission de trois ministres et eclabousse l'ensemble du gouvernement,
y compris le Premier ministre de l'epoque Recep Tayyip Erdogan,
aujourd'hui president.
Malgre cette affaire, l'homme fort du pays depuis 2003 a remporte
haut-la-main les elections municipales de mars dernier, puis la
presidentielle d'août, disputee pour la première fois au suffrage
universel direct.
M. Erdogan a accuse la confrerie du predicateur musulman Fethullah
Gulen, son ancien allie, d'avoir fabrique de toutes pièces ces
accusations dans le cadre d'un complot destine a lui nuire.
Il a procede a de vastes purges dans la police et la magistrature,
où l'organisation de M. Gulen est reputee très influente.
Les procureurs a l'origine de cette enquete ont dans ce cadre tous
ete mutes et leurs successeurs ont depuis classe ces enquetes.
Le Parlement a vote en mai la creation d'une commission d'enquete
chargee de se pencher sur les malversations reprochees a quatre
anciens ministres dans ce dossier mais elle n'a pas encore commence
ses travaux, au grand dam de l'opposition.
mardi 21 octobre 2014, Stephane (c)armenews.com
TURQUIE
La justice turque a abandonne vendredi ses poursuites contre 53
personnes, dont deux fils d'anciens ministres, inculpees dans une
retentissante affaire de corruption qui a fait trembler le gouvernement
islamo-conservateur au pouvoir l'hiver dernier, a rapporte l'agence
de presse officielle Anatolie.
Le procureur d'Istanbul charge de l'enquete a prononce un non-lieu
general en citant un "manque de preuve", des "irregularites dans
la collecte des preuves" et "l'absence d'elements prouvant que ces
personnes faisaient partie d'une organisation criminelle", selon
Anatolie.
Parmi les personnes mises hors de cause figurent Baris Guler et Kaan
Caglayan, respectivement fils des ex-ministres de l'Interieur et de
l'Economie, ainsi que l'homme d'affaires d'origine azerbaïdjanaise Reza
Zarrab et le directeur de la banque publique Halkbank Suleyman Arslan.
M. Zarrab etait poursuivi pour avoir organise un trafic illegal d'or
avec l'Iran sous embargo en versant des pots de vin aux fils des deux
ministres ainsi qu'a leurs pères.
Les 53 suspects de cette affaire avaient ete interpellees mi-decembre,
dans le cadre d'un vaste coup de filet anticorruption qui a provoque la
demission de trois ministres et eclabousse l'ensemble du gouvernement,
y compris le Premier ministre de l'epoque Recep Tayyip Erdogan,
aujourd'hui president.
Malgre cette affaire, l'homme fort du pays depuis 2003 a remporte
haut-la-main les elections municipales de mars dernier, puis la
presidentielle d'août, disputee pour la première fois au suffrage
universel direct.
M. Erdogan a accuse la confrerie du predicateur musulman Fethullah
Gulen, son ancien allie, d'avoir fabrique de toutes pièces ces
accusations dans le cadre d'un complot destine a lui nuire.
Il a procede a de vastes purges dans la police et la magistrature,
où l'organisation de M. Gulen est reputee très influente.
Les procureurs a l'origine de cette enquete ont dans ce cadre tous
ete mutes et leurs successeurs ont depuis classe ces enquetes.
Le Parlement a vote en mai la creation d'une commission d'enquete
chargee de se pencher sur les malversations reprochees a quatre
anciens ministres dans ce dossier mais elle n'a pas encore commence
ses travaux, au grand dam de l'opposition.
mardi 21 octobre 2014, Stephane (c)armenews.com