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L'hommage de la Cinémathèque française à Jacques Kébadian

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    Cinéma
    L'hommage de la Cinémathèque française à Jacques Kébadian


    Vendredi soir, la Cinémathèque française a rendu un bel hommage au
    cinéaste Jacques Kébadian, où trois courts métrages et un long métrage
    ont été présenté à une salle comble.

    Arménie 1900 : À travers une figure d'enfant imaginaire, portrait de
    l'Arménie avant le génocide de 1915 à partir d'une iconographie de
    cartes-postales anciennes issues de la collection du CRDA (1981).

    Buvard : Où le monde d'Aïda. Comme toujours de petits personnages
    graves et doux, arrêtés dans une immobilité rêveuse, saisis dans une
    espèce d'éternité hantée par la quotidienneté la plus ordinaire. >>
    (Michel Nurisdany) - 1979.

    Les Cinq soeurs : Telle une moderne Shéhérazade, la mère du
    réalisateur peignant à profusion, pour vaincre l'ennui, a su captiver
    avec ses couleurs et raconter son histoire faite de tendresse et
    d'humour. >> (1984).

    Vingt ans après (vidéo) : De 1983 à 2003, de l'Arménie aux
    États-Unis, entre guerre et tremblement de terre, Jacques Kebadian
    rend compte du trajet de la famille Hovanessian (avec Serge Avédikian)
    qui quitte le pays vers un autre espoir (2003).

    Entre chaque projection, de son regard poétique, Jacques Kébadian,
    dont la famille est originaire de Yozgat, a rendu compte de certains
    détails de ce parcours atypique et des conditions de tournage.

    Biographie par Nicole Brenez

    > Goethe (1827),cité par Pierre Kropotkine
    in L'Entraide, un facteur de l'évolution (1902).

    C'est l'une des plus belles et gratifiantes biographies de cinéaste :
    un tract en trois feuillets ronéotypés, daté du 15 novembre 1970. > En octobre, Jacques Kebadian est condamné à 2 mois de prison
    avec sursis. Vingt ans après, en mars 2000, il se voit condamné pour > contre la police. Tout cinéphile ayant rencontré le
    très élégant et doux Jacques Kebadian ne peut manquer de sourire. Tout
    spectateur du Remords (1973), malicieuse parabole de René Vautier sur
    la lcheté des cinéastes français face à la guerre d'Algérie et au
    racisme, appréciera les circonstances de l'interpellation : >

    Le 5 septembre présentation de :

    Albertine, le souvenir parfumé de Marie Rose - France/1972/25'/35mm

    de Jacques Kebadian et Collectif Eugène Varlin


    (Franssou Prenant)

    Cérémonie pour une victoire - France/1966/10'/35mm

    (Michel Butel)

    Apsaras 2 - France/1989/45'/16mm

    > (JK)

    dimanche 28 septembre 2014,
    Jean Eckian (c)armenews.com
    http://www.armenews.com/article.php3?id_article=103696

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