UNE DELEGATION FRANCAISE PROCHAINEMENT A ERBIL POUR EVALUER LES BESOINS MILITAIRES DES KURDES
FRANCE
La France va depecher une "delegation de haut niveau" au Kurdistan
irakien pour "mieux evaluer" sa collaboration militaire avec les
autorites kurdes d'Irak, a-t-on appris mercredi auprès de l'Elysee,
a l'issue d'une rencontre entre Francois Hollande et une delegation
de Peshmerga.
"Une delegation (francaise) de haut niveau destinee a mieux evaluer
notre cooperation et les besoins militaires qui ont ete exprimes
durant cette rencontre sera envoyee dans les prochaines semaines a
Erbil", a-t-on declare de meme source, precisant que les Peshmerga
(combattants kurdes, NDLR) avaient exprime au president francais
"des besoins en munitions, armement et formation".
"Le president de la Republique (Francois Hollande) nous a exprime son
accord pour nous aider et, bientôt, une delegation francaise va se
rendre dans ce but au Kurdistan (irakien)", a confirme Mustafa Qadir
Mustafa, ministre des Peshmerga au sein du gouvernement regional du
Kurdistan d'Irak, sur le perron de l'Elysee.
"Les Peshmerga sont en première ligne de la guerre contre Daech
(acronyme arabe du groupe Etat islamique)", a-t-il fait valoir a
l'issue de cet entretien auquel assistait egalement le ministre de
la Defense Jean-Yves Le Drian et le chef d'etat-major particulier du
president de la Republique, le general Benoît Puga.
"Grâce a la liberation d'une partie des territoires occupes par Daech,
près de 200.000 refugies (sur 1,5 million) ont pu retourner chez eux",
a-t-il encore souligne.
"C'est pourquoi (...) nous demandons aux allies de nous aider beaucoup
plus sur le plan militaire et de nous livrer des armes pour que nous
puissions vaincre les forces de Daech dans les plus brefs delais et
liberer la region", a enchaîne le ministre des Peshmerga.
Les Peshmerga ont demande a la France la livraison notamment d'armes
anti-chars (ils ont pour l'instant recu trente missiles anti-chars
Milan de l'Allemagne), des munitions et des equipements de vision
nocturne, a precise a l'AFP un participant a la reunion, qui a demande
a rester anonyme.
La France a envoye depuis l'ete dernier plusieurs dizaines de membres
des forces speciales afin de servir d'instructeurs militaires auprès
des Peshmerga.
"Nous n'avons pas besoin de soldats ou de forces terrestres, mais
d'armes lourdes modernes et de logistique" a ajoute peu après Mustafa
Qadir Mustafa au cours d'une conference de presse. "La France est
l'un de nos meilleurs allies dans cette bataille, que nous menons au
nom du monde entier".
Avant leur rencontre a l'Elysee la delegation kurde, composee de
cinq generaux et du ministre, s'est recueillie devant les locaux de
Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher.
"Nous nous sommes rendus sur les lieux où les actes terroristes ont eu
lieu a Paris au mois de janvier. Pour nous, les victimes du terrorisme,
qu'elles soient au Kurdistan ou en France, sont les memes", a declare
le ministre des Peshmerga. "Nous faisons tous face a un terrorisme
international qui est un danger pour tous les Etats. Ces terroristes
sont loin de toutes les valeurs humanistes. Les evenements qui ont
eu lieu a Paris en sont la preuve."
mardi 7 avril 2015, Stephane (c)armenews.com
FRANCE
La France va depecher une "delegation de haut niveau" au Kurdistan
irakien pour "mieux evaluer" sa collaboration militaire avec les
autorites kurdes d'Irak, a-t-on appris mercredi auprès de l'Elysee,
a l'issue d'une rencontre entre Francois Hollande et une delegation
de Peshmerga.
"Une delegation (francaise) de haut niveau destinee a mieux evaluer
notre cooperation et les besoins militaires qui ont ete exprimes
durant cette rencontre sera envoyee dans les prochaines semaines a
Erbil", a-t-on declare de meme source, precisant que les Peshmerga
(combattants kurdes, NDLR) avaient exprime au president francais
"des besoins en munitions, armement et formation".
"Le president de la Republique (Francois Hollande) nous a exprime son
accord pour nous aider et, bientôt, une delegation francaise va se
rendre dans ce but au Kurdistan (irakien)", a confirme Mustafa Qadir
Mustafa, ministre des Peshmerga au sein du gouvernement regional du
Kurdistan d'Irak, sur le perron de l'Elysee.
"Les Peshmerga sont en première ligne de la guerre contre Daech
(acronyme arabe du groupe Etat islamique)", a-t-il fait valoir a
l'issue de cet entretien auquel assistait egalement le ministre de
la Defense Jean-Yves Le Drian et le chef d'etat-major particulier du
president de la Republique, le general Benoît Puga.
"Grâce a la liberation d'une partie des territoires occupes par Daech,
près de 200.000 refugies (sur 1,5 million) ont pu retourner chez eux",
a-t-il encore souligne.
"C'est pourquoi (...) nous demandons aux allies de nous aider beaucoup
plus sur le plan militaire et de nous livrer des armes pour que nous
puissions vaincre les forces de Daech dans les plus brefs delais et
liberer la region", a enchaîne le ministre des Peshmerga.
Les Peshmerga ont demande a la France la livraison notamment d'armes
anti-chars (ils ont pour l'instant recu trente missiles anti-chars
Milan de l'Allemagne), des munitions et des equipements de vision
nocturne, a precise a l'AFP un participant a la reunion, qui a demande
a rester anonyme.
La France a envoye depuis l'ete dernier plusieurs dizaines de membres
des forces speciales afin de servir d'instructeurs militaires auprès
des Peshmerga.
"Nous n'avons pas besoin de soldats ou de forces terrestres, mais
d'armes lourdes modernes et de logistique" a ajoute peu après Mustafa
Qadir Mustafa au cours d'une conference de presse. "La France est
l'un de nos meilleurs allies dans cette bataille, que nous menons au
nom du monde entier".
Avant leur rencontre a l'Elysee la delegation kurde, composee de
cinq generaux et du ministre, s'est recueillie devant les locaux de
Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher.
"Nous nous sommes rendus sur les lieux où les actes terroristes ont eu
lieu a Paris au mois de janvier. Pour nous, les victimes du terrorisme,
qu'elles soient au Kurdistan ou en France, sont les memes", a declare
le ministre des Peshmerga. "Nous faisons tous face a un terrorisme
international qui est un danger pour tous les Etats. Ces terroristes
sont loin de toutes les valeurs humanistes. Les evenements qui ont
eu lieu a Paris en sont la preuve."
mardi 7 avril 2015, Stephane (c)armenews.com