REVUE DE PRESSE
Une page se tourne à l'EUGA
Cette fois, ce n'est pas un poisson d'avril. Mercredi, 1er avril
oblige, les dirigeants de l'EUGA Ardziv ont annoncé, non sans humour,
la nomination d'Éric Berberian, le coach de l'équipe fanion, à la tête
de l'équipe nationale d'Arménie. Un joli canular qui a fait rire les
très nombreux supporters du club marseillais. Était-ce prémédité ou
pas ?Toujours est-il qu'hier soir, Berberian, a annoncé à ses joueurs
qu'il ne serait plus sur le banc de touche de l'EUGA la saison
prochaine, après huit ans de bons et loyaux services. Cette
officialisation intervient donc à deux mois de la fin de la saison et
met fin aux bruits de couloirs. "Ce n'est pas une volonté, mais c'est
nécessaire, explique Éric Berberian. J'ai besoin de me consacrer à ma
vie professionnelle, ma fille Jade et ma compagne Christelle. J'ai
envie de faire un point, de me poser, pour pourquoi pas, rebondir..."
Arrivé en 2007, alors que le club marseillais évoluait en PHA,
Berberian a d'abord cumulé les rôles d'entraîneur et de joueur durant
quatre saisons. Avant de raccrocher les crampons. En huit saisons, il
aura sans aucun doute marqué l'histoire de l'EUGA Ardziv, avec deux
montées, en DHR puis en DH, et une victoire en coupe de Provence en
2012. Mais la réciproque est également vraie. "C'est un club que je
n'oublierai pas, c'est sûr, affirme-t-il. Quand j'ai rencontré pour la
première fois Philippe Cazarian (le président, ndlr), il m'a dit : 'tu
verras, on est un petit OM'. J'ai vite compris pourquoi il m'avait dit
ça. Il y a un vrai engouement autour de ce club et ce que j'ai vécu
ici en huit ans, je pense qu'il m'aurait fallu dix ou quinze ans pour
le vivre dans un autre club." À 35ans, l'ancien pensionnaire du centre
de formation de l'OM, passé ensuite par Niort, Endoume, Beauvais et
Marignane, a donc pris la décision de prendre un peu de recul par
rapport au terrain. "Pendant un moment, j'ai espéré pouvoir attirer
des clubs d'un niveau plus élevé, reconnaît-il, mais ça ne s'est pas
fait. Il a donc fallu préparer ma reconversion. J'ai repris le
restaurant familial* et aujourd'hui, j'ai besoin de m'y consacrer
pleinement." Une saison à terminer S'il a peur que le football lui
manque, lui qui a toujours baigné dedans, Berberian ne compte pas pour
autant couper totalement avec les terrains. "Je vais continuer Ã
suivre l'EUGA, Ã aller voir des matches, mais je n'aurai plus de
responsabilité et d'obligation." En attendant, le coach marseillais
aune saison à terminer, un maintien à obtenir en DH et un parcours Ã
poursuivre en coupe de Provence puisque l'EUGA affronte Félix- Pyat
demain en quart de finale. C'est d'ailleurs sur ces deux aspects-lÃ
qu'il a tenu à insister hier soir auprès de ses joueurs. "Il est hors
de question qu'il y ait un relchement. Au contraire, j'ai préféré
être honnête envers mes joueurs afin qu'ils arrêtent d'écouter ce qui
se dit à droite, à gauche. Maintenant, ils savent et je compte sur eux
pour que l'on atteigne les objectifs que nous nous sommes fixés."
La question de sa succession va inévitablement se poser dans les
prochains jours et nul doute que Berberian va laisser un vide. "J'ai
connu beaucoup d'émotions à l'EUGA, j'ai rencontré beaucoup de
personnes qui sont devenues des amis et qui le resteront. Je ne vais
citer personne car je vais en oublier. Une page se tourne pour moi et
pour le club, mais le livre n'est pas refermé." La suite au prochain
chapitre ?
samedi 11 avril 2015,
Stéphane (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=109897
Une page se tourne à l'EUGA
Cette fois, ce n'est pas un poisson d'avril. Mercredi, 1er avril
oblige, les dirigeants de l'EUGA Ardziv ont annoncé, non sans humour,
la nomination d'Éric Berberian, le coach de l'équipe fanion, à la tête
de l'équipe nationale d'Arménie. Un joli canular qui a fait rire les
très nombreux supporters du club marseillais. Était-ce prémédité ou
pas ?Toujours est-il qu'hier soir, Berberian, a annoncé à ses joueurs
qu'il ne serait plus sur le banc de touche de l'EUGA la saison
prochaine, après huit ans de bons et loyaux services. Cette
officialisation intervient donc à deux mois de la fin de la saison et
met fin aux bruits de couloirs. "Ce n'est pas une volonté, mais c'est
nécessaire, explique Éric Berberian. J'ai besoin de me consacrer à ma
vie professionnelle, ma fille Jade et ma compagne Christelle. J'ai
envie de faire un point, de me poser, pour pourquoi pas, rebondir..."
Arrivé en 2007, alors que le club marseillais évoluait en PHA,
Berberian a d'abord cumulé les rôles d'entraîneur et de joueur durant
quatre saisons. Avant de raccrocher les crampons. En huit saisons, il
aura sans aucun doute marqué l'histoire de l'EUGA Ardziv, avec deux
montées, en DHR puis en DH, et une victoire en coupe de Provence en
2012. Mais la réciproque est également vraie. "C'est un club que je
n'oublierai pas, c'est sûr, affirme-t-il. Quand j'ai rencontré pour la
première fois Philippe Cazarian (le président, ndlr), il m'a dit : 'tu
verras, on est un petit OM'. J'ai vite compris pourquoi il m'avait dit
ça. Il y a un vrai engouement autour de ce club et ce que j'ai vécu
ici en huit ans, je pense qu'il m'aurait fallu dix ou quinze ans pour
le vivre dans un autre club." À 35ans, l'ancien pensionnaire du centre
de formation de l'OM, passé ensuite par Niort, Endoume, Beauvais et
Marignane, a donc pris la décision de prendre un peu de recul par
rapport au terrain. "Pendant un moment, j'ai espéré pouvoir attirer
des clubs d'un niveau plus élevé, reconnaît-il, mais ça ne s'est pas
fait. Il a donc fallu préparer ma reconversion. J'ai repris le
restaurant familial* et aujourd'hui, j'ai besoin de m'y consacrer
pleinement." Une saison à terminer S'il a peur que le football lui
manque, lui qui a toujours baigné dedans, Berberian ne compte pas pour
autant couper totalement avec les terrains. "Je vais continuer Ã
suivre l'EUGA, Ã aller voir des matches, mais je n'aurai plus de
responsabilité et d'obligation." En attendant, le coach marseillais
aune saison à terminer, un maintien à obtenir en DH et un parcours Ã
poursuivre en coupe de Provence puisque l'EUGA affronte Félix- Pyat
demain en quart de finale. C'est d'ailleurs sur ces deux aspects-lÃ
qu'il a tenu à insister hier soir auprès de ses joueurs. "Il est hors
de question qu'il y ait un relchement. Au contraire, j'ai préféré
être honnête envers mes joueurs afin qu'ils arrêtent d'écouter ce qui
se dit à droite, à gauche. Maintenant, ils savent et je compte sur eux
pour que l'on atteigne les objectifs que nous nous sommes fixés."
La question de sa succession va inévitablement se poser dans les
prochains jours et nul doute que Berberian va laisser un vide. "J'ai
connu beaucoup d'émotions à l'EUGA, j'ai rencontré beaucoup de
personnes qui sont devenues des amis et qui le resteront. Je ne vais
citer personne car je vais en oublier. Une page se tourne pour moi et
pour le club, mais le livre n'est pas refermé." La suite au prochain
chapitre ?
samedi 11 avril 2015,
Stéphane (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=109897