GENOCIDE ARMENIEN : SHAMIRAM SEVAG TEMOIGNE POUR SON PERE, UN POETE ARMENIEN PENDU EN 1915 - PHOTOS
GENOCIDE DES ARMENIENS
Un siècle après cette nuit d'avril 1915, quand les policiers turcs
sont venus chercher Roupen Sevag, medecin, poète et collaborateur du
journal Azadamard a son domicile de Constantinople, les larmes montent
encore aux yeux de sa fille, Shamiram Sevag, une emouvante centenaire,
habitant près de Nice.
>.
Depuis la petite chambre coquette que cette centenaire, nee le 10
juillet 1914, occupe aujourd'hui dans une maison de retraite de
Cagnes-sur-Mer, elle paraît revivre encore la scène. >.
Son père, Roupen, un grand poète considere en Armenie comme un
heros national -un musee lui est consacre a Sainte-Etchmiadzin,
le Saint-Siège armenien, près d'Erevan-, rencontre sa future epouse,
une Allemande, lors de ses etudes de medecine a Lausanne. .
Roupen s'engage dans l'armee comme medecin. Jusqu'a son arrestation
puis sa deportation et son execution a l'ete 1915. Sur le mur de sa
chambre, Shamiram a accroche l'agrandissement d'une photo où elle pose,
avec un bonnet d'enfant et un gros ruban sous le menton, en compagnie
de son frère et de sa mère, deja en deuil. >, montre-t-elle.
>-
Retournes après la guerre dans la famille paternelle pour y recevoir
une education armenienne, Shamiram et son frère connaîtront un nouvel
exode en 1922.
From: A. Papazian
GENOCIDE DES ARMENIENS
Un siècle après cette nuit d'avril 1915, quand les policiers turcs
sont venus chercher Roupen Sevag, medecin, poète et collaborateur du
journal Azadamard a son domicile de Constantinople, les larmes montent
encore aux yeux de sa fille, Shamiram Sevag, une emouvante centenaire,
habitant près de Nice.
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Depuis la petite chambre coquette que cette centenaire, nee le 10
juillet 1914, occupe aujourd'hui dans une maison de retraite de
Cagnes-sur-Mer, elle paraît revivre encore la scène. >.
Son père, Roupen, un grand poète considere en Armenie comme un
heros national -un musee lui est consacre a Sainte-Etchmiadzin,
le Saint-Siège armenien, près d'Erevan-, rencontre sa future epouse,
une Allemande, lors de ses etudes de medecine a Lausanne. .
Roupen s'engage dans l'armee comme medecin. Jusqu'a son arrestation
puis sa deportation et son execution a l'ete 1915. Sur le mur de sa
chambre, Shamiram a accroche l'agrandissement d'une photo où elle pose,
avec un bonnet d'enfant et un gros ruban sous le menton, en compagnie
de son frère et de sa mère, deja en deuil. >, montre-t-elle.
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Retournes après la guerre dans la famille paternelle pour y recevoir
une education armenienne, Shamiram et son frère connaîtront un nouvel
exode en 1922.
From: A. Papazian