SDA - Suisse
mercredi 28 janvier 2015 12:40 PM CET
La norme suisse protÚge la paix publique, pas la vérité historique
Strasbourg
La Suisse a défendu son point de vue mercredi à Strasbourg dans
l'affaire Perinçek. Elle a souligné que la norme antiraciste utilisée
contre le Turc Dogu Perinçek vise à protéger la paix publique et non
pas la vérité historique.
Aux propos de Dogu Perinçek, qui a qualifié en 2005 en Suisse le
génocide arménien de "mensonge international", il faut ajouter
"l'intention haineuse", a relevé la délégation helvétique en rappelant
l'arrĂȘt du Tribunal fĂ©dĂ©ral.
Si la marge de manoeuvre de la Suisse est "Ă©troite" dans l'application
de l'article 261 bis du Code pénal, le cas de Dogu Perinçek est
approprié. Il y avait bien atteinte à la dignité dans les paroles
tenues lors de ses conférences.
"Aucun des propos (de Dogu Perinçek) n'a étayé le débat juridique", a
plaidĂ© Frank SchĂŒrmann, l'agent de la ConfĂ©dĂ©ration Ă la Cour
européenne des droits de l'homme (CEDH). Il a invité à relire certains
passages "pertinents" des déclarations du nationaliste turc. Surtout
quand il a dit: "Le génocide c'est une chose, le massacre de quelques
Arméniens, c'en est une autre".
Ou lorsque Dogu Perinçek a affirmé que le peuple arménien était "le
vĂ©ritable agresseur", a poursuivi Frank SchĂŒrmann. Il a soulignĂ© la
gravité de l'accusation envers les Arméniens qui falsifieraient
l'histoire avec ce "mensonge" La volonté du nationaliste n'a jamais
été faire avancer la recherche historique, a martelé le responsable
suisse.
mercredi 28 janvier 2015 12:40 PM CET
La norme suisse protÚge la paix publique, pas la vérité historique
Strasbourg
La Suisse a défendu son point de vue mercredi à Strasbourg dans
l'affaire Perinçek. Elle a souligné que la norme antiraciste utilisée
contre le Turc Dogu Perinçek vise à protéger la paix publique et non
pas la vérité historique.
Aux propos de Dogu Perinçek, qui a qualifié en 2005 en Suisse le
génocide arménien de "mensonge international", il faut ajouter
"l'intention haineuse", a relevé la délégation helvétique en rappelant
l'arrĂȘt du Tribunal fĂ©dĂ©ral.
Si la marge de manoeuvre de la Suisse est "Ă©troite" dans l'application
de l'article 261 bis du Code pénal, le cas de Dogu Perinçek est
approprié. Il y avait bien atteinte à la dignité dans les paroles
tenues lors de ses conférences.
"Aucun des propos (de Dogu Perinçek) n'a étayé le débat juridique", a
plaidĂ© Frank SchĂŒrmann, l'agent de la ConfĂ©dĂ©ration Ă la Cour
européenne des droits de l'homme (CEDH). Il a invité à relire certains
passages "pertinents" des déclarations du nationaliste turc. Surtout
quand il a dit: "Le génocide c'est une chose, le massacre de quelques
Arméniens, c'en est une autre".
Ou lorsque Dogu Perinçek a affirmé que le peuple arménien était "le
vĂ©ritable agresseur", a poursuivi Frank SchĂŒrmann. Il a soulignĂ© la
gravité de l'accusation envers les Arméniens qui falsifieraient
l'histoire avec ce "mensonge" La volonté du nationaliste n'a jamais
été faire avancer la recherche historique, a martelé le responsable
suisse.