POGROMS DE BAKOU : 25 ANS APRÈS, LE SANG ARMENIEN CONTINUE DE SE VERSER
ARMENIE
L'un des points de depart du conflit armeno-azerbaïdjanais qui s'etend
sur plus de deux decennies est considere comme les pogroms dans la
capitale de l'Azerbaïdjan, Bakou, qui ont eu lieu il y a 25 ans. Les
blessures de ces pogroms ont ete approfondis au cours des annees par
la tension des conflits et l'instabilite de la frontière qui sont si
courantes de nos jours.
Il y a un quart de siècle, du 13 au 19 janvier 1990, la capitale de
l'Azerbaïdjan, Bakou s'etait transformee en une scène de crime, au
cours de laquelle, sur differentes evaluations, les Azerbaïdjanais
ont tue de 120 a 300 Armeniens, des dizaines de milliers ont ete
violees et deplacees de leurs maisons (en 1988, de 470000 a 480000
Armeniens vivaient en Azerbaïdjan, parmi eux -. 260000 a 270000 a
Bakou. En Janvier 1990, les 25000 a 30000 Armeniens qui restaient a
Bakou ont ete deplaces).
Du 27 au 29 fevrier 1988 un autre massacre et des deportations ont
eu lieu dans la ville de Soumgaït, a 30 km de Bakou, où, selon les
donnees officielles de l'URSS, plusieurs dizaines, et sur des donnees
non officielles, plus de mille Armeniens ont ete tues.
Il est devenu possible d'arreter les massacres de Bakou que le 19
Janvier lorsque l'URSS, dans son lit de mort, a envoye ses troupes
dans la ville, cependant, de nombreux experts armeniens suggèrent
que la propagande azerbaïdjanaise a cache les raisons reelles de ce
fait et cree un autre mythe pretendant que, par suite de l'entree
des troupes dans la ville azerbaïdjanais
pour resoudre de nombreux problèmes dans l'arène internationale.
L'Azerbaïdjan a constamment rappele ces dates "speciales" par une
tension croissante a la frontière. Cependant, au cours des dernières
annees, ces > sont devenus une realite quotidienne, avec
des tentatives de sabotage le long de la frontière et des tirs diriges
contre les civils qui sont devenus monnaie courante.
Après la micro-guerre de l'annee dernière, deja au debut de cet
annee le Haut-Karabakh a perdu quatre de ses militaires quand
l'Azerbaïdjan a viole le regime de cessez-le feu. Un autre militaire
armenien a ete tue par les forces azerbaïdjanaises sur la frontière
armeno-azerbaïdjanais. Un autre civil a egalement ete tue par des
commandos azerbaïdjanaises qui ont tente de s'infiltrer dans le
territoire sous contrôle armenien.
Selon l'analyste politique Hrant Melik-Chahnazarian, bien que la
tension a la frontière ait des raisons diverses, il y a trois causes
principales, la première etant le centenaire du genocide armenien
marque le 24 Avril de cette annee.
ARMENIE
L'un des points de depart du conflit armeno-azerbaïdjanais qui s'etend
sur plus de deux decennies est considere comme les pogroms dans la
capitale de l'Azerbaïdjan, Bakou, qui ont eu lieu il y a 25 ans. Les
blessures de ces pogroms ont ete approfondis au cours des annees par
la tension des conflits et l'instabilite de la frontière qui sont si
courantes de nos jours.
Il y a un quart de siècle, du 13 au 19 janvier 1990, la capitale de
l'Azerbaïdjan, Bakou s'etait transformee en une scène de crime, au
cours de laquelle, sur differentes evaluations, les Azerbaïdjanais
ont tue de 120 a 300 Armeniens, des dizaines de milliers ont ete
violees et deplacees de leurs maisons (en 1988, de 470000 a 480000
Armeniens vivaient en Azerbaïdjan, parmi eux -. 260000 a 270000 a
Bakou. En Janvier 1990, les 25000 a 30000 Armeniens qui restaient a
Bakou ont ete deplaces).
Du 27 au 29 fevrier 1988 un autre massacre et des deportations ont
eu lieu dans la ville de Soumgaït, a 30 km de Bakou, où, selon les
donnees officielles de l'URSS, plusieurs dizaines, et sur des donnees
non officielles, plus de mille Armeniens ont ete tues.
Il est devenu possible d'arreter les massacres de Bakou que le 19
Janvier lorsque l'URSS, dans son lit de mort, a envoye ses troupes
dans la ville, cependant, de nombreux experts armeniens suggèrent
que la propagande azerbaïdjanaise a cache les raisons reelles de ce
fait et cree un autre mythe pretendant que, par suite de l'entree
des troupes dans la ville azerbaïdjanais
pour resoudre de nombreux problèmes dans l'arène internationale.
L'Azerbaïdjan a constamment rappele ces dates "speciales" par une
tension croissante a la frontière. Cependant, au cours des dernières
annees, ces > sont devenus une realite quotidienne, avec
des tentatives de sabotage le long de la frontière et des tirs diriges
contre les civils qui sont devenus monnaie courante.
Après la micro-guerre de l'annee dernière, deja au debut de cet
annee le Haut-Karabakh a perdu quatre de ses militaires quand
l'Azerbaïdjan a viole le regime de cessez-le feu. Un autre militaire
armenien a ete tue par les forces azerbaïdjanaises sur la frontière
armeno-azerbaïdjanais. Un autre civil a egalement ete tue par des
commandos azerbaïdjanaises qui ont tente de s'infiltrer dans le
territoire sous contrôle armenien.
Selon l'analyste politique Hrant Melik-Chahnazarian, bien que la
tension a la frontière ait des raisons diverses, il y a trois causes
principales, la première etant le centenaire du genocide armenien
marque le 24 Avril de cette annee.