FRANCE
Libérons Internet du négationnisme
Aujourd'hui, qui recherche des informations sur la Shoah via les
grandes plateformes d'Ă©change et de diffusion en ligne tombe
immanquablement sur des discours qui cherchent Ă prouver que la Shoah
n'aurait pas existé.De nombreuses vidéos figurant parmi les premiers
résultats de la recherche mobilisent des arguments
pseudo-scientifiques afin de démontrer que l'extermination des Juifs
et des Roms en Europe ne fut pas ce que l'on prétend dans les livres
d'histoire. Avant les négationnistes d'aujourd'hui, les nazis
eux-mêmes ont cherché à effacer toute trace du génocide afin
d'oblitérer leur crime. Aujourd'hui, le négationnisme est un délit
dans un grand nombre de pays, et aux yeux de des Nations unies depuis
2007.
Alors qu'Internet est devenue la source d'information essentielle pour
les nouvelles gĂ©nĂ©rations, la diffusion du nĂ©gationnisme contribue Ă
la banalisation du racisme et de l'antisémitisme dans notre société,
augmente l'indifférence et provoque des passages à l'acte violents.
Les réseaux sociaux se sont donné les moyens de bannir le fléau des
contenus pédo-pornographiques, et d'interdire les incitations à la
haine. Aujourd'hui, nous demandons aux grands réseaux sociaux de
prendre leurs responsabilités et d'interdire les contenus
négationnistes dans leurs conditions d'utilisation. Nous, survivants
de la Shoah, refusons qu'au 70e anniversaire [lire pages 32-35] de
notre libération du camp d'Auschwitz- Birkenau, les outils de la
modernité soient laissés à ceux qui veulent détruire notre monde de
valeurs.
Nous, étudiants, dernière génération à connaître des rescapés,
refusons que les réseaux sociaux que nous utilisons au quotidien
abondent de contenus et vidéos négationnistes.
Nous,dirigeants d'associations engagées dans la lutte contre le
racisme et l'antisémitisme, refusons d'abandonner la liberté pour
laquelle nous combattons Ă ceux qui en font un alibi de la haine.
Nous, citoyens, refusons qu'Internet légitime la violence et la
manipulation. La vérité de l'histoire a besoin que chaque citoyen
responsable s'engage pour veiller sur elle. Il est déjà plus que temps
que tous les hommes de bonne volonté, de toutes les nations, simple
utilisateur, architecte ou investisseur d'Internet, s'impliquent pour
la défense de la vérité. Car si Internet est notre bien commun, il
dépend de chacun de nous que la vérité y triomphe du mensonge.
Par D'ANCIENS DÉPORTÉS et PLUSIEURS ASSOCIATIONS ANTIRACISTES
Signez l'appel sur : http://freetheinternetfromdenial.wesign.it/fr
SIGNATAIRES
Raphaël Estraïl président de l'Union des déportés d'Auschwitz, Sacha
Reingewirtz président de l'Union des étudiants juifs de France,
Benjamin Orenstein président de l'Amicale des déportés d'Auschwitz
Birkenau du Rhône, Elie Buzyn ancien déporté d'Auschwitz Birkenau,
Alberto Israel ancien déporté d'Auschwitz Birkenau, David Schulhof
ancien déporté d'Auschwitz Birkenau, Zesia Laskier ancien déporté
d'Auschwitz Birkenau, Alfred Szalawecz ancien déporté d'Auschwitz
Birkenau, Claude Bloch ancien déporté d'Auschwitz Birkenau, Sam
Rupkowski ancien déporté d'Auschwitz Birkenau, Jeannette Deplace
ancienne déportée d'Auschwitz Birkenau, Julien Godet ancien déporté
d'Auschwitz Birkenau
Ainsi que :William Martinet président de l'Unef, Alexandre Leroy
président de la Fage,Olivier Vial président de l'UNI, Gilles Clavreul
délégué interministériel à la lutte contre le racisme et
l'antisémitisme, Dominique Sopo président de SOS Racisme, Alain
Jakubowicz président de la Licra, David Harris directeur de l'American
Jewish Committee, Seta Papazian présidente du Collectif Vigilance
arménienne contre le négationnisme, Marcel Kabanda président d'Ibuka
France (pour la mémoire du génocide des Tutsis au Rwanda), Alain
Daumas président de l'Union française des associations tsiganes,
Benjamin Abtan président de l'European Grassroots Antiracist Movement
samedi 7 février 2015,
Stéphane (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=107683
Libérons Internet du négationnisme
Aujourd'hui, qui recherche des informations sur la Shoah via les
grandes plateformes d'Ă©change et de diffusion en ligne tombe
immanquablement sur des discours qui cherchent Ă prouver que la Shoah
n'aurait pas existé.De nombreuses vidéos figurant parmi les premiers
résultats de la recherche mobilisent des arguments
pseudo-scientifiques afin de démontrer que l'extermination des Juifs
et des Roms en Europe ne fut pas ce que l'on prétend dans les livres
d'histoire. Avant les négationnistes d'aujourd'hui, les nazis
eux-mêmes ont cherché à effacer toute trace du génocide afin
d'oblitérer leur crime. Aujourd'hui, le négationnisme est un délit
dans un grand nombre de pays, et aux yeux de des Nations unies depuis
2007.
Alors qu'Internet est devenue la source d'information essentielle pour
les nouvelles gĂ©nĂ©rations, la diffusion du nĂ©gationnisme contribue Ă
la banalisation du racisme et de l'antisémitisme dans notre société,
augmente l'indifférence et provoque des passages à l'acte violents.
Les réseaux sociaux se sont donné les moyens de bannir le fléau des
contenus pédo-pornographiques, et d'interdire les incitations à la
haine. Aujourd'hui, nous demandons aux grands réseaux sociaux de
prendre leurs responsabilités et d'interdire les contenus
négationnistes dans leurs conditions d'utilisation. Nous, survivants
de la Shoah, refusons qu'au 70e anniversaire [lire pages 32-35] de
notre libération du camp d'Auschwitz- Birkenau, les outils de la
modernité soient laissés à ceux qui veulent détruire notre monde de
valeurs.
Nous, étudiants, dernière génération à connaître des rescapés,
refusons que les réseaux sociaux que nous utilisons au quotidien
abondent de contenus et vidéos négationnistes.
Nous,dirigeants d'associations engagées dans la lutte contre le
racisme et l'antisémitisme, refusons d'abandonner la liberté pour
laquelle nous combattons Ă ceux qui en font un alibi de la haine.
Nous, citoyens, refusons qu'Internet légitime la violence et la
manipulation. La vérité de l'histoire a besoin que chaque citoyen
responsable s'engage pour veiller sur elle. Il est déjà plus que temps
que tous les hommes de bonne volonté, de toutes les nations, simple
utilisateur, architecte ou investisseur d'Internet, s'impliquent pour
la défense de la vérité. Car si Internet est notre bien commun, il
dépend de chacun de nous que la vérité y triomphe du mensonge.
Par D'ANCIENS DÉPORTÉS et PLUSIEURS ASSOCIATIONS ANTIRACISTES
Signez l'appel sur : http://freetheinternetfromdenial.wesign.it/fr
SIGNATAIRES
Raphaël Estraïl président de l'Union des déportés d'Auschwitz, Sacha
Reingewirtz président de l'Union des étudiants juifs de France,
Benjamin Orenstein président de l'Amicale des déportés d'Auschwitz
Birkenau du Rhône, Elie Buzyn ancien déporté d'Auschwitz Birkenau,
Alberto Israel ancien déporté d'Auschwitz Birkenau, David Schulhof
ancien déporté d'Auschwitz Birkenau, Zesia Laskier ancien déporté
d'Auschwitz Birkenau, Alfred Szalawecz ancien déporté d'Auschwitz
Birkenau, Claude Bloch ancien déporté d'Auschwitz Birkenau, Sam
Rupkowski ancien déporté d'Auschwitz Birkenau, Jeannette Deplace
ancienne déportée d'Auschwitz Birkenau, Julien Godet ancien déporté
d'Auschwitz Birkenau
Ainsi que :William Martinet président de l'Unef, Alexandre Leroy
président de la Fage,Olivier Vial président de l'UNI, Gilles Clavreul
délégué interministériel à la lutte contre le racisme et
l'antisémitisme, Dominique Sopo président de SOS Racisme, Alain
Jakubowicz président de la Licra, David Harris directeur de l'American
Jewish Committee, Seta Papazian présidente du Collectif Vigilance
arménienne contre le négationnisme, Marcel Kabanda président d'Ibuka
France (pour la mémoire du génocide des Tutsis au Rwanda), Alain
Daumas président de l'Union française des associations tsiganes,
Benjamin Abtan président de l'European Grassroots Antiracist Movement
samedi 7 février 2015,
Stéphane (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=107683