2015, CENTENAIRE DE LA NEGATION DU GENOCIDE DES ARMENIENS PAR JACQUES OULOUSSIAN
REVUE DE PRESSE
...
Non ! Le souvenir des morts ne se rattache point a une histoire banale
tiree d'un roman, il s'agit d'un genocide et ce crime n'appartiendra
jamais au passe, il peut se reproduire au present, ca n'est pas la
page que l'on peut tourner sans risque.
D'autres pages doivent etre tournees, celle du ressentiment, de la
haine de l'autre et de l'esprit de vengeance.
Le souvenir des morts n'a pas a craindre de l'oubli. Pour ce faire,
le travail de memoire et sa transmission sont les meilleurs boucliers
contre le voile infâme de l'amnesie.
Cent ans deja ! Et pourtant, c'est une victoire contre l'usure du
temps. Qui aurait cru que cent ans après, nous en parlerions encore ?
Que des livres seraient ecrits sur le sujet ? Que partout dans le
monde où une personne d'origine armenienne vie, la memoire vie.
C'est la reconstitution d'une belle elite, engagee et au service
de la cause armenienne. Artistes, createurs, chercheurs, ecrivains,
historiens etc. sont legions en Armenie mais aussi dans la diaspora
eparpillee en France et dans le monde. C'est la reconnaissance du
genocide des Armeniens par de nombreux Etats. C'est la chute du
mur de Berlin, la liberte retrouvee, l'independance de la Republique
d'Armenie, l'autodetermination du Haut-Karabagh... C'est la solidarite
des naufrages de la terre qui se rejoignent enfin.
Le mensonge d'Etat entretenu par les dirigeants de la Turquie contre
la verite historique est pour nous une blessure profonde. Mais le
temps a change le cours de sa contagion, qui affecte a present ses
propres enfants. Le temps ne travaille plus au profit de l'imposture,
voila qu'il prend le parti des justes.
C'est le temps de la verite, de la justice, et de la reparation qui
s'est mis en marche. Nous sommes forts de notre passe, conscients des
difficultes du moment, mais l'avenir reste ouvert a la jeunesse. Cent
ans, c'est beaucoup de temps, mais c'est aussi trop peut, pour mettre
a genou un peuple dont l'histoire est trois fois millenaire.
Mais comme au commencement, rien ne nous sera epargne, il nous faudra
continuer a combattre, pour la memoire et compter avant tout sur
nous meme.
http://www.huffingtonpost.fr/jacques-ouloussian/reconnaissance-du-genocide-armenien_b_6627768.html
mardi 10 fevrier 2015, Stephane (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=107914
REVUE DE PRESSE
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Non ! Le souvenir des morts ne se rattache point a une histoire banale
tiree d'un roman, il s'agit d'un genocide et ce crime n'appartiendra
jamais au passe, il peut se reproduire au present, ca n'est pas la
page que l'on peut tourner sans risque.
D'autres pages doivent etre tournees, celle du ressentiment, de la
haine de l'autre et de l'esprit de vengeance.
Le souvenir des morts n'a pas a craindre de l'oubli. Pour ce faire,
le travail de memoire et sa transmission sont les meilleurs boucliers
contre le voile infâme de l'amnesie.
Cent ans deja ! Et pourtant, c'est une victoire contre l'usure du
temps. Qui aurait cru que cent ans après, nous en parlerions encore ?
Que des livres seraient ecrits sur le sujet ? Que partout dans le
monde où une personne d'origine armenienne vie, la memoire vie.
C'est la reconstitution d'une belle elite, engagee et au service
de la cause armenienne. Artistes, createurs, chercheurs, ecrivains,
historiens etc. sont legions en Armenie mais aussi dans la diaspora
eparpillee en France et dans le monde. C'est la reconnaissance du
genocide des Armeniens par de nombreux Etats. C'est la chute du
mur de Berlin, la liberte retrouvee, l'independance de la Republique
d'Armenie, l'autodetermination du Haut-Karabagh... C'est la solidarite
des naufrages de la terre qui se rejoignent enfin.
Le mensonge d'Etat entretenu par les dirigeants de la Turquie contre
la verite historique est pour nous une blessure profonde. Mais le
temps a change le cours de sa contagion, qui affecte a present ses
propres enfants. Le temps ne travaille plus au profit de l'imposture,
voila qu'il prend le parti des justes.
C'est le temps de la verite, de la justice, et de la reparation qui
s'est mis en marche. Nous sommes forts de notre passe, conscients des
difficultes du moment, mais l'avenir reste ouvert a la jeunesse. Cent
ans, c'est beaucoup de temps, mais c'est aussi trop peut, pour mettre
a genou un peuple dont l'histoire est trois fois millenaire.
Mais comme au commencement, rien ne nous sera epargne, il nous faudra
continuer a combattre, pour la memoire et compter avant tout sur
nous meme.
http://www.huffingtonpost.fr/jacques-ouloussian/reconnaissance-du-genocide-armenien_b_6627768.html
mardi 10 fevrier 2015, Stephane (c)armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=107914