ARMENIE
Le cas d'un enfant trisomique révèle l'échec de l'Arménie à intégrer
les personnes handicapées
L'histoire d'un enfant arménien né trisomique dont le père (un
Néo-Zélandais) a quitté le pays avec le garçon, a provoqué une vague
de bavardages sur les médias sociaux. Le père de l'enfant a dit que
l'Arménie n'est pas un endroit pour élever un enfant ayant des besoins
spéciaux - une affirmation qui a soulevé des questions sur les
attitudes en Arménie à l'égard des gens qui sont physiquement et
mentalement handicapés.
En Arménie, l'histoire très médiatisée a mis un coup de projecteur sur
les attitudes et les perceptions à l'égard des personnes handicapées.
L'ONG Prkutyun, centre pour enfants handicapés gés de 16 à 35 ans et
les jeunes, créé en 1999 existe pour aider les familles à trouver des
solutions aux problèmes sociaux, d'éducation et de soins de santé,
ainsi que leur intégration complète dans la société par le biais de la
médiation et de l'aide humanitaire.
Arpine Abrahamyan, chef du centre a dit qu'elle n'a pas de
statistiques officielles de combien d'enfants sont nés trisomiques en
Arménie, mais elle a dit que cela se produit dans environ un cas sur
800 naissances.
"Au cours des dernières années, ils essayent de détecter cette
anomalie pendant la grossesse et en cas de confirmation du syndrome,
ils se tournent vers l'avortement. Pour cette raison, il y aura moins
d'enfants nés comme ça, mais je sais que chaque année cinq à six
enfants sont envoyés dans l'orphelinat de Gyumri" a dt Arpine
Abrahamyan ajoutant que les six enfants avec ce syndrome sont dans
leur centre.
La mère d'un de leurs élèves, dont le fils de 22 ans a fréquenté le
centre pendant sept ans, a déclaré qu'en Arménie, le centre Prkutyun
est le seul salut pour son fils. La mère (qui ne voulait pas que son
nom soit médiatisé) a dit que quelques jours après que l'enfant soit
né ils ont découvert que le garçon était trisomique, et qu'ils n'en
avaient jamais entendu parler avant.
"Après trois filles, j'ai finalement donné naissance à un fils, et
avec cette maladie, tout le monde autour m'a dit de l'abandonner mais
mon mari et mes enfants et moi-même étions critique contre cette idée.
Le mettre à l'écart a été exclu. Certes, il a été très difficile de
l'élever, et plus il a grandi plus cela a été difficile, mais je ne
pourrais jamais juger les parents de ces enfants qui les abandonnent
mais je pense que vivre dans une famille est le mieux "a dit la femme
ajoutant que son fils est inscrit à l'hôpital psychiatrique d'Avan. La
famille reçoit des médicaments gratuits et reçoit environ 45 $ de
pension par mois pour les personnes handicapées.
Mais la femme, une veuve, ne peut pas laisser son fils seul et aller
au travail, et avec le peu d'argent de sa retraite, il est tout
simplement impossible de survivre. Son seul espoir est de l'aide des
parents.
Néanmoins, en plus des difficultés physiques dit la mère l'attitude la
plus difficile ets le rejet par la société de son fils.
From: A. Papazian
Le cas d'un enfant trisomique révèle l'échec de l'Arménie à intégrer
les personnes handicapées
L'histoire d'un enfant arménien né trisomique dont le père (un
Néo-Zélandais) a quitté le pays avec le garçon, a provoqué une vague
de bavardages sur les médias sociaux. Le père de l'enfant a dit que
l'Arménie n'est pas un endroit pour élever un enfant ayant des besoins
spéciaux - une affirmation qui a soulevé des questions sur les
attitudes en Arménie à l'égard des gens qui sont physiquement et
mentalement handicapés.
En Arménie, l'histoire très médiatisée a mis un coup de projecteur sur
les attitudes et les perceptions à l'égard des personnes handicapées.
L'ONG Prkutyun, centre pour enfants handicapés gés de 16 à 35 ans et
les jeunes, créé en 1999 existe pour aider les familles à trouver des
solutions aux problèmes sociaux, d'éducation et de soins de santé,
ainsi que leur intégration complète dans la société par le biais de la
médiation et de l'aide humanitaire.
Arpine Abrahamyan, chef du centre a dit qu'elle n'a pas de
statistiques officielles de combien d'enfants sont nés trisomiques en
Arménie, mais elle a dit que cela se produit dans environ un cas sur
800 naissances.
"Au cours des dernières années, ils essayent de détecter cette
anomalie pendant la grossesse et en cas de confirmation du syndrome,
ils se tournent vers l'avortement. Pour cette raison, il y aura moins
d'enfants nés comme ça, mais je sais que chaque année cinq à six
enfants sont envoyés dans l'orphelinat de Gyumri" a dt Arpine
Abrahamyan ajoutant que les six enfants avec ce syndrome sont dans
leur centre.
La mère d'un de leurs élèves, dont le fils de 22 ans a fréquenté le
centre pendant sept ans, a déclaré qu'en Arménie, le centre Prkutyun
est le seul salut pour son fils. La mère (qui ne voulait pas que son
nom soit médiatisé) a dit que quelques jours après que l'enfant soit
né ils ont découvert que le garçon était trisomique, et qu'ils n'en
avaient jamais entendu parler avant.
"Après trois filles, j'ai finalement donné naissance à un fils, et
avec cette maladie, tout le monde autour m'a dit de l'abandonner mais
mon mari et mes enfants et moi-même étions critique contre cette idée.
Le mettre à l'écart a été exclu. Certes, il a été très difficile de
l'élever, et plus il a grandi plus cela a été difficile, mais je ne
pourrais jamais juger les parents de ces enfants qui les abandonnent
mais je pense que vivre dans une famille est le mieux "a dit la femme
ajoutant que son fils est inscrit à l'hôpital psychiatrique d'Avan. La
famille reçoit des médicaments gratuits et reçoit environ 45 $ de
pension par mois pour les personnes handicapées.
Mais la femme, une veuve, ne peut pas laisser son fils seul et aller
au travail, et avec le peu d'argent de sa retraite, il est tout
simplement impossible de survivre. Son seul espoir est de l'aide des
parents.
Néanmoins, en plus des difficultés physiques dit la mère l'attitude la
plus difficile ets le rejet par la société de son fils.
From: A. Papazian