Hommage
Missak Manouchian : Cet idéal qui le faisait combattre
Des cérémonies ont lieu, ce week-end, pour rendre hommage à Missak
Manouchian et ses camarades fusillés au Mont-Valérien le 21 février
1944.
« Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes¯/ Ni l'orgue, ni la
prière aux agonisants¯/ Onze ans déjÃ, que cela passe vite onze ans¯/
Vous vous étiez servi simplement de vos armes¯/ La mort n'éblouit pas
les yeux des partisans.¯ » Les vers d'Aragon, publiés dans l'Humanité
le 5¯mars 1955, la veille de l'inauguration de la rue
Groupe-Manouchian, dans le 20e¯arrondissement à Paris, portent le fer
dans les zones névralgiques de l'histoire. Ces Strophes pour se
souvenir, extraites du Roman inachevé mais popularisées sous le nom de
l'Affiche rouge (mis en musique par Léo Ferré), font vibrer le souffle
de la révolte. « ¯Il a suffi à un génie sept strophes, trente-cinq
alexandrins, quatre cent vingt syllabes seulement pour inscrire Ã
jamais dans la mémoire collective l'un des épisodes les plus
bouleversants de la Résistance (...) ce poème dit l'héroïsme des
combattants Francs-tireurs et partisans-Main-d'Å`uvre immigrée
(FTP-MOI), mais, en accompagnant pas à pas leur exécution, il dégage
des faits et des êtres les valeurs universelles qui les animaient et
dont ils sont les fondateurs¯ », note le poète Olivier Barbarant, dans
le hors-série les 70¯Ans de l'Affiche rouge, publié par l'Humanité.
Lire la suite voir lien plus bas
dimanche 22 février 2015,
Jean Eckian ©armenews.com
D´autres informations disponibles : sur l'Humanité.fr
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=108389
Missak Manouchian : Cet idéal qui le faisait combattre
Des cérémonies ont lieu, ce week-end, pour rendre hommage à Missak
Manouchian et ses camarades fusillés au Mont-Valérien le 21 février
1944.
« Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes¯/ Ni l'orgue, ni la
prière aux agonisants¯/ Onze ans déjÃ, que cela passe vite onze ans¯/
Vous vous étiez servi simplement de vos armes¯/ La mort n'éblouit pas
les yeux des partisans.¯ » Les vers d'Aragon, publiés dans l'Humanité
le 5¯mars 1955, la veille de l'inauguration de la rue
Groupe-Manouchian, dans le 20e¯arrondissement à Paris, portent le fer
dans les zones névralgiques de l'histoire. Ces Strophes pour se
souvenir, extraites du Roman inachevé mais popularisées sous le nom de
l'Affiche rouge (mis en musique par Léo Ferré), font vibrer le souffle
de la révolte. « ¯Il a suffi à un génie sept strophes, trente-cinq
alexandrins, quatre cent vingt syllabes seulement pour inscrire Ã
jamais dans la mémoire collective l'un des épisodes les plus
bouleversants de la Résistance (...) ce poème dit l'héroïsme des
combattants Francs-tireurs et partisans-Main-d'Å`uvre immigrée
(FTP-MOI), mais, en accompagnant pas à pas leur exécution, il dégage
des faits et des êtres les valeurs universelles qui les animaient et
dont ils sont les fondateurs¯ », note le poète Olivier Barbarant, dans
le hors-série les 70¯Ans de l'Affiche rouge, publié par l'Humanité.
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dimanche 22 février 2015,
Jean Eckian ©armenews.com
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