MISSAK MANOUCHIAN ET SES CAMARADES TOUJOURS A L'AFFICHE
Journal La Marseillaise, France
23 fevr 2014
Ã~Icrit par Stéphane Revel
Anciens combattants, élus et personnalités ainsi que la JAF ont
honoré la mémoire de Missak Manouchian commandant FTP-MOI, ce samedi
a Marseille.
Des drapeaux d'anciens combattants, des discours d'élus et
d'associations, des chants patriotiques, un air de jeunesse avec
les scouts, chaque année, le buste de Missak Manouchian qui trône
en bordure du boulevard Charles Livon est honoré par des élus et
personnalités de la société civile, où beaucoup d'arméniens
de Marseille se retrouvent. Encore plus fortement samedi en raison
d'une double profanation récente sur le visage de cette figure de la
lutte contre l'oppresseur mais aussi en raison d'un contexte général
devenu préoccupant, qui fait ressurgir la barbarie en terre de France.
Mais en préambule, Jean Paul Chiny, président des anciens combattants
juge indispensable de rappeler le centenaire du génocide arménien
mais aussi le snes profond de cette célébration : Le groupe
Manouchian qui était un groupe de MOI (main d'Å"uvre immigrée)
était avant tout un groupe de résistants caractérisé par le refus
d'un systèmeâ~@~I: le facisme et le nazisme, le refus de se laisser
réduire par la force.
Â"â~@~Iâ~@~ILa résistance est un choix individuel, né dans
la révolte de sa conscience, c'est un engagement personnel,
civique et politique a valeur universelle. Et d'ajouterâ~@~Iâ~@~I:
Â"â~@~Iâ~@~Ion retrouve dans la résistance tout le monde, toutes
les classes sociales, toutes les religions et partis. A son tour,
Gérard Vitalis, représentant la ville de Marseille, fait remarquer
Â"â~@~Iâ~@~Iqu'il ne faut pas oublier le message de ces résistants
de la première heure qui ont permis de construire notre pays sur la
richesse de toutes ses diversitésâ~@~Iâ~@~IÂ", ce qui est un message
indirect a la population marseillaise issue de cette diversité,
d'où débarqua un jour le jeune Manouchian.
Pour le transfert des cendres de ces résistants au Panthéon
Une figure devenue synonyme de courage exemplaire a tel point que
Jean Marc Coppola, vice président du conseil régional a écrit au
président de la république pour que celui-ci fasse transférer les
cendres au Panthélon de Missak et ses 22 compagnons aux diverses
nationalités dont les noms ont été égrenés un par un avec
un Â"â~@~Iâ~@~Imort pour la France â~@~IÂ". A ce témoignage, il
faut ajouter ceux du président de la JAF (Jeunesse Arménienne
de France)â~@~Iâ~@~IJulien Harounyan qui résume en une citation
l'utilité publique et symbolique d'une telle manifestationâ~@~I:
Â"â~@~Iâ~@~ICelui qui ne connaît pas son histoire est condamné a
la revivreâ~@~Iâ~@~IÂ".
Effectivement, puisque tous les intervenants, y compris Gilbert
Minassian, héros national en Arménie ont fait écho avec l'actualité
récente, des tueries parisienne aux profanations de cette stèle
emblématique où les auteurs n'ont été condamnés qu'a des peines
symboliques. Â"â~@~Iâ~@~IIl faut résister, combattre la peste brune
et verte (le radicalisme musulman)â~@~Iâ~@~Iil faut continuer le
combatâ~@~Iâ~@~IÂ"...
Une poignante Marseillaise ainsi que le chant des partisans ont
retentit avant que chaque délégation d'anciens combattants ne
soit saluée.
http://www.lamarseillaise.fr/marseille/societe/36406-toujours-a-l-affiche
From: Baghdasarian
Journal La Marseillaise, France
23 fevr 2014
Ã~Icrit par Stéphane Revel
Anciens combattants, élus et personnalités ainsi que la JAF ont
honoré la mémoire de Missak Manouchian commandant FTP-MOI, ce samedi
a Marseille.
Des drapeaux d'anciens combattants, des discours d'élus et
d'associations, des chants patriotiques, un air de jeunesse avec
les scouts, chaque année, le buste de Missak Manouchian qui trône
en bordure du boulevard Charles Livon est honoré par des élus et
personnalités de la société civile, où beaucoup d'arméniens
de Marseille se retrouvent. Encore plus fortement samedi en raison
d'une double profanation récente sur le visage de cette figure de la
lutte contre l'oppresseur mais aussi en raison d'un contexte général
devenu préoccupant, qui fait ressurgir la barbarie en terre de France.
Mais en préambule, Jean Paul Chiny, président des anciens combattants
juge indispensable de rappeler le centenaire du génocide arménien
mais aussi le snes profond de cette célébration : Le groupe
Manouchian qui était un groupe de MOI (main d'Å"uvre immigrée)
était avant tout un groupe de résistants caractérisé par le refus
d'un systèmeâ~@~I: le facisme et le nazisme, le refus de se laisser
réduire par la force.
Â"â~@~Iâ~@~ILa résistance est un choix individuel, né dans
la révolte de sa conscience, c'est un engagement personnel,
civique et politique a valeur universelle. Et d'ajouterâ~@~Iâ~@~I:
Â"â~@~Iâ~@~Ion retrouve dans la résistance tout le monde, toutes
les classes sociales, toutes les religions et partis. A son tour,
Gérard Vitalis, représentant la ville de Marseille, fait remarquer
Â"â~@~Iâ~@~Iqu'il ne faut pas oublier le message de ces résistants
de la première heure qui ont permis de construire notre pays sur la
richesse de toutes ses diversitésâ~@~Iâ~@~IÂ", ce qui est un message
indirect a la population marseillaise issue de cette diversité,
d'où débarqua un jour le jeune Manouchian.
Pour le transfert des cendres de ces résistants au Panthéon
Une figure devenue synonyme de courage exemplaire a tel point que
Jean Marc Coppola, vice président du conseil régional a écrit au
président de la république pour que celui-ci fasse transférer les
cendres au Panthélon de Missak et ses 22 compagnons aux diverses
nationalités dont les noms ont été égrenés un par un avec
un Â"â~@~Iâ~@~Imort pour la France â~@~IÂ". A ce témoignage, il
faut ajouter ceux du président de la JAF (Jeunesse Arménienne
de France)â~@~Iâ~@~IJulien Harounyan qui résume en une citation
l'utilité publique et symbolique d'une telle manifestationâ~@~I:
Â"â~@~Iâ~@~ICelui qui ne connaît pas son histoire est condamné a
la revivreâ~@~Iâ~@~IÂ".
Effectivement, puisque tous les intervenants, y compris Gilbert
Minassian, héros national en Arménie ont fait écho avec l'actualité
récente, des tueries parisienne aux profanations de cette stèle
emblématique où les auteurs n'ont été condamnés qu'a des peines
symboliques. Â"â~@~Iâ~@~IIl faut résister, combattre la peste brune
et verte (le radicalisme musulman)â~@~Iâ~@~Iil faut continuer le
combatâ~@~Iâ~@~IÂ"...
Une poignante Marseillaise ainsi que le chant des partisans ont
retentit avant que chaque délégation d'anciens combattants ne
soit saluée.
http://www.lamarseillaise.fr/marseille/societe/36406-toujours-a-l-affiche
From: Baghdasarian