REVUE DE PRESSE
Sur les ponts d'Ispahan
On peut aussi s'arrêter dans la cathédrale arménienne
Quels rêves charriait-elle quand ses flots roulaient encore ? > Ali Hosseini ne rit pas. Il est triste. Au pied
du Si-o-se Pol, l'un des plus célèbres ponts d'Ispahan, le lit de la
rivière Zayandeh Rud (> en persan), celui
qui a fait de la ville une oasis au milieu du désert, est à sec.
Complètement. Ses trente-trois arches ne sont plus entourées que de
galets et de sable. Cela fait des années que la situation dure et que
l'eau ne revient que quelques jours par an. Ce sont alors des fêtes
spontanées, toute une foule qui se presse pour accueillir en chantant
un flux pourtant bien timide. Pour les habitants d'Ispahan, orphelins
de leurs flots, la blessure n'est pas guérie.
From: A. Papazian
Sur les ponts d'Ispahan
On peut aussi s'arrêter dans la cathédrale arménienne
Quels rêves charriait-elle quand ses flots roulaient encore ? > Ali Hosseini ne rit pas. Il est triste. Au pied
du Si-o-se Pol, l'un des plus célèbres ponts d'Ispahan, le lit de la
rivière Zayandeh Rud (> en persan), celui
qui a fait de la ville une oasis au milieu du désert, est à sec.
Complètement. Ses trente-trois arches ne sont plus entourées que de
galets et de sable. Cela fait des années que la situation dure et que
l'eau ne revient que quelques jours par an. Ce sont alors des fêtes
spontanées, toute une foule qui se presse pour accueillir en chantant
un flux pourtant bien timide. Pour les habitants d'Ispahan, orphelins
de leurs flots, la blessure n'est pas guérie.
From: A. Papazian