Un Conseil constitutionnel bien turcophile ?
Samedi 3 Janvier 2015 à 16:00 | Lu 1914 fois I 3 commentaire(s)
ANNE DASTAKIAN
Dans sa première livraison de l'année 2015, les Nouvelles d'Arménie
Magazine publie une enquête qui révèle un échange de mails troublants
entre le Français Hubert Haenel, ex-sénateur et membre du Conseil
constitutionnel, et le Turc Yasar Yakis, ancien ministre des affaires
étrangères, ardent francophile et lobbyiste turc en France.
La petite sauterie entre jeunes du FN et de l'UMP pour passer la nouvelle année
Nicolas Sarkozy n'a jamais défendu la laïcité
Nationalisations en Italie : Renzi fait la politique dont Hollande est incapable
Dans son premier numéro de 2015, l'année du centenaire du génocide des
Arméniens de 1915, toujours officiellement non reconnu par la Turquie,
les Nouvelles d'Arménie magazine, (NAM), le plus grand journal
français dédié à l'Arménie, publie une enquête pour le moins
troublante. Un échange de mails (voir ci-dessous) datant de février
2012, entre le Français Hubert Haenel, ex-sénateur et membre du
Conseil constitutionnel, et le Turc Yasar Yakis, ancien ministre des
affaires étrangères, ardent francophile et lobbyiste turc en France,
tend à prouver de bien dangereuses liaisons entre nos >, en
principe indépendants et garants de la Constitution française, et un
éminent agent d'influence étranger. L'échange a eu lieu au moment de
l'invalidation, le 28 février 2012, par le Conseil constitutionnel, de
la loi Boyer qui cherchait à pénaliser >, en clair, le génocide arménien.
Issu d'un groupe de discussion Yahoo toujours accessible sur internet
fin 2014, l'échange est éloquent. Le 1er février, Yasar Yakis écrit à
Haenel qu'il est >. recours dont il pense
qu'il a >. Rien
d'étonnant, certes, de la part du lobbyiste d'un Etat dont la
politique étrangère s'évertue à nier l'élimination de plus d'un
million d'Arméniens de l'empire ottoman, voici un siècle. On peut par
contre s'étonner de la réponse du > français à son >.
Le 28 février, jour du verdict, c'est avant même la publication du
résultat de la délibération du Conseil, qu'Haenel lui annonce la bonne
nouvelle.
Samedi 3 Janvier 2015 à 16:00 | Lu 1914 fois I 3 commentaire(s)
ANNE DASTAKIAN
Dans sa première livraison de l'année 2015, les Nouvelles d'Arménie
Magazine publie une enquête qui révèle un échange de mails troublants
entre le Français Hubert Haenel, ex-sénateur et membre du Conseil
constitutionnel, et le Turc Yasar Yakis, ancien ministre des affaires
étrangères, ardent francophile et lobbyiste turc en France.
La petite sauterie entre jeunes du FN et de l'UMP pour passer la nouvelle année
Nicolas Sarkozy n'a jamais défendu la laïcité
Nationalisations en Italie : Renzi fait la politique dont Hollande est incapable
Dans son premier numéro de 2015, l'année du centenaire du génocide des
Arméniens de 1915, toujours officiellement non reconnu par la Turquie,
les Nouvelles d'Arménie magazine, (NAM), le plus grand journal
français dédié à l'Arménie, publie une enquête pour le moins
troublante. Un échange de mails (voir ci-dessous) datant de février
2012, entre le Français Hubert Haenel, ex-sénateur et membre du
Conseil constitutionnel, et le Turc Yasar Yakis, ancien ministre des
affaires étrangères, ardent francophile et lobbyiste turc en France,
tend à prouver de bien dangereuses liaisons entre nos >, en
principe indépendants et garants de la Constitution française, et un
éminent agent d'influence étranger. L'échange a eu lieu au moment de
l'invalidation, le 28 février 2012, par le Conseil constitutionnel, de
la loi Boyer qui cherchait à pénaliser >, en clair, le génocide arménien.
Issu d'un groupe de discussion Yahoo toujours accessible sur internet
fin 2014, l'échange est éloquent. Le 1er février, Yasar Yakis écrit à
Haenel qu'il est >. recours dont il pense
qu'il a >. Rien
d'étonnant, certes, de la part du lobbyiste d'un Etat dont la
politique étrangère s'évertue à nier l'élimination de plus d'un
million d'Arméniens de l'empire ottoman, voici un siècle. On peut par
contre s'étonner de la réponse du > français à son >.
Le 28 février, jour du verdict, c'est avant même la publication du
résultat de la délibération du Conseil, qu'Haenel lui annonce la bonne
nouvelle.