UNE VIOLENCE PAS SI ALEATOIRE EN ARMENIE
ARMENIE
Les groupes de l'opposition en Armenie ont accuse le gouvernement
d'avoir ordonne des attaques contre leurs membres. Les autorites
on dit qu'elle n'ont rien a voir avec la vague de violence, mais
les analystes avertissent que la laide humeur conflictuelle va
inevitablement exacerber les tensions politiques.
La vague d'attaques a commence a la fin de Novembre lorsque sept
voitures appartenant a des personnalites de l'opposition ont ete
incendies dans la capitale Erevan. Les incendiaires n'ont pas ete
dissuades par le fait que l'une des voitures etait garee en face de la
station de police de la ville et une autre etait en dehors des locaux
du detachement de securite qui protège le Parlement armenien. Six des
sept voitures appartenaient a un groupe anti-gouvernemental appele
pre-Parlement, qui avait l'intention d'organiser des manifestations.
"C'est une vrai terreur", a declare Gagik Sarukhanyan, un membre du
groupe. >. Les incendies criminels ont ete suivis
par les agressions physiques sur sept personnes au cours des trois
semaines suivantes. Parmi les victimes figuraient des membres des
partis d'opposition, des militants d'ONG et d'anciens combattants de
la guerre du Haut-Karabagh du debut des annees 1990.
La première attaque, le 27 novembre, etait contre un membre de
pre-Parlement Gevorg Safaryan. Le 8 decembre et 10 decembre, des
hommes masques ont agresse Manvel Eghiazaryan, Razmik Petrosyan et
Suren Sarkissian, tous membres de l'Union des anciens combattants,
un groupe d'opposition nouvellement forme compose d'ex-combattants
du Karabagh.
Le 11 decembre, un membre du parlement Aram Manukyan a ete attaque
près de sa maison et a dû passer plusieurs jours de convalescence a
l'hôpital. Manukyan est secretaire parlementaire du parti d'opposition
le Congrès National Armenien (ANC). La meme chose s'est produite le
lendemain pour Ashot Piliposyan, qui dirige la branche ANC du parti
dans la ville de Razdan.
Vaginak Shushanyan, un militant des droits civiques bien connu qui
a pris part a une manifestation devant le bâtiment du gouvernement a
Erevan pour appuyer une enquete sur les attaques anterieures, a ete
lui-meme agresse et grièvement blesse par deux hommes.
Les partis d'opposition representes au Parlement, dont trois
ont recemment forme une coalition appelee le Mouvement national,
ont publie une declaration exhortant le gouvernement a traquer et
poursuivre les auteurs et leurs complices dans la serie d'attaques.
Les analystes notent que la vague d'attaques intervient a un moment ou
l'activite politique s'est accrue. La prochaine election parlementaire
ne se deroulera qu'en 2017, avec l'election presidentielle l'annee
suivante ou Serge Sarkissian n'est pas admissible a se presenter a
nouveau. Mais la coalition au pouvoir est deja confrontee a un defi
de montage d'une opposition plus large mieux organisee. L'ANC et le
parti Heritage ont fait equipe avec le deuxième plus grand parti au
parlement, le parti Armenie prospère dirige par Gagik Tsarukyan,
qui etait au cours des dernières annees, un partisan du president
Serge Sarkissian.
Le nouveau bloc, appele le mouvement national, vise la mise en place
dans toute l'Armenie de permanences et le recrutement de partisans,
y compris chez les ex-combattants qui ont rejoint l'Union des anciens
combattants. Les gens qui ont combattu dans le conflit du Karabagh
contre l'Azerbaïdjan ont beneficie du respect et d'une influence
politique en Armenie depuis la treve de 1994 et leur soutien a ete
un facteur important dans la decision lors des elections. L'emergence
de l'Union des anciens combattants en tant que force de l'opposition
alignee sera donc un sujet de preoccupation pour le gouvernement. "Les
autorites ont recours a des actes de terrorisme, et il est evident que
leur but est d'essayer de briser le pouvoir d'expansion du Mouvement
National >> a declare Levon Zurabyan, chef du groupe parlementaire
de l'ANC. Le Parti republicain au pouvoir a affirme que les autorites
n'etaient pas derrière les attaques.
> a declare le vice-president Eduard Sharmazanov, un
membre du Parti republicain. .
Deux des anciens combattants du Karabagh qui ont ete attaques,
Eghiazaryan et Petrosyan, ont dit que peu de temps avant de faire ces
remarques, Yeranosyanhad les a rencontre dans un restaurant et leur a
dit de cesser de soutenir l'opposition. Ils ont refuse, et quelques
minutes après avoir quitte le restaurant, ils ont ete attaques par
une bande de jeunes hommes.
Yeranosyan a refuse de confirmer ou d'infirmer si la rencontre a eu
lieu. Il a ete reprimande pour ses commentaires dans les journaux
par son superieur, le chef des forces de police Vladimir Gasparyan,
mais les partis de l'opposition parlementaires sont a la recherche
de son licenciement.
Yeranosyan semble imperturbable. Depuis, il a donne une autre interview
au meme journal disant qu'il s'en tenait a sa parole et va > de toute personne qui parlera sur le president.
Avetik Ishkhanyan, le chef du Comite Helsinki d'Armenie, a dit que
l'absence d'une reponse officielle est preoccupante. > a declare Ishkhanyan.
ARMENIE
Les groupes de l'opposition en Armenie ont accuse le gouvernement
d'avoir ordonne des attaques contre leurs membres. Les autorites
on dit qu'elle n'ont rien a voir avec la vague de violence, mais
les analystes avertissent que la laide humeur conflictuelle va
inevitablement exacerber les tensions politiques.
La vague d'attaques a commence a la fin de Novembre lorsque sept
voitures appartenant a des personnalites de l'opposition ont ete
incendies dans la capitale Erevan. Les incendiaires n'ont pas ete
dissuades par le fait que l'une des voitures etait garee en face de la
station de police de la ville et une autre etait en dehors des locaux
du detachement de securite qui protège le Parlement armenien. Six des
sept voitures appartenaient a un groupe anti-gouvernemental appele
pre-Parlement, qui avait l'intention d'organiser des manifestations.
"C'est une vrai terreur", a declare Gagik Sarukhanyan, un membre du
groupe. >. Les incendies criminels ont ete suivis
par les agressions physiques sur sept personnes au cours des trois
semaines suivantes. Parmi les victimes figuraient des membres des
partis d'opposition, des militants d'ONG et d'anciens combattants de
la guerre du Haut-Karabagh du debut des annees 1990.
La première attaque, le 27 novembre, etait contre un membre de
pre-Parlement Gevorg Safaryan. Le 8 decembre et 10 decembre, des
hommes masques ont agresse Manvel Eghiazaryan, Razmik Petrosyan et
Suren Sarkissian, tous membres de l'Union des anciens combattants,
un groupe d'opposition nouvellement forme compose d'ex-combattants
du Karabagh.
Le 11 decembre, un membre du parlement Aram Manukyan a ete attaque
près de sa maison et a dû passer plusieurs jours de convalescence a
l'hôpital. Manukyan est secretaire parlementaire du parti d'opposition
le Congrès National Armenien (ANC). La meme chose s'est produite le
lendemain pour Ashot Piliposyan, qui dirige la branche ANC du parti
dans la ville de Razdan.
Vaginak Shushanyan, un militant des droits civiques bien connu qui
a pris part a une manifestation devant le bâtiment du gouvernement a
Erevan pour appuyer une enquete sur les attaques anterieures, a ete
lui-meme agresse et grièvement blesse par deux hommes.
Les partis d'opposition representes au Parlement, dont trois
ont recemment forme une coalition appelee le Mouvement national,
ont publie une declaration exhortant le gouvernement a traquer et
poursuivre les auteurs et leurs complices dans la serie d'attaques.
Les analystes notent que la vague d'attaques intervient a un moment ou
l'activite politique s'est accrue. La prochaine election parlementaire
ne se deroulera qu'en 2017, avec l'election presidentielle l'annee
suivante ou Serge Sarkissian n'est pas admissible a se presenter a
nouveau. Mais la coalition au pouvoir est deja confrontee a un defi
de montage d'une opposition plus large mieux organisee. L'ANC et le
parti Heritage ont fait equipe avec le deuxième plus grand parti au
parlement, le parti Armenie prospère dirige par Gagik Tsarukyan,
qui etait au cours des dernières annees, un partisan du president
Serge Sarkissian.
Le nouveau bloc, appele le mouvement national, vise la mise en place
dans toute l'Armenie de permanences et le recrutement de partisans,
y compris chez les ex-combattants qui ont rejoint l'Union des anciens
combattants. Les gens qui ont combattu dans le conflit du Karabagh
contre l'Azerbaïdjan ont beneficie du respect et d'une influence
politique en Armenie depuis la treve de 1994 et leur soutien a ete
un facteur important dans la decision lors des elections. L'emergence
de l'Union des anciens combattants en tant que force de l'opposition
alignee sera donc un sujet de preoccupation pour le gouvernement. "Les
autorites ont recours a des actes de terrorisme, et il est evident que
leur but est d'essayer de briser le pouvoir d'expansion du Mouvement
National >> a declare Levon Zurabyan, chef du groupe parlementaire
de l'ANC. Le Parti republicain au pouvoir a affirme que les autorites
n'etaient pas derrière les attaques.
> a declare le vice-president Eduard Sharmazanov, un
membre du Parti republicain. .
Deux des anciens combattants du Karabagh qui ont ete attaques,
Eghiazaryan et Petrosyan, ont dit que peu de temps avant de faire ces
remarques, Yeranosyanhad les a rencontre dans un restaurant et leur a
dit de cesser de soutenir l'opposition. Ils ont refuse, et quelques
minutes après avoir quitte le restaurant, ils ont ete attaques par
une bande de jeunes hommes.
Yeranosyan a refuse de confirmer ou d'infirmer si la rencontre a eu
lieu. Il a ete reprimande pour ses commentaires dans les journaux
par son superieur, le chef des forces de police Vladimir Gasparyan,
mais les partis de l'opposition parlementaires sont a la recherche
de son licenciement.
Yeranosyan semble imperturbable. Depuis, il a donne une autre interview
au meme journal disant qu'il s'en tenait a sa parole et va > de toute personne qui parlera sur le president.
Avetik Ishkhanyan, le chef du Comite Helsinki d'Armenie, a dit que
l'absence d'une reponse officielle est preoccupante. > a declare Ishkhanyan.