PEGIDA : LE MOUVEMENT ISLAMOPHOBE ALLEMAND PREND DE L'AMPLEUR
REVUE DE PRESSE
Ils n'etaient qu'une poignee il y a deux mois, a la creation du
mouvement Pegida, un acronyme pour "Europeens patriotes contre
l'islamisation du pays". Depuis, chaque lundi, a Dresde, ils sont
de plus en plus nombreux a se rassembler. 17500 la veille de Noël,
avec comme slogan : "non a l'islamisation", "nous sommes le peuple".
Soutenu par divers mouvements d'extreme-droite ou neo-nazis, et appuye
par le parti anti-euro et populiste Alternative pour l'Allemagne,
Pegida ete fonde par Lutz Bachmann : "L'Allemagne n'est pas une terre
d'immigration repète-t-il. L'integration ne signifie pas vivre côte
a côte, mais vivre ensemble en se fondant sur notre constitution et
notre culture allemandes, sur nos racines judeo-chretiennes, basees
sur le christianisme, l'humanisme et les lumières".
Lutz Bachman justifie son mouvement par l'agacement qu'il a ressenti
en voyant en octobre dernier des Kurdes defiler en Allemagne contre
la guerre en Syrie, ou affronter des salafistes dans les rues de
Hambourg. Il decide alors de reagir et lance un appel a manifester
sur les reseaux sociaux.
Chants religieux, references aux racines judeo-chretiennes, appel a
l'humanisme. Et derrière, un racisme bien ordinaire et qui fait de
plus en plus d'adeptes. Comme ce manifestant : "regardez où vivent
ces demandeurs d'asile. Il n'y a que des hommes qui vivent ici. Où
sont leurs familles ? Ce sont des criminels qui ont quitte leurs
proches derrière eux, en pleine guerre."
En plus d'etre la destination privilegiee des immigrants en Europe,
l'Allemagne est aussi la première destination des demandeurs d'asile.
200.000 refugies accueillis en 2014, fuyant les conflits en Syrie,
Irak, ou ailleurs.
"N'ecoutez pas ces appels a manifester, synonymes trop souvent de
prejuges, de haine, de mefiance !" a insiste le soir du 31 decembre
la chancelière Angela Merkel, elle aussi inquiète de cette vague de
xenophobie dont Dresde est le fer de lance.
Car Pegida a le soutien de 30 % des Allemands.
Mais les anti-racistes sont egalement mobilises. Chaque lundi,
partout dans le pays, ceux-ci organisent des contre-manifestations
et temoignent leur soutien aux etrangers sur leur sol.
Copyright (c) 2015 euronews
mardi 13 janvier 2015, Stephane (c)armenews.com
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Ils n'etaient qu'une poignee il y a deux mois, a la creation du
mouvement Pegida, un acronyme pour "Europeens patriotes contre
l'islamisation du pays". Depuis, chaque lundi, a Dresde, ils sont
de plus en plus nombreux a se rassembler. 17500 la veille de Noël,
avec comme slogan : "non a l'islamisation", "nous sommes le peuple".
Soutenu par divers mouvements d'extreme-droite ou neo-nazis, et appuye
par le parti anti-euro et populiste Alternative pour l'Allemagne,
Pegida ete fonde par Lutz Bachmann : "L'Allemagne n'est pas une terre
d'immigration repète-t-il. L'integration ne signifie pas vivre côte
a côte, mais vivre ensemble en se fondant sur notre constitution et
notre culture allemandes, sur nos racines judeo-chretiennes, basees
sur le christianisme, l'humanisme et les lumières".
Lutz Bachman justifie son mouvement par l'agacement qu'il a ressenti
en voyant en octobre dernier des Kurdes defiler en Allemagne contre
la guerre en Syrie, ou affronter des salafistes dans les rues de
Hambourg. Il decide alors de reagir et lance un appel a manifester
sur les reseaux sociaux.
Chants religieux, references aux racines judeo-chretiennes, appel a
l'humanisme. Et derrière, un racisme bien ordinaire et qui fait de
plus en plus d'adeptes. Comme ce manifestant : "regardez où vivent
ces demandeurs d'asile. Il n'y a que des hommes qui vivent ici. Où
sont leurs familles ? Ce sont des criminels qui ont quitte leurs
proches derrière eux, en pleine guerre."
En plus d'etre la destination privilegiee des immigrants en Europe,
l'Allemagne est aussi la première destination des demandeurs d'asile.
200.000 refugies accueillis en 2014, fuyant les conflits en Syrie,
Irak, ou ailleurs.
"N'ecoutez pas ces appels a manifester, synonymes trop souvent de
prejuges, de haine, de mefiance !" a insiste le soir du 31 decembre
la chancelière Angela Merkel, elle aussi inquiète de cette vague de
xenophobie dont Dresde est le fer de lance.
Car Pegida a le soutien de 30 % des Allemands.
Mais les anti-racistes sont egalement mobilises. Chaque lundi,
partout dans le pays, ceux-ci organisent des contre-manifestations
et temoignent leur soutien aux etrangers sur leur sol.
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mardi 13 janvier 2015, Stephane (c)armenews.com