AMNESIE INTERNATIONALE : RAVIVER LES MEMOIRES, UNE EXIGENCE D'ACTUALITE
Journal La Marseillaise, France
26 janv 2015
Ecrit par Gerard Lanux
La 7e edition d'Amnesie internationale, largement consacree au genocide
armenien, s'est achevee ce week-end en musique, après un passionnant
cycle de conferences et d'echanges avec la salle.
Pour sa 7e edition, Amnesie internationale peut s'enorgueillir d'avoir
reussi a mobiliser une grande partie de la communaute armenienne
de Marseille. Après une première conference au Camp des Milles,
dans l'enceinte de ce lieu symbolique, sur le thème >, c'est le Mucem qui a accueilli samedi après-midi,
historiens, chercheurs, universitaires, journalistes, pour echanger
autour de la question de la reconnaissance du genocide armenien et
de la penalisation du negationnisme.
Une deuxième journee introduite par Pascal Chamassian, createur
d'Amnesie internationale, a laquelle ont notamment assiste le consul
general d'Armenie et Valerie Boyer, auteur d'un projet de loi de
penalisation qui n'a pas franchi la barre du Conseil constitutionnel.
Une injustice et un problème brûlant restes sans solution
C'est l'Histoire avec un grand H qui a ete convoquee en debut
d'après-midi par les historiens Yves Ternon, Claire Mouradian et
le docteur en sciences politiques Gaïdz Minassian. Et notamment
l'histoire de l'empire ottoman et de sa volonte d'elimination
systematique des Armeniens en 1915. Le premier nettoyage ethnique
de l'histoire. Programme et planifie de massacres de civils, hommes,
femmes et enfants, que Yves Ternon qualifiera
Journal La Marseillaise, France
26 janv 2015
Ecrit par Gerard Lanux
La 7e edition d'Amnesie internationale, largement consacree au genocide
armenien, s'est achevee ce week-end en musique, après un passionnant
cycle de conferences et d'echanges avec la salle.
Pour sa 7e edition, Amnesie internationale peut s'enorgueillir d'avoir
reussi a mobiliser une grande partie de la communaute armenienne
de Marseille. Après une première conference au Camp des Milles,
dans l'enceinte de ce lieu symbolique, sur le thème >, c'est le Mucem qui a accueilli samedi après-midi,
historiens, chercheurs, universitaires, journalistes, pour echanger
autour de la question de la reconnaissance du genocide armenien et
de la penalisation du negationnisme.
Une deuxième journee introduite par Pascal Chamassian, createur
d'Amnesie internationale, a laquelle ont notamment assiste le consul
general d'Armenie et Valerie Boyer, auteur d'un projet de loi de
penalisation qui n'a pas franchi la barre du Conseil constitutionnel.
Une injustice et un problème brûlant restes sans solution
C'est l'Histoire avec un grand H qui a ete convoquee en debut
d'après-midi par les historiens Yves Ternon, Claire Mouradian et
le docteur en sciences politiques Gaïdz Minassian. Et notamment
l'histoire de l'empire ottoman et de sa volonte d'elimination
systematique des Armeniens en 1915. Le premier nettoyage ethnique
de l'histoire. Programme et planifie de massacres de civils, hommes,
femmes et enfants, que Yves Ternon qualifiera