Haut-Karabagh
Le Groupe de Minsk inquiet
Les médiateurs américains, russes et français ont exprimé hier leurs
vives préoccupations suite aux incursions armées azerbaïdjanaises
rapportées par le côté arménien et ont exhorté l'Azerbaïdjan à
chercher un règlement pacifique au conflit du Haut-Karabagh.
Les trois pays du Groupe de Minsk de l'OSCE ont rencontré le ministre
azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Elmar Mammadyarov, à Cracovie
(Pologne) pour discuter de la recrudescence des combats ces dernières
semaines dans la zone de conflit qui a fait au moins une douzaine de
morts des deux côtés. Dans une déclaration conjointe qui a suivi, ils
semblaient tenir Bakou comme principal responsable de cette dernière
escalade.
"Nous avons exprimé au ministre notre vive préoccupation au sujet des
incursions signalées à travers la ligne de contact, faisant des
victimes (...) La montée de la violence qui a commencé l'an dernier
doit cesser pour que la confiance soit restaurée et que des progrès
soient réalisés dans le processus de paix du Haut-Karabagh. Nous avons
appelé l'Azerbaïdjan à respecter ses engagements pour une résolution
pacifique du conflit ", est-il indiqué dans un communiqué.
"Nous appelons également l'Arménie à prendre toutes les mesures pour
réduire les tensions. Les deux pays doivent respecter les termes de
l'accord de cessez-le-feu. La violence sape les efforts pour parvenir
à la paix ", ont déclaré les co-présidents du Groupe de Minsk.
Le président de l'Azerbaïdjan, Aliev, a dénoncé à plusieurs reprises
les puissances médiatrices qui, selon lui, n'aident pas son pays à
reprendre le contrôle du Haut-Karabagh et des districts qui
l'entourent.
Le gouvernement azerbaïdjanais n'a pas réagi immédiatement hier. Le
ministère des Affaires étrangères a collé à la ligne officielle en
disant que la résolution du conflit doit partir "du retrait des
troupes de l'Arménie des territoires occupés appartenant à
l'Azerbaïdjan."
Dans leur déclaration, les coprésidents ont dit qu'ils ont également
souligné à Mammadyarov "l'importance des mesures visant à éviter les
incidents inattendus le long de la ligne de contact."
Cette mesure, préconisée depuis des années par la troïka, est le
retrait mutuel des tireurs d'élite de tous les postes de première
ligne. Le ministre de la Défense arménien, Seyran Ohanian, a réaffirmé
le ferme soutien d'Erevan à cette idée hier. Le ministère de la
Défense de l'Azerbaïdjan l'a, quand à lui, de nouveau rejeté.
mercredi 28 janvier 2015,
Claire (c)armenews.com
Le Groupe de Minsk inquiet
Les médiateurs américains, russes et français ont exprimé hier leurs
vives préoccupations suite aux incursions armées azerbaïdjanaises
rapportées par le côté arménien et ont exhorté l'Azerbaïdjan à
chercher un règlement pacifique au conflit du Haut-Karabagh.
Les trois pays du Groupe de Minsk de l'OSCE ont rencontré le ministre
azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Elmar Mammadyarov, à Cracovie
(Pologne) pour discuter de la recrudescence des combats ces dernières
semaines dans la zone de conflit qui a fait au moins une douzaine de
morts des deux côtés. Dans une déclaration conjointe qui a suivi, ils
semblaient tenir Bakou comme principal responsable de cette dernière
escalade.
"Nous avons exprimé au ministre notre vive préoccupation au sujet des
incursions signalées à travers la ligne de contact, faisant des
victimes (...) La montée de la violence qui a commencé l'an dernier
doit cesser pour que la confiance soit restaurée et que des progrès
soient réalisés dans le processus de paix du Haut-Karabagh. Nous avons
appelé l'Azerbaïdjan à respecter ses engagements pour une résolution
pacifique du conflit ", est-il indiqué dans un communiqué.
"Nous appelons également l'Arménie à prendre toutes les mesures pour
réduire les tensions. Les deux pays doivent respecter les termes de
l'accord de cessez-le-feu. La violence sape les efforts pour parvenir
à la paix ", ont déclaré les co-présidents du Groupe de Minsk.
Le président de l'Azerbaïdjan, Aliev, a dénoncé à plusieurs reprises
les puissances médiatrices qui, selon lui, n'aident pas son pays à
reprendre le contrôle du Haut-Karabagh et des districts qui
l'entourent.
Le gouvernement azerbaïdjanais n'a pas réagi immédiatement hier. Le
ministère des Affaires étrangères a collé à la ligne officielle en
disant que la résolution du conflit doit partir "du retrait des
troupes de l'Arménie des territoires occupés appartenant à
l'Azerbaïdjan."
Dans leur déclaration, les coprésidents ont dit qu'ils ont également
souligné à Mammadyarov "l'importance des mesures visant à éviter les
incidents inattendus le long de la ligne de contact."
Cette mesure, préconisée depuis des années par la troïka, est le
retrait mutuel des tireurs d'élite de tous les postes de première
ligne. Le ministre de la Défense arménien, Seyran Ohanian, a réaffirmé
le ferme soutien d'Erevan à cette idée hier. Le ministère de la
Défense de l'Azerbaïdjan l'a, quand à lui, de nouveau rejeté.
mercredi 28 janvier 2015,
Claire (c)armenews.com