FRANCE
La Cour Européenne des Droits de l'Homme appelée à trouver le point
d'équilibre entre liberté d'expression et lutte contre les discours de
haine
La FIDH intervient dans l'affaire Perinçek c. Suisse devant la Grand
Chambre de la Cour Européenne des droits de l'Homme et appelle la Cour
à trouver le point d'équilibre entre liberté d'expression et lutte
contre les discours de haine.
Paris-Strasbourg, 28 janvier 2015. Dans un contexte international où
la liberté d'expression est de plus en plus menacée, l'affaire
Perinçek c. Suisse offre à la Cour Européenne des Droits de l'Homme
une occasion rare de trancher le dilemme entre la liberté d'expression
et la lutte contre les discours de haine, notamment lorsque ceux-ci
prennent la forme du négationnisme. Compte tenu de l'importance de
cette question, la FIDH est intervenue dans l'affaire en soumettant
des observations écrites en tant que tierce intervenante, argumentant
que les discours négationnistes sur le génocide arménien et la
rhétorique de haine qui les accompagne constituent un risque avéré de
violence et peuvent ainsi justifier une restriction à la liberté
d'expression.
de
haine raciale. À l'occasion du réexamen de l'affaire par la Grande
Chambre de la Cour, la FIDH a soumis une tierce intervention proposant
des pistes de raisonnement à la Cour pour garantir au mieux
l'équilibre entre protection de la liberté d'expression et
interdiction des discours de haine.
> affirme Patrick Baudouin, Président d'honneur et
Coordinateur du Groupe d'action judiciaire de la FIDH.
La Cour Européenne des Droits de l'Homme appelée à trouver le point
d'équilibre entre liberté d'expression et lutte contre les discours de
haine
La FIDH intervient dans l'affaire Perinçek c. Suisse devant la Grand
Chambre de la Cour Européenne des droits de l'Homme et appelle la Cour
à trouver le point d'équilibre entre liberté d'expression et lutte
contre les discours de haine.
Paris-Strasbourg, 28 janvier 2015. Dans un contexte international où
la liberté d'expression est de plus en plus menacée, l'affaire
Perinçek c. Suisse offre à la Cour Européenne des Droits de l'Homme
une occasion rare de trancher le dilemme entre la liberté d'expression
et la lutte contre les discours de haine, notamment lorsque ceux-ci
prennent la forme du négationnisme. Compte tenu de l'importance de
cette question, la FIDH est intervenue dans l'affaire en soumettant
des observations écrites en tant que tierce intervenante, argumentant
que les discours négationnistes sur le génocide arménien et la
rhétorique de haine qui les accompagne constituent un risque avéré de
violence et peuvent ainsi justifier une restriction à la liberté
d'expression.
de
haine raciale. À l'occasion du réexamen de l'affaire par la Grande
Chambre de la Cour, la FIDH a soumis une tierce intervention proposant
des pistes de raisonnement à la Cour pour garantir au mieux
l'équilibre entre protection de la liberté d'expression et
interdiction des discours de haine.
> affirme Patrick Baudouin, Président d'honneur et
Coordinateur du Groupe d'action judiciaire de la FIDH.