Gumri
Les organisateurs des manifestations violentes exposés à des poursuites
Hier, la police arménienne a déclaré que l'on cherche à identifier et
à poursuivre les > des manifestations violentes de
Gumri qui ont suivi le massacre d'une famille le 12 janvier dernier.
Des centaines de résidents locaux ont affronté la police anti-émeute
près du consulat de la ville en exigeant que le soldat russe accusé du
massacre, Valery Permyakov, soit remis aux autorités répressives
arméniennes. Des actes de violence ont suivi une manifestation plus
grande et pacifique organisée devant le bureau du procureur local.
Une vingtaine de manifestants ont été arrêtés sur place. Tous ont été
libérés le lendemain matin. Néanmoins, eux ainsi que des dizaines
d'autres citoyens de Gumri ont reçu des convocations de la police au
cours de la semaine écoulée.
Vladimir Gasparian, le chef de la police nationale, a défendu leurs
interrogatoires en cours. "Les policiers sont en droit de convoquer
des manifestants de Gumri pour un interrogatoire", a t-il déclaré aux
journalistes à Erevan. "Vous ne pouvez pas organiser de telles choses
et rester impunis. Ceux qui ont organisé cette violence, qui pensaient
qu'ils pouvaient semer le trouble et jeter des pierres sur les
policiers doivent être retrouvés et punis ".
"Les organisateurs doivent être soumis à la responsabilité pénale", a
ajouté Gasparian.
Le député Hunan Poghosian a déclaré lundi que 27 personnes risquent
des poursuites sur accusation de hooliganisme et de résistance
violente à la police. Il a confirmé que personne n'a encore été
inculpé.
Les rassemblements pacifiques de Gumri ont été menés par plusieurs
militants non-partisans connus pour leur défense des droits civils.
L'un d'eux, Levon Barseghian, a condamné mardi les interrogatoires de
police, en disant que les autorités arméniennes essaient d'intimider
la population locale pour éviter de nouvelles protestations.
"Leur principale crainte est que les gens descendent à nouveau dans la
rue", a dit Barseghian. "Mais ils ne réalisent pas qu'ils jouent avec
le feu."
jeudi 29 janvier 2015,
Claire (c)armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Les organisateurs des manifestations violentes exposés à des poursuites
Hier, la police arménienne a déclaré que l'on cherche à identifier et
à poursuivre les > des manifestations violentes de
Gumri qui ont suivi le massacre d'une famille le 12 janvier dernier.
Des centaines de résidents locaux ont affronté la police anti-émeute
près du consulat de la ville en exigeant que le soldat russe accusé du
massacre, Valery Permyakov, soit remis aux autorités répressives
arméniennes. Des actes de violence ont suivi une manifestation plus
grande et pacifique organisée devant le bureau du procureur local.
Une vingtaine de manifestants ont été arrêtés sur place. Tous ont été
libérés le lendemain matin. Néanmoins, eux ainsi que des dizaines
d'autres citoyens de Gumri ont reçu des convocations de la police au
cours de la semaine écoulée.
Vladimir Gasparian, le chef de la police nationale, a défendu leurs
interrogatoires en cours. "Les policiers sont en droit de convoquer
des manifestants de Gumri pour un interrogatoire", a t-il déclaré aux
journalistes à Erevan. "Vous ne pouvez pas organiser de telles choses
et rester impunis. Ceux qui ont organisé cette violence, qui pensaient
qu'ils pouvaient semer le trouble et jeter des pierres sur les
policiers doivent être retrouvés et punis ".
"Les organisateurs doivent être soumis à la responsabilité pénale", a
ajouté Gasparian.
Le député Hunan Poghosian a déclaré lundi que 27 personnes risquent
des poursuites sur accusation de hooliganisme et de résistance
violente à la police. Il a confirmé que personne n'a encore été
inculpé.
Les rassemblements pacifiques de Gumri ont été menés par plusieurs
militants non-partisans connus pour leur défense des droits civils.
L'un d'eux, Levon Barseghian, a condamné mardi les interrogatoires de
police, en disant que les autorités arméniennes essaient d'intimider
la population locale pour éviter de nouvelles protestations.
"Leur principale crainte est que les gens descendent à nouveau dans la
rue", a dit Barseghian. "Mais ils ne réalisent pas qu'ils jouent avec
le feu."
jeudi 29 janvier 2015,
Claire (c)armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress