TSAROUKIAN JETTE L'EPONGE
ARMENIE
La partie de bras de fer engagee entre le president Serge Sarkissian
et Gaguik Tsaroukian, le leader du parti d'opposition Armenie Prospère
(BHK), la 2e force du Parlement armenien, s'est terminee brusquement a
l'avantage du premier jeudi 5 mars. Confirmant les rumeurs distillees
depuis quelques jours par les media armeniens, G. Tsaroukian a annonce
qu'il renoncait a la presidence de son parti et se retirait de la
vie politique.
L'ancien champion de bras de fer, devenu homme d'affaires puis
responsable politique, a donc baisse les bras, preferant jeter l'eponge
plutôt que de s'engager dans une guerre ouverte contre le president
Sarkissian, dont il fut longtemps l'allie... au risque de decevoir une
opinion qui voyait en lui un battant. Pourtant, Tsaroukian ne s'est
jamais vraiment senti a l'aise dans le conflit politique. Après avoir
refuse de renouveler un pacte de coalition avec le parti republicain
du president Sarkissian, il avait dû se resigner a se positionner
dans l'opposition, sans assumer pleinement ce choix.
D'ailleurs, il a hesite a se jeter personnellement dans l'arène
politique, refusant de se presenter face a S. Sarkissian aux
presidentielles de 2013 et donnant l'impression de rouler pour l'ancien
president Robert Kotcharian, qui prepare son retour.
Depuis 2013 pourtant, il avait affirme avec plus de fermete son
appartenance a l'opposition, acceptant de s'associer aux partis plus
radicaux, Heritage de Raffi Hovannessian et le Congrès national
armenien de l'ancien president Levon Ter Petrossian dans une
campagne nationale de protestation, mais sans aller jusqu'a appeler
au renversement du president en place, comme le lui demandaient ses
partenaires de l'opposition. Il a ete toutefois pousse vers une lutte
frontale contre le president Sarkissian, mais celui-ci connaît ses
faiblesses et a su les mettre a profit, en suyivant l'exemple de
son homologue russe Vladimir Poutine, qui a mis au pas les milieux
d'affaires ; l'oligarque devait se soumettre, comme l'ont fait la
plupart des hommes d'affaires d'Armenie lies au Parti republicain, au
risque sinon d'aller au devant de graves problèmes, qui menacaient
deja Tsaroukian, en butte aux tracasseries de l'administration
fiscale, tandis que le BHK perdait plusieurs de ses deputes au
Parlement. G. Tsarukian a justifie d'ailleurs sa decision par la
necessite d'eviter une confrontation potentiellement violente avec le
pouvoir dans un discours prononce lors du congrès extraordinaire de son
parti, le BHK, qui se tenait a huis clos. Naira Zohrabian, qui comptait
parmi ses proches, a ete elue a sa succession, presidente du BHK.
"Je quitte la vie politique" a declare G.Tsarukian dans son discours
en precisant : "Je ne suis plus le president de ce parti desormais.
Mais je continuerai a servir mon pays et mon peuple dans d'autres
domaines". "S'il vous plait, ne me sollicitez plus desormais avec
des questions d'ordre politique", a-t-il ajoute, montrant ainsi sa
volonte de rompre definitivement avec la politique. "Je n'interviendrai
dans aucune de vos decisions. Je n'ai plus rien a voir avec le BHK",
a-t-il conclu avec une pointe evidente d'amertume. Car G. Tsarukian,
qui est devenu l'une des plus grosses fortunes d'Armenie sous le
double mandat de son ami Robert Kotcharian, n'a pas voulu s'expliquer
sur les veritables raisons qui l'ont pousse a une telle decision,
qui devrait bouleverser le paysage politique armenien. Il s'est
contente de preciser que cette decision
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
ARMENIE
La partie de bras de fer engagee entre le president Serge Sarkissian
et Gaguik Tsaroukian, le leader du parti d'opposition Armenie Prospère
(BHK), la 2e force du Parlement armenien, s'est terminee brusquement a
l'avantage du premier jeudi 5 mars. Confirmant les rumeurs distillees
depuis quelques jours par les media armeniens, G. Tsaroukian a annonce
qu'il renoncait a la presidence de son parti et se retirait de la
vie politique.
L'ancien champion de bras de fer, devenu homme d'affaires puis
responsable politique, a donc baisse les bras, preferant jeter l'eponge
plutôt que de s'engager dans une guerre ouverte contre le president
Sarkissian, dont il fut longtemps l'allie... au risque de decevoir une
opinion qui voyait en lui un battant. Pourtant, Tsaroukian ne s'est
jamais vraiment senti a l'aise dans le conflit politique. Après avoir
refuse de renouveler un pacte de coalition avec le parti republicain
du president Sarkissian, il avait dû se resigner a se positionner
dans l'opposition, sans assumer pleinement ce choix.
D'ailleurs, il a hesite a se jeter personnellement dans l'arène
politique, refusant de se presenter face a S. Sarkissian aux
presidentielles de 2013 et donnant l'impression de rouler pour l'ancien
president Robert Kotcharian, qui prepare son retour.
Depuis 2013 pourtant, il avait affirme avec plus de fermete son
appartenance a l'opposition, acceptant de s'associer aux partis plus
radicaux, Heritage de Raffi Hovannessian et le Congrès national
armenien de l'ancien president Levon Ter Petrossian dans une
campagne nationale de protestation, mais sans aller jusqu'a appeler
au renversement du president en place, comme le lui demandaient ses
partenaires de l'opposition. Il a ete toutefois pousse vers une lutte
frontale contre le president Sarkissian, mais celui-ci connaît ses
faiblesses et a su les mettre a profit, en suyivant l'exemple de
son homologue russe Vladimir Poutine, qui a mis au pas les milieux
d'affaires ; l'oligarque devait se soumettre, comme l'ont fait la
plupart des hommes d'affaires d'Armenie lies au Parti republicain, au
risque sinon d'aller au devant de graves problèmes, qui menacaient
deja Tsaroukian, en butte aux tracasseries de l'administration
fiscale, tandis que le BHK perdait plusieurs de ses deputes au
Parlement. G. Tsarukian a justifie d'ailleurs sa decision par la
necessite d'eviter une confrontation potentiellement violente avec le
pouvoir dans un discours prononce lors du congrès extraordinaire de son
parti, le BHK, qui se tenait a huis clos. Naira Zohrabian, qui comptait
parmi ses proches, a ete elue a sa succession, presidente du BHK.
"Je quitte la vie politique" a declare G.Tsarukian dans son discours
en precisant : "Je ne suis plus le president de ce parti desormais.
Mais je continuerai a servir mon pays et mon peuple dans d'autres
domaines". "S'il vous plait, ne me sollicitez plus desormais avec
des questions d'ordre politique", a-t-il ajoute, montrant ainsi sa
volonte de rompre definitivement avec la politique. "Je n'interviendrai
dans aucune de vos decisions. Je n'ai plus rien a voir avec le BHK",
a-t-il conclu avec une pointe evidente d'amertume. Car G. Tsarukian,
qui est devenu l'une des plus grosses fortunes d'Armenie sous le
double mandat de son ami Robert Kotcharian, n'a pas voulu s'expliquer
sur les veritables raisons qui l'ont pousse a une telle decision,
qui devrait bouleverser le paysage politique armenien. Il s'est
contente de preciser que cette decision
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress