MARSEILLE: UNE EXPOSITION RETRACE L'ARRIVEE DES ARMENIENS APRES LE GENOCIDE
20minutes. France
24 mars 2015
Mickael Penverne
Ils ont commence a arriver a Marseille en 1922. Cinq ans après le
genocide. Pour les accueillir, les autorites francaises ont rouvert
le camp Oddo, dans le 15e arrondissement, un ancien camp militaire
utilise pendant la Première Guerre mondiale. Entre 1922 et 1927,
5.500 Armeniens passeront par ce site avant de partir ailleurs en
France ou de s'installer definitivement a Marseille et d'y former la
plus grande communaute franco-armenienne du pays.
Deux ans seulement après l'arrivee des premiers emigres, la ville
comptait deja 20.000 Armeniens, soit 10% de la population.
Aujourd'hui, ils sont 80.000 a revendiquer cette identite (encore 10%
de la population). C'est cette double histoire, celle de l'arrivee
après des annees de souffrance et celle d'un nouveau depart en France,
qui est racontee dans l'exposition , visible au musee d'histoire
de Marseille jusqu'au 27 septembre.
Inauguree pour le centenaire du genocide, l'exposition se compose de
100 portraits de survivants pris a leur arrivee a Marseille. Elles sont
completees par des certificats de naissance ou de bapteme.
Creee en 1997, l'Aram collecte et numerise tous les documents lies
a la memoire de la communaute franco-armenienne. Dans ses locaux de
Saint-Jerôme (13e), elle conserve plus de 7.000 livres anciens, des
milliers de periodiques, 5.000 photos et illustrations, une centaine
d'affiches et meme des disques vinyles des annees 1970. Page après
page, elle numerise tous ces documents pour les conserver et les
publier ensuite sur son site Internet.
L'Aram est a l'initiative de plusieurs expositions sur le genocide.
Avec
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
20minutes. France
24 mars 2015
Mickael Penverne
Ils ont commence a arriver a Marseille en 1922. Cinq ans après le
genocide. Pour les accueillir, les autorites francaises ont rouvert
le camp Oddo, dans le 15e arrondissement, un ancien camp militaire
utilise pendant la Première Guerre mondiale. Entre 1922 et 1927,
5.500 Armeniens passeront par ce site avant de partir ailleurs en
France ou de s'installer definitivement a Marseille et d'y former la
plus grande communaute franco-armenienne du pays.
Deux ans seulement après l'arrivee des premiers emigres, la ville
comptait deja 20.000 Armeniens, soit 10% de la population.
Aujourd'hui, ils sont 80.000 a revendiquer cette identite (encore 10%
de la population). C'est cette double histoire, celle de l'arrivee
après des annees de souffrance et celle d'un nouveau depart en France,
qui est racontee dans l'exposition , visible au musee d'histoire
de Marseille jusqu'au 27 septembre.
Inauguree pour le centenaire du genocide, l'exposition se compose de
100 portraits de survivants pris a leur arrivee a Marseille. Elles sont
completees par des certificats de naissance ou de bapteme.
Creee en 1997, l'Aram collecte et numerise tous les documents lies
a la memoire de la communaute franco-armenienne. Dans ses locaux de
Saint-Jerôme (13e), elle conserve plus de 7.000 livres anciens, des
milliers de periodiques, 5.000 photos et illustrations, une centaine
d'affiches et meme des disques vinyles des annees 1970. Page après
page, elle numerise tous ces documents pour les conserver et les
publier ensuite sur son site Internet.
L'Aram est a l'initiative de plusieurs expositions sur le genocide.
Avec
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress