La Croix , France
22 août 2005
Un été dans La Croix.
Les Arméniens de Turquie (1/7).
Dossier. Sur les routes d'Anatolie, le retour aux racines. Le
génocide des Arméniens.
En 1915 et 1916, alors que l'Empire ottoman participe à la Première
Guerre mondiale aux côtés de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie, le
gouvernement "jeune-turc" à Istamboul décide de déporter les
populations arméniennes des provinces de l'Est proches des lignes
russes. Dans les faits, une politique d'épuration ethnique est mise
en place, qui s'étend bien au-delà de ces provinces et dont le
principal responsable est Talaat Pacha, ministre de l'intérieur. Des
historiens estiment que 1,2 à 1,5 million d'Arméniens sont morts
entre 1915 et 1917 dans ces massacres qui ont pris la forme soit
d'exécutions sommaires de masse, soit d'une lente agonie sur les
routes qui conduisaient jusqu'à Alep et Deir-Ez-Zor, dans la Syrie
actuelle. Les deux tiers de la population arménienne de l'Empire
ottoman auraient ainsi péri. Les historiens officiels turcs divisent
ces chiffres par trois ou quatre.
Déjà, entre 1895 et 1897, plus de 300 000 Arméniens avaient été tués
lors de pogroms et de massacres à travers tout le pays sous le sultan
Abdhul Hamid.
Pour en savoir plus: Le Génocide des Arméniens, par Anne Dastakian et
Claire Mouradian, Éd. Tournon, 95 p., 6,90 Euro.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
22 août 2005
Un été dans La Croix.
Les Arméniens de Turquie (1/7).
Dossier. Sur les routes d'Anatolie, le retour aux racines. Le
génocide des Arméniens.
En 1915 et 1916, alors que l'Empire ottoman participe à la Première
Guerre mondiale aux côtés de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie, le
gouvernement "jeune-turc" à Istamboul décide de déporter les
populations arméniennes des provinces de l'Est proches des lignes
russes. Dans les faits, une politique d'épuration ethnique est mise
en place, qui s'étend bien au-delà de ces provinces et dont le
principal responsable est Talaat Pacha, ministre de l'intérieur. Des
historiens estiment que 1,2 à 1,5 million d'Arméniens sont morts
entre 1915 et 1917 dans ces massacres qui ont pris la forme soit
d'exécutions sommaires de masse, soit d'une lente agonie sur les
routes qui conduisaient jusqu'à Alep et Deir-Ez-Zor, dans la Syrie
actuelle. Les deux tiers de la population arménienne de l'Empire
ottoman auraient ainsi péri. Les historiens officiels turcs divisent
ces chiffres par trois ou quatre.
Déjà, entre 1895 et 1897, plus de 300 000 Arméniens avaient été tués
lors de pogroms et de massacres à travers tout le pays sous le sultan
Abdhul Hamid.
Pour en savoir plus: Le Génocide des Arméniens, par Anne Dastakian et
Claire Mouradian, Éd. Tournon, 95 p., 6,90 Euro.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress