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Gaudin "totalement hostile" a l'elargissement de l'UE a la Turquie

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  • Gaudin "totalement hostile" a l'elargissement de l'UE a la Turquie

    Agence France Presse
    21 janvier 2005 vendredi 3:41 PM GMT

    M. Gaudin "totalement hostile" à l'élargissement de l'UE à la Turquie

    MARSEILLE


    Le sénateur-maire (UMP) de Marseille Jean-Claude Gaudin a affirmé en
    termes très vifs vendredi qu'il était "totalement hostile à l'entrée
    de la Turquie" dans l'Union européenne.

    Lors de ses voeux à la presse locale, le vice-président de l'UMP a
    indiqué que cela lui valait des discussions parfois "hard" avec son
    "ami", le président Jacques Chirac qui, lui, est favorable à cet
    élargissement.

    M. Gaudin a ajouté que cela lui valait également d'avoir été "menacé"
    par des dirigeants de la société aéronautique Eurocopter, basée à
    Marignane, près de Marseille, et qui travaille avec la Turquie: "Ils
    me disent +votre position va nous faire perdre des emplois et
    apporter le chômage" dans la région.

    "J'ai derrière mois 27 ans de vie parlementaire et 43 ans de conseil
    municipal. Eh bien moi, Gaudin de Mazargues (NDLR le quartier de
    Marseille dont il est originaire), je suis dans l'incapacité de
    mettre dans la balance des intérêts diplomatiques et économiques et
    de l'autre un million et demi de gens massacrés", a-t-il affirmé, en
    évoquant le génocide arménien par les Turcs.

    Avec 80.000 membres, Marseille compte la deuxième communauté
    arménienne de France après Paris, et selon M. Gaudin, "tous les
    parlementaires des Bouches-du-Rhône" sont de la même manière hostiles
    à l'entrée de la Turquie.

    M. Gaudin a déclaré qu'il souhaitait en revanche "un partenariat
    entre l'Europe et la Turquie", comme il existe avec les pays du
    Maghreb.

    Evoquant par ailleurs son renouvellement en novembre comme
    vice-président de l'UMP, il a indiqué qu'il servait de "trait d'union
    entre les partisans" de Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, son
    prédécesseur à la tête du mouvement. Au passage, il a regretté que M.
    Juppé se soit montré un Premier ministre "brutal, coupant la parole
    aux ministres qui s'exprimaient", alors qu'il était ouvert au
    dialogue au sein de l'UMP quand il la présidait.
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