Le Populaire du Centre
Jeudi 28 Avril 2011
Limoges Edition; Haute Vienne Edition
Une famille arménienne : de Bayonne au parc Victor-Thuillat
Les histoires ont toujours plusieurs versions. Voici celle d'une
famille selon la Maison des Droits de l'Homme et selon la préfecture.
A vous de juger
C'est l'histoire d'une famille arménienne : les parents et leurs
quatre enfants sont arrivés en France en février 2010 par le biais du
dispositif CADA (Centre d'aide aux demandeurs d'asile). En attendant
l'examen de leur demande d'asile, ils ont donc été accueillis dans un
centre d'hébergement, à Bayonne. La demande a finalement été refusée
par la justice qui a prononcé une obligation de quitter le territoire
français (OQTF). La famille a été placée en centre de rétention d'où
elle est partie il y a quelques semaines pour prendre un train
évidemment sans billet. Débarquée à la gare SNCF de Limoges, la
famille n'a trouvé d'autre lieu qu'un parc public, Victor-Thuillat,
pour passer la nuit alors que le plus jeune des enfants, seulement gé
d'un an, était malade et avait 40° de fièvre.
« Une situation humaine insoutenable », selon la Maison des Droits de
l'Homme qui se demande comment cela peut arriver dans un pays dont le
président s'était engagé à tout faire pour que personne ne dorme
dehors. Pour la MDH et les associations qui la soutiennent, depuis
plusieurs années, la France n'est plus véritablement une terre d'asile
et la situation, pour les plus défavorisés, est de plus en plus
difficile.
Interrogé sur cette triste histoire, le secrétaire général de la
préfecture Henri Jean n'a pas tout à fait le même regard. « Cette
famille a été hébergée gratuitement pendant presque un an et c'est
parce qu'elle a fait le choix délibéré de ne pas se plier aux
décisions de la justice française qu'elle s'est retrouvée dans cette
situation. La France est un État de droit ».
From: A. Papazian
Jeudi 28 Avril 2011
Limoges Edition; Haute Vienne Edition
Une famille arménienne : de Bayonne au parc Victor-Thuillat
Les histoires ont toujours plusieurs versions. Voici celle d'une
famille selon la Maison des Droits de l'Homme et selon la préfecture.
A vous de juger
C'est l'histoire d'une famille arménienne : les parents et leurs
quatre enfants sont arrivés en France en février 2010 par le biais du
dispositif CADA (Centre d'aide aux demandeurs d'asile). En attendant
l'examen de leur demande d'asile, ils ont donc été accueillis dans un
centre d'hébergement, à Bayonne. La demande a finalement été refusée
par la justice qui a prononcé une obligation de quitter le territoire
français (OQTF). La famille a été placée en centre de rétention d'où
elle est partie il y a quelques semaines pour prendre un train
évidemment sans billet. Débarquée à la gare SNCF de Limoges, la
famille n'a trouvé d'autre lieu qu'un parc public, Victor-Thuillat,
pour passer la nuit alors que le plus jeune des enfants, seulement gé
d'un an, était malade et avait 40° de fièvre.
« Une situation humaine insoutenable », selon la Maison des Droits de
l'Homme qui se demande comment cela peut arriver dans un pays dont le
président s'était engagé à tout faire pour que personne ne dorme
dehors. Pour la MDH et les associations qui la soutiennent, depuis
plusieurs années, la France n'est plus véritablement une terre d'asile
et la situation, pour les plus défavorisés, est de plus en plus
difficile.
Interrogé sur cette triste histoire, le secrétaire général de la
préfecture Henri Jean n'a pas tout à fait le même regard. « Cette
famille a été hébergée gratuitement pendant presque un an et c'est
parce qu'elle a fait le choix délibéré de ne pas se plier aux
décisions de la justice française qu'elle s'est retrouvée dans cette
situation. La France est un État de droit ».
From: A. Papazian