Agence France Presse
12 décembre 2012 mercredi 11:24 AM GMT
Graffitis anti-chrétiens dans un cimetière et un monastère de Jérusalem
JERUSALEM 12 déc 2012
Des inscriptions anti-chrétiennes ont été découvertes mercredi matin
dans un monastère et un cimetière de Jérusalem, un nouvel acte de
vandalisme israélien présumé, condamné par le Premier ministre
israélien Benjamin Netanyahu.
Des graffitis insultants envers Jésus Christ ont été inscrits "en
hébreu sur les portes du cimetière arménien, ainsi que sur (les murs)
d'un monastère appartenant à l'Eglise grecque-orthodoxe où ont
également été inscrits +Joyeux Hanouka+ et +prix à payer+. Les pneus
de trois voitures ont été crevés près du monastère", a indiqué une
porte-parole de la police israélienne, Louba Samri.
Des ultras de la colonisation mènent depuis des années une politique
dite du "prix à payer", consistant à se venger sur des villageois
palestiniens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, des militants
pacifistes israéliens, voire l'armée israélienne, des décisions
gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts.
La porte-parole a précisé qu'une voiture avait été incendiée et les
graffitis "le prix à payer" et "joyeuses fêtes" avaient été apposés
-en allusion à la fête juive de Hanouka, célébrée cette semaine- au
cours d'une troisième attaque, relevant apparemment elle aussi du
"prix à payer" dans le village de Choukba, en Cisjordanie, près de
Ramallah.
Elle a ajouté que la police enquêtait sur les trois attaques.
Le père Claudius, l'abbé du monastère, a dit avoir découvert le
graffiti à 04H30 (02H30 GMT) lorsqu'il s'est levé pour prier. "C'est
la septième fois que cela arrive", a-t-il déclaré à des journalistes
sur place.
"Je leur pardonne. Je crois dans la paix et l'amour des gens de toutes
les religions", a-t-il dit, interrogé par la radio publique
israélienne, en ajoutant qu'il ne savait pas qui était à l'origine des
graffitis.
Dans un communiqué, le Premier ministre israélien a assuré que "les
valeurs juives avec lesquelles nous avons grandi et dans lesquelles
nous éduquons nos enfants rejetaient complètement ce genre de
comportement".
"La liberté de culte pour toutes les religions en Israël sera
préservée et nous poursuivrons en justice les personnes immorales qui
ont commis ces actes", a ajouté M. Netanyahu.
Malgré les condamnations systématiques de tels actes par les autorités
israéliennes, leurs auteurs sont rarement appréhendés et traduits en
justice.
En novembre, la police israélienne a annoncé conduire depuis plusieurs
mois "des enquêtes poussées au sujet des auteurs de crimes
idéologiquement motivés".
sy-sah-dms/sst/sw
From: Baghdasarian
12 décembre 2012 mercredi 11:24 AM GMT
Graffitis anti-chrétiens dans un cimetière et un monastère de Jérusalem
JERUSALEM 12 déc 2012
Des inscriptions anti-chrétiennes ont été découvertes mercredi matin
dans un monastère et un cimetière de Jérusalem, un nouvel acte de
vandalisme israélien présumé, condamné par le Premier ministre
israélien Benjamin Netanyahu.
Des graffitis insultants envers Jésus Christ ont été inscrits "en
hébreu sur les portes du cimetière arménien, ainsi que sur (les murs)
d'un monastère appartenant à l'Eglise grecque-orthodoxe où ont
également été inscrits +Joyeux Hanouka+ et +prix à payer+. Les pneus
de trois voitures ont été crevés près du monastère", a indiqué une
porte-parole de la police israélienne, Louba Samri.
Des ultras de la colonisation mènent depuis des années une politique
dite du "prix à payer", consistant à se venger sur des villageois
palestiniens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, des militants
pacifistes israéliens, voire l'armée israélienne, des décisions
gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts.
La porte-parole a précisé qu'une voiture avait été incendiée et les
graffitis "le prix à payer" et "joyeuses fêtes" avaient été apposés
-en allusion à la fête juive de Hanouka, célébrée cette semaine- au
cours d'une troisième attaque, relevant apparemment elle aussi du
"prix à payer" dans le village de Choukba, en Cisjordanie, près de
Ramallah.
Elle a ajouté que la police enquêtait sur les trois attaques.
Le père Claudius, l'abbé du monastère, a dit avoir découvert le
graffiti à 04H30 (02H30 GMT) lorsqu'il s'est levé pour prier. "C'est
la septième fois que cela arrive", a-t-il déclaré à des journalistes
sur place.
"Je leur pardonne. Je crois dans la paix et l'amour des gens de toutes
les religions", a-t-il dit, interrogé par la radio publique
israélienne, en ajoutant qu'il ne savait pas qui était à l'origine des
graffitis.
Dans un communiqué, le Premier ministre israélien a assuré que "les
valeurs juives avec lesquelles nous avons grandi et dans lesquelles
nous éduquons nos enfants rejetaient complètement ce genre de
comportement".
"La liberté de culte pour toutes les religions en Israël sera
préservée et nous poursuivrons en justice les personnes immorales qui
ont commis ces actes", a ajouté M. Netanyahu.
Malgré les condamnations systématiques de tels actes par les autorités
israéliennes, leurs auteurs sont rarement appréhendés et traduits en
justice.
En novembre, la police israélienne a annoncé conduire depuis plusieurs
mois "des enquêtes poussées au sujet des auteurs de crimes
idéologiquement motivés".
sy-sah-dms/sst/sw
From: Baghdasarian