LOI DE PENALISATION
L'Express dénonce « la pression d'Ankara » sur la Loi de
pénalisation des génocides et publie la lettre de l'Ambassadeur de
Turquie destinée aux élus Français
L'hebdomadaire l'Express, dans son numéro 3162 daté du 8 février,
révèle dans la rubrique « Les exclusifs de l'Express » la lettre de
l'Ambassadeur de Turquie à Paris, Tahsin Burcuoglu adressé le 8
décembre dernier au Président du groupe UMP à l'Assemblée nationale. «
Je veux croire que nous n'hésiterez pas à prendre toutes les
précautions que vous jugerez nécessaires pour empêcher l'adoption de
cette proposition de loi ». L'Express publie la copie de la lettre en
surlignant cette phrase qui outrepasse largement le rôle d'un
Ambassadeur qui s'immisce ainsi dans les affaires de la République
française. « L'ambassadeur turc à Paris a tout fait pour bloquer
l'adoption du texte sur la négation des génocides » commente l'Express
qui titre « Quand Ankara fait pression ».
L'Express écrit « Les pressions turques pour bloquer la loi
sanctionnant la négation des génocides, dont celui des Arméniens, ont
débuté dès le lendemain de son adoption par la commission des Lois de
l'Assemblée nationale. Dans une lettre du 8 décembre 2011 (document),
l'ambassadeur turc à Paris, Tahsin Burcuoglu, enjoint Christian Jacob,
président du groupe des députés UMP, de « prendre toutes les
précautions pour empêcher l'adoption de cette proposition de loi », le
mettant en garde contre l'impact économique d'une telle décision. Un
vote positif, écrit le diplomate « portera un coup déstabilisateur à
nos relations bilatérales et compromettre l'image de la France auprès
de l'opinion publique turque ». Christian Jacob n'a pas répondu. Le
texte a été adopté par le parlement le 23 janvier. La même lettre
avait été envoyée au même moment au président de l'Assemblée, Bernard
Accoyer, et au secrétaire général de l'UMP, Jean-François Coppé, «
pour sauver les relations » entre les deux pays, a précisé à l'Express
la diplomatie turque ». Benjamin Sportouch.
Le tournant de la loi de pénalisation selon l'Express
Dans le même numéro, sous le titre « Tournant », l'Express révèle la
position du président Nicolas Sarkozy sur la Loi de pénalisation de la
négation du génocide arménien. L'Express écrit « C'est sous le coup de
l'émotion, lors de son voyage officiel à Erévan, en octobre 2011, que
Nicolas Sarkozy a définitivement pris fait et cause pour la
pénalisation de la négation du génocide arménien, raconte un ministre.
Précisément à sa sortie du monument à la mémoire des victimes de 1915
à Erévan. Les associations d'Arméniens de France présentes dans la
délégation demandent alors au chef de l'Etat ce qu'il entend faire. «
Si la Turquie n'a pas reconnu sa responsabilité d'ici à la fin de
l'année, la France fera voter un texte de loi », prévient aussitôt
Nicolas Sarkozy.
Krikor Amirzayan
L'Express du 8 Février 2012 sur les pressions d'Ankaradimanche 12 février 2012,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
L'Express dénonce « la pression d'Ankara » sur la Loi de
pénalisation des génocides et publie la lettre de l'Ambassadeur de
Turquie destinée aux élus Français
L'hebdomadaire l'Express, dans son numéro 3162 daté du 8 février,
révèle dans la rubrique « Les exclusifs de l'Express » la lettre de
l'Ambassadeur de Turquie à Paris, Tahsin Burcuoglu adressé le 8
décembre dernier au Président du groupe UMP à l'Assemblée nationale. «
Je veux croire que nous n'hésiterez pas à prendre toutes les
précautions que vous jugerez nécessaires pour empêcher l'adoption de
cette proposition de loi ». L'Express publie la copie de la lettre en
surlignant cette phrase qui outrepasse largement le rôle d'un
Ambassadeur qui s'immisce ainsi dans les affaires de la République
française. « L'ambassadeur turc à Paris a tout fait pour bloquer
l'adoption du texte sur la négation des génocides » commente l'Express
qui titre « Quand Ankara fait pression ».
L'Express écrit « Les pressions turques pour bloquer la loi
sanctionnant la négation des génocides, dont celui des Arméniens, ont
débuté dès le lendemain de son adoption par la commission des Lois de
l'Assemblée nationale. Dans une lettre du 8 décembre 2011 (document),
l'ambassadeur turc à Paris, Tahsin Burcuoglu, enjoint Christian Jacob,
président du groupe des députés UMP, de « prendre toutes les
précautions pour empêcher l'adoption de cette proposition de loi », le
mettant en garde contre l'impact économique d'une telle décision. Un
vote positif, écrit le diplomate « portera un coup déstabilisateur à
nos relations bilatérales et compromettre l'image de la France auprès
de l'opinion publique turque ». Christian Jacob n'a pas répondu. Le
texte a été adopté par le parlement le 23 janvier. La même lettre
avait été envoyée au même moment au président de l'Assemblée, Bernard
Accoyer, et au secrétaire général de l'UMP, Jean-François Coppé, «
pour sauver les relations » entre les deux pays, a précisé à l'Express
la diplomatie turque ». Benjamin Sportouch.
Le tournant de la loi de pénalisation selon l'Express
Dans le même numéro, sous le titre « Tournant », l'Express révèle la
position du président Nicolas Sarkozy sur la Loi de pénalisation de la
négation du génocide arménien. L'Express écrit « C'est sous le coup de
l'émotion, lors de son voyage officiel à Erévan, en octobre 2011, que
Nicolas Sarkozy a définitivement pris fait et cause pour la
pénalisation de la négation du génocide arménien, raconte un ministre.
Précisément à sa sortie du monument à la mémoire des victimes de 1915
à Erévan. Les associations d'Arméniens de France présentes dans la
délégation demandent alors au chef de l'Etat ce qu'il entend faire. «
Si la Turquie n'a pas reconnu sa responsabilité d'ici à la fin de
l'année, la France fera voter un texte de loi », prévient aussitôt
Nicolas Sarkozy.
Krikor Amirzayan
L'Express du 8 Février 2012 sur les pressions d'Ankaradimanche 12 février 2012,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
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