ARMENIE
L'avortement sélectif des filles se propage en Arménie
Le pourcentage de garçons nés en Arménie a considérablement augmenté
ces dernières années dû à l'avortement sélectif des filles dans cette
ex-république soviétique du Caucase, a indiqué le Fonds des Nations
unies pour la population (FNUAP).
Plus de 7.000 Arméniennes ont au recours à un avortement sélectif ces
cinq dernières années, selon une nouvelle enquête menée conjointement
par FNUAP, le ministère arménien de la Santé et l'Institut de la
périnatalogie.
Le ratio en Arménie est de 110-120 garçons pour 100 filles, supérieur
à la norme établie de 102-105 garçons pour 100 filles, selon
l'enquête.
Cette tendance risque de causer des problèmes démographiques dans ce
petit pays du Caucase, a souligné Garik Hayrapetyan, responsable du
FNUAP au cours d'une conférence de presse.
Dans dix à 20 ans, il manquera des femmes, c'est-à-dire des mères
potentielles, a-t-il ajouté.
La mentalité traditionnelle joue un rôle dans ce pays conservateur où
un fils est considéré comme héritier et soutien des parents à l'ge
avancé, a souligné Razmik Abrakhamian, gynécologue en chef de
l'Arménie.
L'avortement sélectif est considéré comme un grave problème en Chine et en Inde.
Mais le phénomène a aussi atteint des proportions inquiétantes dans
les républiques du Caucase- l'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie, a
indiqué en octobre l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
Selon une résolution de l'APCE, les pressions exercées sur les femmes
en faveur de l'avortement sélectif devraient être considérées comme
une forme de violence psychologique.
dimanche 12 février 2012,
Stéphane ©armenews.com
L'avortement sélectif des filles se propage en Arménie
Le pourcentage de garçons nés en Arménie a considérablement augmenté
ces dernières années dû à l'avortement sélectif des filles dans cette
ex-république soviétique du Caucase, a indiqué le Fonds des Nations
unies pour la population (FNUAP).
Plus de 7.000 Arméniennes ont au recours à un avortement sélectif ces
cinq dernières années, selon une nouvelle enquête menée conjointement
par FNUAP, le ministère arménien de la Santé et l'Institut de la
périnatalogie.
Le ratio en Arménie est de 110-120 garçons pour 100 filles, supérieur
à la norme établie de 102-105 garçons pour 100 filles, selon
l'enquête.
Cette tendance risque de causer des problèmes démographiques dans ce
petit pays du Caucase, a souligné Garik Hayrapetyan, responsable du
FNUAP au cours d'une conférence de presse.
Dans dix à 20 ans, il manquera des femmes, c'est-à-dire des mères
potentielles, a-t-il ajouté.
La mentalité traditionnelle joue un rôle dans ce pays conservateur où
un fils est considéré comme héritier et soutien des parents à l'ge
avancé, a souligné Razmik Abrakhamian, gynécologue en chef de
l'Arménie.
L'avortement sélectif est considéré comme un grave problème en Chine et en Inde.
Mais le phénomène a aussi atteint des proportions inquiétantes dans
les républiques du Caucase- l'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie, a
indiqué en octobre l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
Selon une résolution de l'APCE, les pressions exercées sur les femmes
en faveur de l'avortement sélectif devraient être considérées comme
une forme de violence psychologique.
dimanche 12 février 2012,
Stéphane ©armenews.com