Ouest-France
28 avril 2012
Menez Ararat commémore le génocide arménien - Beuzec-Cap-Sizun
jeudi 26 avril 2012
Chaque 25 avril, les élus locaux et les membres de l'association Menez
Ararat commémorent, à l'Espace de la paix, le début du génocide
arménien, mené par l'armée turque en 1915 et 1916.
Cette année, immédiatement après le dépôt des gerbes au pied de la
stèle, les vents violents ont obligé les participants à se réunir à la
salle Jean-Dorval. Le maire Jean Pichon a plaidé pour la fin des
différents conflits, insistant sur l'utilité de « créer ensemble des
espaces de la Paix partout dans le monde ».
Georges Kevorkian, vice-président de l'association rassemblant les
Arméniens de Bretagne, a rappelé le martyre de ses compatriotes : «
1,5 million d'Arméniens, déportés dans le désert et exécutés ». Il a
aussi signalé que « l'armée turque disposait de conseillers allemands
qui ont ensuite renouvelé l'histoire. »
Le conseiller général, Didier Guillon, espère « qu'on parlera
rapidement et franchement de ce massacre planifié aussi important que
pendant la Deuxième Guerre mondiale ». Il pense que « la
reconnaissance du génocide, est un sujet tabou, lié à des
considérations mercantiles. »
Il ne comprend pas notamment qu'on négocie l'entrée de la Turquie dans
l'Europe avant que ce pays reconnaisse effectivement ce génocide. « Il
paraîtrait que la Turquie, qui à mon sens n'est pas en Europe,
abandonnerait alors l'idée d'y entrer ».
Applaudi par l'assistance, il a laissé la parole à la députée Annick
le Loc'h qui veut « garder le souvenir pour ne pas que ça recommence
». Elle parle de « génocide et de crime contre l'humanité qui nous
concerne tous ».
Elle se veut virulente autour de la négation « tolérer le
négationnisme c'est tuer une deuxième fois ». Elle note qu'une loi
punissant ce négationnisme a été votée malgré des clivages très forts.
Elle explique aussi que le législateur ne doit pas faire l'histoire. «
Le sujet reviendra sur la table, avec autant de clivages et de lois
mémorielles, mais il n'est pas question de tolérer le négationnisme ».
Avant les chants patriotiques d'usage et le salut aux drapeaux, le
chant sacré pour les morts « chanté dans toutes les églises
arméniennes » a été interprété par une adhérente de Menez Ararat.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Menez-Ararat-commemore-le-genocide-armenien-_29008-avd-20120426-62712267_actuLocale.Htm
28 avril 2012
Menez Ararat commémore le génocide arménien - Beuzec-Cap-Sizun
jeudi 26 avril 2012
Chaque 25 avril, les élus locaux et les membres de l'association Menez
Ararat commémorent, à l'Espace de la paix, le début du génocide
arménien, mené par l'armée turque en 1915 et 1916.
Cette année, immédiatement après le dépôt des gerbes au pied de la
stèle, les vents violents ont obligé les participants à se réunir à la
salle Jean-Dorval. Le maire Jean Pichon a plaidé pour la fin des
différents conflits, insistant sur l'utilité de « créer ensemble des
espaces de la Paix partout dans le monde ».
Georges Kevorkian, vice-président de l'association rassemblant les
Arméniens de Bretagne, a rappelé le martyre de ses compatriotes : «
1,5 million d'Arméniens, déportés dans le désert et exécutés ». Il a
aussi signalé que « l'armée turque disposait de conseillers allemands
qui ont ensuite renouvelé l'histoire. »
Le conseiller général, Didier Guillon, espère « qu'on parlera
rapidement et franchement de ce massacre planifié aussi important que
pendant la Deuxième Guerre mondiale ». Il pense que « la
reconnaissance du génocide, est un sujet tabou, lié à des
considérations mercantiles. »
Il ne comprend pas notamment qu'on négocie l'entrée de la Turquie dans
l'Europe avant que ce pays reconnaisse effectivement ce génocide. « Il
paraîtrait que la Turquie, qui à mon sens n'est pas en Europe,
abandonnerait alors l'idée d'y entrer ».
Applaudi par l'assistance, il a laissé la parole à la députée Annick
le Loc'h qui veut « garder le souvenir pour ne pas que ça recommence
». Elle parle de « génocide et de crime contre l'humanité qui nous
concerne tous ».
Elle se veut virulente autour de la négation « tolérer le
négationnisme c'est tuer une deuxième fois ». Elle note qu'une loi
punissant ce négationnisme a été votée malgré des clivages très forts.
Elle explique aussi que le législateur ne doit pas faire l'histoire. «
Le sujet reviendra sur la table, avec autant de clivages et de lois
mémorielles, mais il n'est pas question de tolérer le négationnisme ».
Avant les chants patriotiques d'usage et le salut aux drapeaux, le
chant sacré pour les morts « chanté dans toutes les églises
arméniennes » a été interprété par une adhérente de Menez Ararat.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Menez-Ararat-commemore-le-genocide-armenien-_29008-avd-20120426-62712267_actuLocale.Htm