SYRIE
Les principales forces rebelles à Alep, dans le nord syrien
Après neuf mois de combats, la rébellion tient plus de la moitié
d'Alep, dans le nord syrien. Deux courants se partagent la gestion de
cette zone `libre` : les jihadistes tiennent le haut du pavé, suivis
par les combattants soutenus par la Coalition de l'opposition.
Seul un tiers nord-ouest de la capitale économique est encore tenu par
l'armée, ainsi qu'une partie du coeur historique de la ville autour de
la citadelle, les rebelles resserrant leur étau autour de l'armée sur
un arc reliant le nord-est au sud-ouest.
Les trois plus importantes forces rebelles y sont le Front Al-Nosra et
Ahrar al-Cham, deux mouvements jihadistes implantés dans toute la
Syrie, ainsi que Liwa al-Tawhid, un patchwork de brigades de
déserteurs de l'armée et de civils ayant pris les armes.
Liwa al-Tawhid, qui revendique 8.000 combattants, est présent sur tous
les fronts de la ville, tandis qu'Al-Nosra et Ahrar al-Cham combattent
autour des bases militaires pour y prendre des munitions.
Aucune des deux dernières formations ne se réclame de l'Armée syrienne
libre (ASL) chapeautée par des officiers déserteurs basés en Turquie.
Le chef de Liwa al-Tawhid, Hadji Marea siège au sein du Conseil
militaire suprême de Sélim Idriss qui dépend de la Coalition de
l'opposition, largement dominée par les Frères musulmans.
Il assure ne recevoir ni financement ni armement d'aucune
organisation. Cependant, la Coalition affirme mettre des fonds à
disposition de la rébellion armée.
Selon Hadji Marea, seuls `cinq à six étrangers` combattents au sein de
Liwa al-Tawhid. Al-Nosra et Ahrar al-Cham, qui se refusent à donner le
nombre de leurs hommes, comptent en revanche de nombreux étrangers,
venus principalement de pays arabes.
Al-Nosra s'est démarqué de l'annonce de parrainage faite par la
branche irakienne d'Al-Qaïda mais son chef, Abou Mohammed al-Joulani,
a dit `prêter allégeance à cheikh Ayman al-Zawahiri`, le numéro un du
réseau extrémiste.
Le Front, placé par Washington sur sa liste des organisations
terroristes, a revendiqué des dizaines d'attentats à travers la Syrie,
dont de nombreux attentats suicide.
Les chefs connus d'Ahrar al-Cham sont en revanche tous Syriens.
En revanche, Ahrar al-Cham appartient au Front islamique syrien, une
coalition salafiste regroupant depuis 2012 onze organisations qui sont
favorables à un Etat islamique. Ils n'ont aucune affilitation
internationale.
AFP
dimanche 14 avril 2013,
Stéphane ©armenews.com
Les principales forces rebelles à Alep, dans le nord syrien
Après neuf mois de combats, la rébellion tient plus de la moitié
d'Alep, dans le nord syrien. Deux courants se partagent la gestion de
cette zone `libre` : les jihadistes tiennent le haut du pavé, suivis
par les combattants soutenus par la Coalition de l'opposition.
Seul un tiers nord-ouest de la capitale économique est encore tenu par
l'armée, ainsi qu'une partie du coeur historique de la ville autour de
la citadelle, les rebelles resserrant leur étau autour de l'armée sur
un arc reliant le nord-est au sud-ouest.
Les trois plus importantes forces rebelles y sont le Front Al-Nosra et
Ahrar al-Cham, deux mouvements jihadistes implantés dans toute la
Syrie, ainsi que Liwa al-Tawhid, un patchwork de brigades de
déserteurs de l'armée et de civils ayant pris les armes.
Liwa al-Tawhid, qui revendique 8.000 combattants, est présent sur tous
les fronts de la ville, tandis qu'Al-Nosra et Ahrar al-Cham combattent
autour des bases militaires pour y prendre des munitions.
Aucune des deux dernières formations ne se réclame de l'Armée syrienne
libre (ASL) chapeautée par des officiers déserteurs basés en Turquie.
Le chef de Liwa al-Tawhid, Hadji Marea siège au sein du Conseil
militaire suprême de Sélim Idriss qui dépend de la Coalition de
l'opposition, largement dominée par les Frères musulmans.
Il assure ne recevoir ni financement ni armement d'aucune
organisation. Cependant, la Coalition affirme mettre des fonds à
disposition de la rébellion armée.
Selon Hadji Marea, seuls `cinq à six étrangers` combattents au sein de
Liwa al-Tawhid. Al-Nosra et Ahrar al-Cham, qui se refusent à donner le
nombre de leurs hommes, comptent en revanche de nombreux étrangers,
venus principalement de pays arabes.
Al-Nosra s'est démarqué de l'annonce de parrainage faite par la
branche irakienne d'Al-Qaïda mais son chef, Abou Mohammed al-Joulani,
a dit `prêter allégeance à cheikh Ayman al-Zawahiri`, le numéro un du
réseau extrémiste.
Le Front, placé par Washington sur sa liste des organisations
terroristes, a revendiqué des dizaines d'attentats à travers la Syrie,
dont de nombreux attentats suicide.
Les chefs connus d'Ahrar al-Cham sont en revanche tous Syriens.
En revanche, Ahrar al-Cham appartient au Front islamique syrien, une
coalition salafiste regroupant depuis 2012 onze organisations qui sont
favorables à un Etat islamique. Ils n'ont aucune affilitation
internationale.
AFP
dimanche 14 avril 2013,
Stéphane ©armenews.com