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POUR IBRAGIMBEKOV, UNE QUESTION CLE : SERA-T-IL PRESENT OU PAS ?
AZERBAIDJAN
Lorsque l'opposition en Azerbaïdjan a termine sa session de strategie
de deux jours cette semaine a Tbilissi, il y avait de l'espoir qu'ils
reviendraient a la maison avec une personne de plus que quand ils
sont partis.
Mais a la fin Rustam Ibragimbekov - actuel meilleur espoir de
l'Azerbaïdjan pour un changement politique - est reste eloigne.
" Je vais absolument aller a Bakou. Il n'y a pas de doute a ce sujet "
a declare Ibragimbekov. " Mais aujourd'hui, mes amis et mes camarades
ici m'ont categoriquement conseille de ne pas y aller tout de suite,
parce que certaines questions juridiques doivent encore etre resolus.
C'est seulement après que je viendrai ".
Le cineaste de 74 ans, qui avait enfin mis un pied en Azerbaïdjan
en Janvier, avait promis de retourner a la maison le 31 Juillet pour
commencer a travailler sur sa campagne comme challenger de l'opposition
unie face a Ilham Aliyev lors de l'election presidentielle prevue
pour le 9 octobre.
Mais une multitude de defis, y compris des accusations criminelles
potentielles a Bakou et les efforts afin de revoquer sa citoyennete
en Russie, ont fait de son retour une perspective risquee, a la fois
personnellement et politiquement.
Ibragimbekov, dont les travaux incluent "Burnt by the Sun" et le
classique sovietique "Soleil blanc du desert ", a exprime la crainte
qu'il pourrait etre arrete sur des accusations d'evasion fiscale s'il
retourne en Azerbaïdjan.
Il n'a pas reussi non plus a se defaire de son passeport russe et ce
double statut de citoyen l'empeche formellement de s'inscrire comme
candidat a la presidentielle.
Le Conseil national, un groupe de coordination qui soutient
Ibragimbekov, a conclu sa reunion des 30-31 juillet a Tbilissi avec
un plan pour appeler personnellement le president russe Vladimir
Poutine a accelerer la demande de denaturalisation de Ibragimbekov.
On avait espere qu'Ibragimbekov, qui detient une emprise considerable
parmi l'intelligentsia azerbaïdjanaise, pourrait constituer un
formidable defi pour Aliyev, dont la famille a maintenu une règle
dynastique de style sur le pays riche en petrole depuis plus de
deux decennies.
Mais l'absence prolongee d'Ibragimbekov a alimente la speculation
que la frustration augmentait entre les membres de l'opposition face
a un candidat invisible.
Au moins un autre membre du conseil, Isa Qambar, president du Parti
Musavat dans l'opposition, a indique ces dernières semaines qu'il est
pret a intervenir en tant que remplacant. S'exprimant le 31 Juillet
sur RFE / RL, Qambar cependant a dit que pour l'instant tous les yeux
restent sur Ibragimbekov.
" Notre priorite actuelle est de se debarrasser de tous les obstacles
artificiels permanents entre la nomination d' [Ibragimbekov] a la
candidature, de l'inscrire comme candidat, et remporter la victoire
" a declare Qambar. " C'est le sens de nos activites. Pour les les
autres questions elles peuvent etre regles en temps opportun ".
L'impasse de l'opposition semble avoir stimule la confiance du regime
au pouvoir.
Le responsable de l'administration presidentielle Ali Hasanov cette
semaine a note avec une joie evident qu'Aliyev - qui a attire
officiellement près de 90 pour cent des voix lors des dernières
elections en 2008 - est pret au dialogue avec " les partis politiques
" ayant des candidats a l'election presidentielle .
La presse d'Etat de l'Azerbaïdjan a egalement caracterise la visite
imminente par Poutine comme un signe certain que le pari de Moscou
est avec le regime au pouvoir plutôt qu'Ibragimbekov - malgre les
liens de longue date du cineaste avec la Russie et l'independance de
la politique energetique d'Aliyev de l'influence russe.
Ibragimbekov a declare a RFE / RL n'y avait " aucune raison " de
supposer que la Russie jouait un favori d'une manière ou l'autre.
Cependant, avec Poutine en mesure de retarder indefiniment la
denaturalisation de Ibragimbekov, la visite des 12 et 13 août peut
voir le president russe exigeant des concessions majeures d'Aliyev
en echange d'une conduite souple et sans adversaire lors des elections.
Ibragimbekov, quant a lui, a declare que meme s'il ne pouvait
etre enregistre, il continuerait a travailler avec l'opposition
azerbaïdjanaise pour lutter contre la corruption et la brutalite du
gouvernement. Mais a Tbilissi - 550 kilomètres de route de Bakou -
le candidat a declare qu'il avait toujours pour objectif de devenir
le prochain president de l'Azerbaïdjan.
" Je suis assez critique de moi-meme. Mais j'ai toujours le sentiment
que le peuple azerbaïdjanais veut un changement de gouvernement et
qu'il fera tout pour s'assurer que je gagne", a declare Ibragimbekov.
Redige a Prague par Daisy Sindelar, basee sur les rapports de Bakou et
de Tbilissi par Maarif Chingizoglu et Tchinguiz Sultansoy du service
azerbaidjanais de RFE / RL et de Tea Topuria du service georgien de
RFE / RL
mardi 13 août 2013, Stephane ©armenews.com
AZERBAIDJAN
Lorsque l'opposition en Azerbaïdjan a termine sa session de strategie
de deux jours cette semaine a Tbilissi, il y avait de l'espoir qu'ils
reviendraient a la maison avec une personne de plus que quand ils
sont partis.
Mais a la fin Rustam Ibragimbekov - actuel meilleur espoir de
l'Azerbaïdjan pour un changement politique - est reste eloigne.
" Je vais absolument aller a Bakou. Il n'y a pas de doute a ce sujet "
a declare Ibragimbekov. " Mais aujourd'hui, mes amis et mes camarades
ici m'ont categoriquement conseille de ne pas y aller tout de suite,
parce que certaines questions juridiques doivent encore etre resolus.
C'est seulement après que je viendrai ".
Le cineaste de 74 ans, qui avait enfin mis un pied en Azerbaïdjan
en Janvier, avait promis de retourner a la maison le 31 Juillet pour
commencer a travailler sur sa campagne comme challenger de l'opposition
unie face a Ilham Aliyev lors de l'election presidentielle prevue
pour le 9 octobre.
Mais une multitude de defis, y compris des accusations criminelles
potentielles a Bakou et les efforts afin de revoquer sa citoyennete
en Russie, ont fait de son retour une perspective risquee, a la fois
personnellement et politiquement.
Ibragimbekov, dont les travaux incluent "Burnt by the Sun" et le
classique sovietique "Soleil blanc du desert ", a exprime la crainte
qu'il pourrait etre arrete sur des accusations d'evasion fiscale s'il
retourne en Azerbaïdjan.
Il n'a pas reussi non plus a se defaire de son passeport russe et ce
double statut de citoyen l'empeche formellement de s'inscrire comme
candidat a la presidentielle.
Le Conseil national, un groupe de coordination qui soutient
Ibragimbekov, a conclu sa reunion des 30-31 juillet a Tbilissi avec
un plan pour appeler personnellement le president russe Vladimir
Poutine a accelerer la demande de denaturalisation de Ibragimbekov.
On avait espere qu'Ibragimbekov, qui detient une emprise considerable
parmi l'intelligentsia azerbaïdjanaise, pourrait constituer un
formidable defi pour Aliyev, dont la famille a maintenu une règle
dynastique de style sur le pays riche en petrole depuis plus de
deux decennies.
Mais l'absence prolongee d'Ibragimbekov a alimente la speculation
que la frustration augmentait entre les membres de l'opposition face
a un candidat invisible.
Au moins un autre membre du conseil, Isa Qambar, president du Parti
Musavat dans l'opposition, a indique ces dernières semaines qu'il est
pret a intervenir en tant que remplacant. S'exprimant le 31 Juillet
sur RFE / RL, Qambar cependant a dit que pour l'instant tous les yeux
restent sur Ibragimbekov.
" Notre priorite actuelle est de se debarrasser de tous les obstacles
artificiels permanents entre la nomination d' [Ibragimbekov] a la
candidature, de l'inscrire comme candidat, et remporter la victoire
" a declare Qambar. " C'est le sens de nos activites. Pour les les
autres questions elles peuvent etre regles en temps opportun ".
L'impasse de l'opposition semble avoir stimule la confiance du regime
au pouvoir.
Le responsable de l'administration presidentielle Ali Hasanov cette
semaine a note avec une joie evident qu'Aliyev - qui a attire
officiellement près de 90 pour cent des voix lors des dernières
elections en 2008 - est pret au dialogue avec " les partis politiques
" ayant des candidats a l'election presidentielle .
La presse d'Etat de l'Azerbaïdjan a egalement caracterise la visite
imminente par Poutine comme un signe certain que le pari de Moscou
est avec le regime au pouvoir plutôt qu'Ibragimbekov - malgre les
liens de longue date du cineaste avec la Russie et l'independance de
la politique energetique d'Aliyev de l'influence russe.
Ibragimbekov a declare a RFE / RL n'y avait " aucune raison " de
supposer que la Russie jouait un favori d'une manière ou l'autre.
Cependant, avec Poutine en mesure de retarder indefiniment la
denaturalisation de Ibragimbekov, la visite des 12 et 13 août peut
voir le president russe exigeant des concessions majeures d'Aliyev
en echange d'une conduite souple et sans adversaire lors des elections.
Ibragimbekov, quant a lui, a declare que meme s'il ne pouvait
etre enregistre, il continuerait a travailler avec l'opposition
azerbaïdjanaise pour lutter contre la corruption et la brutalite du
gouvernement. Mais a Tbilissi - 550 kilomètres de route de Bakou -
le candidat a declare qu'il avait toujours pour objectif de devenir
le prochain president de l'Azerbaïdjan.
" Je suis assez critique de moi-meme. Mais j'ai toujours le sentiment
que le peuple azerbaïdjanais veut un changement de gouvernement et
qu'il fera tout pour s'assurer que je gagne", a declare Ibragimbekov.
Redige a Prague par Daisy Sindelar, basee sur les rapports de Bakou et
de Tbilissi par Maarif Chingizoglu et Tchinguiz Sultansoy du service
azerbaidjanais de RFE / RL et de Tea Topuria du service georgien de
RFE / RL
mardi 13 août 2013, Stephane ©armenews.com