Arménie
Un président par défaut
Faute d'alternative crédible, Serge Sarkissian est assuré d'être réélu ce lundi.
Même si un candidat a été victime d'une tentative d'assassinat et si
un autre observe une grève de la faim pour protester contre un «
scrutin truqué », l'élection présidentielle arménienne du 18 février
est décrite comme « la plus ennuyeuse » que la petite république du
sud du Caucase ait connue.
Crédité d'environ 60% des intentions de vote, bénéficiant de l'appui
de Moscou et des chancelleries occiden - tales, le président sortant,
Serge Sarkissian, est assuré, faute de réelle candidature alternative,
de remporter un second mandat de cinq ans. Son principal challenger
potentiel, l'oligarque et ancien champion de bras de fer Gagik
Tsaroukian, a jeté l'éponge. Ne reste ainsi, comme seul concurrent
crédible, que l'ancien ministre des Affaires étrangères Raffi
Hovannisian, dont la cote grimpait ces derniers jours.
« Un président, mais aussi un chef des armées » Serge Sarkissian fut
ministre de la Défense au moment de la guerre victorieuse du
Nagorno-Karabagh contre l'Azerbaïdjan, point d'orgue du patriotisme
arménien depuis l'indépendance de l'ancienne république soviétique. Il
fut ministre de l'Intérieur, puis premier ministre en 1997 avant
d'accéder à la magistrature suprême en 2008. Sa politique de
rapprochement avec l'Union européenne a l'avantage de ne pas effrayer
Moscou qui, grce à sa présence militaire sur place, peut compter sur
la loyauté de son voisin du sud. « Nous ne choisissons pas seulement
un président mais aussi un chef des armées », rappelle le porte-parole
du parti présidentiel, Edouard Charmazanov. Jouant de la menace
sécuritaire que font peser sur l'Arménie les deux grands voisins
hostiles - Turquie et Azerbaïdjan - et du péril économique engendré
par le blocus russo-géorgien, Sarkissian rassure une grande partie de
la population.
Système oligarchique
lire la suite , voir lien plus bas
lundi 18 février 2013,
Jean Eckian ©armenews.com
Un président par défaut
Faute d'alternative crédible, Serge Sarkissian est assuré d'être réélu ce lundi.
Même si un candidat a été victime d'une tentative d'assassinat et si
un autre observe une grève de la faim pour protester contre un «
scrutin truqué », l'élection présidentielle arménienne du 18 février
est décrite comme « la plus ennuyeuse » que la petite république du
sud du Caucase ait connue.
Crédité d'environ 60% des intentions de vote, bénéficiant de l'appui
de Moscou et des chancelleries occiden - tales, le président sortant,
Serge Sarkissian, est assuré, faute de réelle candidature alternative,
de remporter un second mandat de cinq ans. Son principal challenger
potentiel, l'oligarque et ancien champion de bras de fer Gagik
Tsaroukian, a jeté l'éponge. Ne reste ainsi, comme seul concurrent
crédible, que l'ancien ministre des Affaires étrangères Raffi
Hovannisian, dont la cote grimpait ces derniers jours.
« Un président, mais aussi un chef des armées » Serge Sarkissian fut
ministre de la Défense au moment de la guerre victorieuse du
Nagorno-Karabagh contre l'Azerbaïdjan, point d'orgue du patriotisme
arménien depuis l'indépendance de l'ancienne république soviétique. Il
fut ministre de l'Intérieur, puis premier ministre en 1997 avant
d'accéder à la magistrature suprême en 2008. Sa politique de
rapprochement avec l'Union européenne a l'avantage de ne pas effrayer
Moscou qui, grce à sa présence militaire sur place, peut compter sur
la loyauté de son voisin du sud. « Nous ne choisissons pas seulement
un président mais aussi un chef des armées », rappelle le porte-parole
du parti présidentiel, Edouard Charmazanov. Jouant de la menace
sécuritaire que font peser sur l'Arménie les deux grands voisins
hostiles - Turquie et Azerbaïdjan - et du péril économique engendré
par le blocus russo-géorgien, Sarkissian rassure une grande partie de
la population.
Système oligarchique
lire la suite , voir lien plus bas
lundi 18 février 2013,
Jean Eckian ©armenews.com