ARMENIE
Arthur Haroyan - 1915 / Interview
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=85778
1915 : la pièce d'Arthur Haroyan fait salle comble au Brésil
par Anush Kocharyan [Anouche Kotcharian]
Hetq, 30.11.2012
La première de 1915, pièce d'Arthur Haroyan, a eu lieu à São Paulo, au
Brésil, le 28 octobre dernier, et continue d'attirer un nombreux
public. J'ai récemment téléphoné à Arthur et je lui ai posé quelques
questions sur l'accueil critique et les réactions des spectateurs.
Anouch Kotcharian : Comment la première, attendue depuis longtemps,
de 1915 a-t-elle été accueillie par les Arméniens locaux et les
amateurs de thétre à São Paulo ?
Arthur Haroyan : J'ai été agréablement surpris de constater que le
public se composait pour l'essentiel de Brésiliens. Naturellement, il
y avait aussi des Arméniens. Notre site internet a reçu de nombreuses
lettres des deux côtés sur la pièce. Beaucoup de gens nous disent
qu'ils n'arrivent pas à dormir, après avoir vu la pièce, car
l'histoire est rendue de façon très réaliste. Ils commencent même à
mener des recherches de leur côté sur ces événements. Souvent, à la
fin de la pièce, les acteurs se présentent sur scène et s'inclinent
devant le public en silence. Applaudir après un tel récit leur
paraîtrait incongru. Ils sont très émus en sortant du thétre.
Anouch Kotcharian : La crainte que les Brésiliens ne saisissent pas
le thème clé de la pièce aboutirait donc à l'opposé ?
Arthur Haroyan : Nous avons modifié beaucoup de détails, depuis que
la pièce a commencé, et nous avons simplifié de nombreuses scènes, car
ce qui se déroulait sur scène ressemblait plus à un film qu'à une
représentation thétrale. Le spectateur ne comprenait rien à ce
mélange. Aujourd'hui encore, il n'est pas évident aux yeux de certains
que les quatre femmes qui continuent de se détacher dans les scènes
soient mortes ou vivantes, après la première scène. Nous intégrons le
symbolisme afin de simplifier les choses. Par exemple, pourquoi
boivent-ils et mangent-ils dans des plats vides, ou pourquoi
parlent-ils d'un objet, quand rien de tel n'existe sur scène ? Le
symbolisme est devenu est des éléments les plus importants de la pièce
; peut-être en est-il la base. Je suis davantage satisfait lorsque le
spectateur n'arrive pas à deviner l'énigme de la représentation avant
la fin, quand ils ne peuvent distinguer la frontière séparant la mort
de la vie.
Traduction : © Georges Festa - 12.2012.
pour lire la suite cliquer sur les liens
http://armeniantrends.blogspot.fr/2012/12/artur-haroyan-1915-interview.html
http://armeniantrends.blogspot.fr/2012/12/arthur-haroyan-1915-interview-2.html
lundi 31 décembre 2012,
Stéphane ©armenews.com
Arthur Haroyan - 1915 / Interview
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=85778
1915 : la pièce d'Arthur Haroyan fait salle comble au Brésil
par Anush Kocharyan [Anouche Kotcharian]
Hetq, 30.11.2012
La première de 1915, pièce d'Arthur Haroyan, a eu lieu à São Paulo, au
Brésil, le 28 octobre dernier, et continue d'attirer un nombreux
public. J'ai récemment téléphoné à Arthur et je lui ai posé quelques
questions sur l'accueil critique et les réactions des spectateurs.
Anouch Kotcharian : Comment la première, attendue depuis longtemps,
de 1915 a-t-elle été accueillie par les Arméniens locaux et les
amateurs de thétre à São Paulo ?
Arthur Haroyan : J'ai été agréablement surpris de constater que le
public se composait pour l'essentiel de Brésiliens. Naturellement, il
y avait aussi des Arméniens. Notre site internet a reçu de nombreuses
lettres des deux côtés sur la pièce. Beaucoup de gens nous disent
qu'ils n'arrivent pas à dormir, après avoir vu la pièce, car
l'histoire est rendue de façon très réaliste. Ils commencent même à
mener des recherches de leur côté sur ces événements. Souvent, à la
fin de la pièce, les acteurs se présentent sur scène et s'inclinent
devant le public en silence. Applaudir après un tel récit leur
paraîtrait incongru. Ils sont très émus en sortant du thétre.
Anouch Kotcharian : La crainte que les Brésiliens ne saisissent pas
le thème clé de la pièce aboutirait donc à l'opposé ?
Arthur Haroyan : Nous avons modifié beaucoup de détails, depuis que
la pièce a commencé, et nous avons simplifié de nombreuses scènes, car
ce qui se déroulait sur scène ressemblait plus à un film qu'à une
représentation thétrale. Le spectateur ne comprenait rien à ce
mélange. Aujourd'hui encore, il n'est pas évident aux yeux de certains
que les quatre femmes qui continuent de se détacher dans les scènes
soient mortes ou vivantes, après la première scène. Nous intégrons le
symbolisme afin de simplifier les choses. Par exemple, pourquoi
boivent-ils et mangent-ils dans des plats vides, ou pourquoi
parlent-ils d'un objet, quand rien de tel n'existe sur scène ? Le
symbolisme est devenu est des éléments les plus importants de la pièce
; peut-être en est-il la base. Je suis davantage satisfait lorsque le
spectateur n'arrive pas à deviner l'énigme de la représentation avant
la fin, quand ils ne peuvent distinguer la frontière séparant la mort
de la vie.
Traduction : © Georges Festa - 12.2012.
pour lire la suite cliquer sur les liens
http://armeniantrends.blogspot.fr/2012/12/artur-haroyan-1915-interview.html
http://armeniantrends.blogspot.fr/2012/12/arthur-haroyan-1915-interview-2.html
lundi 31 décembre 2012,
Stéphane ©armenews.com