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Macha Gharibian

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  • Macha Gharibian

    REVUE DE PRESSE
    Macha Gharibian



    Son seul nom est une invitation au voyage. Il renvoie à ses racines
    arméniennes et à sa grand-mère paternelle. Il évoque aussi celui de
    son père, Dan, le guitariste de Bratsch (groupe aux influences
    tsiganes), avec lequel elle monta sur scène quelquefois. On retrouve
    d'ailleurs ici un autre enfant de Bratsch, le contrebassiste Théo
    Girard (le fils de Bruno). A chaque génération, sa bohème. Pianiste de
    formation classique, amoureuse du répertoire populaire arménien, dont
    elle reprend deux titres, Macha Gharibian a trouvé dans le milieu du
    jazz new-yorkais de quoi élargir son horizon et a introduit une note
    bleue mystérieuse dans son univers folk.

    Le résultat est un premier disque bourré de charme, truffé de petits
    détails qui ravissent l'oreille : des arrangements feutrés ; une voix
    enveloppante un peu pop (la sienne), qui s'étire avec lenteur sur le
    rêveur Ritual Prayer d'ouverture ou swingue élégamment sur un poème de
    William Blake (Night) ; des ornements de piano orientalisants,
    délicatement entêtants, sur Byzance, le plus joli instrumental de
    l'album ; ou encore une guitare électrique frottée à l'archet, qui
    nimbe La Douceur d'un voile d'étrangeté émouvante. - Anne Berthod

    | 1 CD Bee Jazz/Universal.

    Anne Berthod - Telerama n° 3289

    dimanche 27 janvier 2013,
    Stéphane ©armenews.com

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