TURQUIE : LES REBELLES KURDES SERAIENT PRETS A DESARMER (PRESSE)
Stephane
armenews.com
mercredi 30 janvier 2013
Les rebelles separatistes kurdes de Turquie doivent annoncer une treve
puis commencer un desarmement symbolique au printemps dans le cadre
d'un accord conclu entre les autorites turques et le chef emprisonne de
la rebellion, Abdullah Ocalan, rapporte mardi le journal turc Hurriyet.
Selon un calendrier sur lequel les parties seraient tombees d'accord,
le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) doit declarer
un cessez-le-feu en fevrier sur ordre de son chef historique, rapporte
le journal a gros tirage Hurriyet sans citer de sources.
Les combattants du PKK attendront ensuite jusqu'au degel au printemps
pour qu'un premier groupe de 100 d'entre-eux depose les armes dans les
montagnes du sud-est de la Turquie, oů il sont bases pendant l'hiver,
dans un geste symbolique de "confiance", selon le quotidien.
Le PKK dispose d'une force estimee entre 4 a 5.000 rebelles dont plus
de la moitie retranches dans le nord de l'Irak.
Un abandon total des armes par le PKK dependra de l'issu final des
pourparlers en cours.
Cette information n'a pas ete confirmee de source officielle.
Sirri Sakik, un influent depute du parti pro-kurde legal, le Parti
pour la paix et la democratie (BDP), interroge par l'AFP, n'a ni
confirme ni dementi l'information mais a souligne que l"'objectif des
discussions en cours vise a faire en sorte que les militants (du PKK)
renoncent aux armes".
Les services de renseignements turcs (MIT), mandates par le Premier
ministre Recep Tayyip Erdogan, ont lance en decembre un nouveau
processus de dialogue avec Ocalan, emprisonne en Turquie depuis 1999,
pour faire cesser les hostilites.
Une delegation du MIT doit prochainement se rendre dans le nord de
l'Irak qui abrite le commandement militaire du PKK pour discuter des
modalites d'une treve, ajoute Hurriyet.
M. Erdogan a promis la semaine derničre aux combattants kurdes qu'ils
pourraient quitter librement la Turquie s'ils le souhaitent et deposent
les armes, reaffirmant sa determination a negocier la fin du conflit
qui a fait 45.000 morts en 30 ans.
Le PKK combat le gouvernement d'Ankara depuis 1984 pour obtenir
l'autonomie d'une region dans le sud-est peuplee majoritairement
de Kurdes. Il est considere comme une "organisation terroriste"
par Ankara et de nombreux pays occidentaux.
mercredi 30 janvier 2013, Stephane Šarmenews.com
Stephane
armenews.com
mercredi 30 janvier 2013
Les rebelles separatistes kurdes de Turquie doivent annoncer une treve
puis commencer un desarmement symbolique au printemps dans le cadre
d'un accord conclu entre les autorites turques et le chef emprisonne de
la rebellion, Abdullah Ocalan, rapporte mardi le journal turc Hurriyet.
Selon un calendrier sur lequel les parties seraient tombees d'accord,
le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) doit declarer
un cessez-le-feu en fevrier sur ordre de son chef historique, rapporte
le journal a gros tirage Hurriyet sans citer de sources.
Les combattants du PKK attendront ensuite jusqu'au degel au printemps
pour qu'un premier groupe de 100 d'entre-eux depose les armes dans les
montagnes du sud-est de la Turquie, oů il sont bases pendant l'hiver,
dans un geste symbolique de "confiance", selon le quotidien.
Le PKK dispose d'une force estimee entre 4 a 5.000 rebelles dont plus
de la moitie retranches dans le nord de l'Irak.
Un abandon total des armes par le PKK dependra de l'issu final des
pourparlers en cours.
Cette information n'a pas ete confirmee de source officielle.
Sirri Sakik, un influent depute du parti pro-kurde legal, le Parti
pour la paix et la democratie (BDP), interroge par l'AFP, n'a ni
confirme ni dementi l'information mais a souligne que l"'objectif des
discussions en cours vise a faire en sorte que les militants (du PKK)
renoncent aux armes".
Les services de renseignements turcs (MIT), mandates par le Premier
ministre Recep Tayyip Erdogan, ont lance en decembre un nouveau
processus de dialogue avec Ocalan, emprisonne en Turquie depuis 1999,
pour faire cesser les hostilites.
Une delegation du MIT doit prochainement se rendre dans le nord de
l'Irak qui abrite le commandement militaire du PKK pour discuter des
modalites d'une treve, ajoute Hurriyet.
M. Erdogan a promis la semaine derničre aux combattants kurdes qu'ils
pourraient quitter librement la Turquie s'ils le souhaitent et deposent
les armes, reaffirmant sa determination a negocier la fin du conflit
qui a fait 45.000 morts en 30 ans.
Le PKK combat le gouvernement d'Ankara depuis 1984 pour obtenir
l'autonomie d'une region dans le sud-est peuplee majoritairement
de Kurdes. Il est considere comme une "organisation terroriste"
par Ankara et de nombreux pays occidentaux.
mercredi 30 janvier 2013, Stephane Šarmenews.com