L'IMPOSSIBLE ADHESION
Membre de nombreuses organisations regionales et internationales, la
Turquie ne l'est toujours pas de l'UE avec laquelle elle negocie depuis
les annees 60. A-t-elle laisse passer sa chance pour se contenter de
n'etre qu'un suppletif de la politique americaine au Moyen-Orient ?,
se demande un editorialiste.
Oztin Akguc
Depuis le debut des annees 60, la Turquie a le projet d'adherer
a l'Union europeenne. Lorsque ce processus a commence, cette union
portait le nom de Communaute economique europeenne et ne comptait que
six membres. Aujourd'hui, la Turquie est toujours dans des pourparlers
d'adhesion avec une Union europeenne qui compte 27 membres et qui
en accueillera bientôt un vingt-huitième avec la Croatie [le 1er
juillet prochain].
Par ailleurs, la Turquie est egalement membre depuis 1969 de
l'Organisation de la conference islamique et de la Banque islamique
de developpement. La Turquie fait partie de toute une serie d'autres
organisations internationales telles que l'OCDE, l'Organisation de
cooperation economique de la Mer noire (BSEC), a la fondation de
laquelle elle a activement participe. Elle est evidemment membre
de l'OTAN et fait, pourrait-on dire, de l'~\il a l'Organisation de
cooperation de Shanghai.
On pourrait estimer dans ces conditions que la Turquie se trouve au
c~\ur de la politique mondiale. Qu'en est-il vraiment ? Je suis en
tout cas de ceux qui ont estime qu'il etait evident dès le debut que
la Turquie ne pourrait pas adherer a l'Union europeenne.
Une blague politique
Quelle que soit la facon dont vous envisagez l'union ou l'integration,
il faut que ces concepts repondent a des valeurs communes. Dès lors
que l'Estonie, la Lituanie, la Roumanie et la Bulgarie font partie
de l'UE et que la Croatie devrait y etre très prochainement integree,
on peut se poser la question : pourquoi la Turquie ne deviendrait-elle
pas aussi membre de cette Union ?
lire la suite, voir lien plus bas
mardi 12 mars 2013, Jean Eckian ©armenews.com
Membre de nombreuses organisations regionales et internationales, la
Turquie ne l'est toujours pas de l'UE avec laquelle elle negocie depuis
les annees 60. A-t-elle laisse passer sa chance pour se contenter de
n'etre qu'un suppletif de la politique americaine au Moyen-Orient ?,
se demande un editorialiste.
Oztin Akguc
Depuis le debut des annees 60, la Turquie a le projet d'adherer
a l'Union europeenne. Lorsque ce processus a commence, cette union
portait le nom de Communaute economique europeenne et ne comptait que
six membres. Aujourd'hui, la Turquie est toujours dans des pourparlers
d'adhesion avec une Union europeenne qui compte 27 membres et qui
en accueillera bientôt un vingt-huitième avec la Croatie [le 1er
juillet prochain].
Par ailleurs, la Turquie est egalement membre depuis 1969 de
l'Organisation de la conference islamique et de la Banque islamique
de developpement. La Turquie fait partie de toute une serie d'autres
organisations internationales telles que l'OCDE, l'Organisation de
cooperation economique de la Mer noire (BSEC), a la fondation de
laquelle elle a activement participe. Elle est evidemment membre
de l'OTAN et fait, pourrait-on dire, de l'~\il a l'Organisation de
cooperation de Shanghai.
On pourrait estimer dans ces conditions que la Turquie se trouve au
c~\ur de la politique mondiale. Qu'en est-il vraiment ? Je suis en
tout cas de ceux qui ont estime qu'il etait evident dès le debut que
la Turquie ne pourrait pas adherer a l'Union europeenne.
Une blague politique
Quelle que soit la facon dont vous envisagez l'union ou l'integration,
il faut que ces concepts repondent a des valeurs communes. Dès lors
que l'Estonie, la Lituanie, la Roumanie et la Bulgarie font partie
de l'UE et que la Croatie devrait y etre très prochainement integree,
on peut se poser la question : pourquoi la Turquie ne deviendrait-elle
pas aussi membre de cette Union ?
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mardi 12 mars 2013, Jean Eckian ©armenews.com