REVUE DE PRESSE
Arménie, l'oenotourisme sur la route de la soie
Ara Petrosyan, vice-ministre de l'Economie, rencontré à Areni,
l'affirme vigoureusement. L'Arménie, pays dans lequel l'histoire du
vin remonte à plus de 6000 ans, doit renouer avec ses vignobles et le
patrimoine culturel que constitue la vigne.
Un héritage mis à mal par la période soviétique, et un système de
production de raisins voués massivement à l'élaboration des brandys
arméniens et vendus, au kilo et à bas prix, par les viticulteurs et
les « usines à vins ».
Bien sûr, comme le souligne Avag Harutyunyan, président de l'Armenian
Association of Winemakers et propriétaire du domaine Maran, la qualité
des vins doit devenir une obsession.
Mais dans un pays où les richesses accessibles au tourisme sont
immenses, l'oenotourisme se révèle aujourd'hui comme la voie évidente
pour le développement qualitatif du secteur vitivinicole.
Et, au vu de la variété des produits du terroir (fruits, légumes,
fromages, miels...), il peut être une locomotive pour l'ensemble de
l'agrotourisme.
Areni Wine Festival
Areni, c'est ce village de la région du Vayotz Dzor au sud-est de la
capitale Erevan où se déroule au début du mois d'octobre - depuis cinq
ans maintenant - un Wine Festival sous l'impulsion dynamique de Nune
Manukyan.
Le Festival permet à une clientèle, chaque année plus internationale,
de déguster une bonne partie de la production des vins du pays dans
une ambiance traditionnelle et authentique : danses, saynètes, foulage
de raisin, funambules, concours de bras de fer... et aussi, dans
quelques maisons, démonstration de cuisson de galettes de pain au «
lavash », un four enterré comme un puits à l'abri d'un toit.
Les minuscules producteurs familiaux qui élaborent, de manière très
peu académique, des « vins-maison » les vendent au bord de la route
dans divers récipients recyclés (flasques de verre ou bouteilles de
coca) parmi les fruits, légumes, bocaux de condiments et ptisseries.
Les maisons sérieuses (Maran, Getnatoun, Vedi Alco...) disposent de
stands très courus. On y déguste - avec une modération qui n'a nul
besoin d'injonctions légales - brandys, « champagnes », vins mais
aussi vins de grenade ou d'abricot. Les abricotiers (Prunus armeniaca)
sont particulièrement répandus ; leurs branches servent même à la
fabrication du fameux duduk, hautbois emblématique de la musique
arménienne.
Avec d'autres villages viticoles comme Rind ou Yeghegnadzor, le Vayotz
Dor est bien une région de tourisme, de vignes, et de vin. les élus
locaux en sont conscients et le fait que la chaîne d'hôtels de luxe
Tufenkian Heritage Hotel, qui compte quatre hôtels en Arménie,
planifie la construction d'un établissement à Areni en est une preuve.
pour lire la suite cliquer sur le lien
http://www.winetourisminfrance.com/fr/magazine/1634_armenie_l_oenotourisme_sur_la_route_de_la_soi e.htm
dimanche 3 novembre 2013,
Stéphane ©armenews.com
Arménie, l'oenotourisme sur la route de la soie
Ara Petrosyan, vice-ministre de l'Economie, rencontré à Areni,
l'affirme vigoureusement. L'Arménie, pays dans lequel l'histoire du
vin remonte à plus de 6000 ans, doit renouer avec ses vignobles et le
patrimoine culturel que constitue la vigne.
Un héritage mis à mal par la période soviétique, et un système de
production de raisins voués massivement à l'élaboration des brandys
arméniens et vendus, au kilo et à bas prix, par les viticulteurs et
les « usines à vins ».
Bien sûr, comme le souligne Avag Harutyunyan, président de l'Armenian
Association of Winemakers et propriétaire du domaine Maran, la qualité
des vins doit devenir une obsession.
Mais dans un pays où les richesses accessibles au tourisme sont
immenses, l'oenotourisme se révèle aujourd'hui comme la voie évidente
pour le développement qualitatif du secteur vitivinicole.
Et, au vu de la variété des produits du terroir (fruits, légumes,
fromages, miels...), il peut être une locomotive pour l'ensemble de
l'agrotourisme.
Areni Wine Festival
Areni, c'est ce village de la région du Vayotz Dzor au sud-est de la
capitale Erevan où se déroule au début du mois d'octobre - depuis cinq
ans maintenant - un Wine Festival sous l'impulsion dynamique de Nune
Manukyan.
Le Festival permet à une clientèle, chaque année plus internationale,
de déguster une bonne partie de la production des vins du pays dans
une ambiance traditionnelle et authentique : danses, saynètes, foulage
de raisin, funambules, concours de bras de fer... et aussi, dans
quelques maisons, démonstration de cuisson de galettes de pain au «
lavash », un four enterré comme un puits à l'abri d'un toit.
Les minuscules producteurs familiaux qui élaborent, de manière très
peu académique, des « vins-maison » les vendent au bord de la route
dans divers récipients recyclés (flasques de verre ou bouteilles de
coca) parmi les fruits, légumes, bocaux de condiments et ptisseries.
Les maisons sérieuses (Maran, Getnatoun, Vedi Alco...) disposent de
stands très courus. On y déguste - avec une modération qui n'a nul
besoin d'injonctions légales - brandys, « champagnes », vins mais
aussi vins de grenade ou d'abricot. Les abricotiers (Prunus armeniaca)
sont particulièrement répandus ; leurs branches servent même à la
fabrication du fameux duduk, hautbois emblématique de la musique
arménienne.
Avec d'autres villages viticoles comme Rind ou Yeghegnadzor, le Vayotz
Dor est bien une région de tourisme, de vignes, et de vin. les élus
locaux en sont conscients et le fait que la chaîne d'hôtels de luxe
Tufenkian Heritage Hotel, qui compte quatre hôtels en Arménie,
planifie la construction d'un établissement à Areni en est une preuve.
pour lire la suite cliquer sur le lien
http://www.winetourisminfrance.com/fr/magazine/1634_armenie_l_oenotourisme_sur_la_route_de_la_soi e.htm
dimanche 3 novembre 2013,
Stéphane ©armenews.com