DEBUT DE L'APPLICATION DE LA LOI D'AMNISTIE EN ARMENIE
Justice
Des centaines de detenus en Armenie devraient etre liberes des prisons
après une loi d'amnistie generale adoptee par le parlement la semaine
dernière. Son application a commence dès hier.
Dans l'ensemble, on prevoit que la loi adoptee a l'occasion du 22ème
anniversaire de l'independance de l'Armenie concernera entre 1 300
de 4 600 detenus. Environ 600 vont etre liberes immediatement, tandis
que les autres verront leur peine de prison raccourcie.
La loi s'applique aux condamnes qui ont commis des crimes avant le
1er septembre 2013, y compris ceux qui purgent des peines pour des
crimes, tels que l'assassinat et le viol.
Selon le ministère de la justice, les donnees sur les condamnes
amnisties seront publiees après le 14 octobre.
Pendant ce temps, des experts en droit supposent qu'un certain nombre
d'anciens hauts responsables condamnes feront partis des beneficiaires
de la legislation. L'un d'eux, l'ancien chef de la police routière
Markar Ohanian, a ete libere de la prison d'Erevan hier matin.
Le colonel Ohanian, arrete en 2011, a plus tard ete condamne a six ans
de prison pour avoir commis un detournement de fonds publics de grande
echelle. Il a ete accueilli par de nombreux amis a sa liberation. Il
a refuse de repondre aux questions des journalistes, en affirmant
seulement qu'il se rendait chez lui et ne voulait pas en parler.
Parmi ceux qui sont susceptibles de beneficier de l'amnistie, on compte
plusieurs jeunes membres de l'opposition, y compris le militant du
Congrès National Armenien Tigran Arakelian. Il purge une peine de
six ans de prison pour avoir pretendument agresse un agent de police.
L'appel d'Arakelian est toujours en cours. Si sa peine actuelle est
augmentee, il sera probablement admissible a une liberation.
L'amnistie actuelle est la neuvième depuis que l'Armenie a acquis
son independance et la troisième au cours des quatre dernières
annees. Les deux actes anterieurs passes en 2009 et 2011 ont
abouti a la liberation d'un grand nombre de membres de l'opposition
condamnes sur des accusations decoulant de leur rôle presume dans
les affrontements post- electoraux en mars 2008.
mercredi 9 octobre 2013, Claire ©armenews.com
Justice
Des centaines de detenus en Armenie devraient etre liberes des prisons
après une loi d'amnistie generale adoptee par le parlement la semaine
dernière. Son application a commence dès hier.
Dans l'ensemble, on prevoit que la loi adoptee a l'occasion du 22ème
anniversaire de l'independance de l'Armenie concernera entre 1 300
de 4 600 detenus. Environ 600 vont etre liberes immediatement, tandis
que les autres verront leur peine de prison raccourcie.
La loi s'applique aux condamnes qui ont commis des crimes avant le
1er septembre 2013, y compris ceux qui purgent des peines pour des
crimes, tels que l'assassinat et le viol.
Selon le ministère de la justice, les donnees sur les condamnes
amnisties seront publiees après le 14 octobre.
Pendant ce temps, des experts en droit supposent qu'un certain nombre
d'anciens hauts responsables condamnes feront partis des beneficiaires
de la legislation. L'un d'eux, l'ancien chef de la police routière
Markar Ohanian, a ete libere de la prison d'Erevan hier matin.
Le colonel Ohanian, arrete en 2011, a plus tard ete condamne a six ans
de prison pour avoir commis un detournement de fonds publics de grande
echelle. Il a ete accueilli par de nombreux amis a sa liberation. Il
a refuse de repondre aux questions des journalistes, en affirmant
seulement qu'il se rendait chez lui et ne voulait pas en parler.
Parmi ceux qui sont susceptibles de beneficier de l'amnistie, on compte
plusieurs jeunes membres de l'opposition, y compris le militant du
Congrès National Armenien Tigran Arakelian. Il purge une peine de
six ans de prison pour avoir pretendument agresse un agent de police.
L'appel d'Arakelian est toujours en cours. Si sa peine actuelle est
augmentee, il sera probablement admissible a une liberation.
L'amnistie actuelle est la neuvième depuis que l'Armenie a acquis
son independance et la troisième au cours des quatre dernières
annees. Les deux actes anterieurs passes en 2009 et 2011 ont
abouti a la liberation d'un grand nombre de membres de l'opposition
condamnes sur des accusations decoulant de leur rôle presume dans
les affrontements post- electoraux en mars 2008.
mercredi 9 octobre 2013, Claire ©armenews.com